Marchiennes

d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé, coupant tout droit, à travers les champs de betterave ». Dans cet incipit ; on ne sait encore rien d’Etienne : pour l’instant, il n’est qu’un nom, qui commence à se définir par la propriété « marcher sur la route de Marchiennes à Montsou » ; en faisant quelques supposition, le lecteur peut penser qu’Etienne a logé à Marchiennes, s’il n’y habite. Mais c’est tout ce que le lecteur sait de lui :

France) b) description en mouvement donc en évolution champ lexical du mouvement : « suivait », « marchait », « avançait » et « s’enfonçait » c) L’évolution spatio-temporelle Il marche depuis 1 heure et il est 3 heures. Il est parti de Marchienne pour aller à Montsou Il a parcouru 8 Km Il est passé des champs sur la grande route au petit chemin creux. d) Découverte progressive de la fosse. « trois braisiers » « village aux toitures basses et uniformes »(coron) , « cheminée d’usine

II) Caractéristiques et originalité de l’incipit Analyse du texte : I) Quels sont les éléments mis en place ? Un homme est présent. Il est seul et en route vers un lieu vaste (ligne 2 et 3 « un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou »). Les conditions météorologiques nous sommes décrite comme inappropriées pour ce genre d’escale ( ligne 7 « vent de mars », ligne 13-14 « l’homme grelottant », ligne 19 « vent d’est », ligne 21 « froid », ligne 25) et l’homme en souffre

Notre-Dame de Paris (1831), Peau de Chagrin (1831), Le rouge et le Noir (1830) -> ni question de nourriture ni d'argent. Tout ce qui était considéré comme pas très noble était passé sous silence dans le roman, sauf chez les romanciers réalistes. Marchiennes est une ville qui existe (près de Lille), alors que Montsou n'existe pas (univers du romancier). 1) La plaine du Nord Le début de la description est fait d'un point de vue externe, objectif. C'est un paysage ingrat (insistance sur l'obscurité

camarades b) Renaissance de la nature c) métaphore de la germination la problematique : est ce que cet excipit rempli t'il bien ses fonction ? a) Étienne se retrouve dans la même situation que dans l'incipit il marche seul sur la route de Marchiennes au milieu des champs de betteraves, dans l'incipit c'est la nuit noir, il ne sait pas ou il va alors que dans l'excipit c'est au contraire le jour avec un soleil rayonnant et sait très bien qu'il va à la gare. b)Malgré la révolte, la violence

empruntée par le personnage " la grande route" (L3). On voit à travers le texte la progression du personnage " devant lui " (L5), " sur la gauche " (L22), on a aussi la presence de toponyme ce qui rend le texte realiste car ce sont de vrai lieu " Marchienne " , " Montsou ". Le contexte temporel est préciser dès le début " sous la nuit sans étoile " (L1), l'heure aussi " vers deux heures " et la durée de la marche " depuis une heure " (L21). Nous avons plusieurs verbes de mouvement " suivait" (L2)

aboutira à cette fameuse bataille de Bouvines. Cette bataille est présentée sous forme de récit et est racontée par un membre de l’abbaye de Marchiennes située sur la Scarpe dans le département du Nord. Ce monastère est fondé en 630 et ferme ses portes en 1791 durant la révolution française. Il est à l’origine de la formation de la ville de Marchiennes et en est même le moteur économique. Il fonde même un collège à l’université de Douai en 1570. Cet abbaye se situe seulement à une trentaine de

description du paysage montre les différents aspects de celui-ci. Le premier paragraphe donne une description plutôt plate du paysage: « la plaine rose ». Un peu plus tard dans le texte le paysage est décrit de manière plus froide : « grande route du Marchienne à Moutsou » ; « dix kilomètres de pavé ». Et enfin le paysage a également un aspect industriel: « de grosses planches »(l.26) ; «constructions »(l.34) ; »cheminée d’usine ». Le paysage est lui aussi difficile à déterminer, la ‘’tête vide de l’ouvrier’’

Germinal Première partie I (p.59-71) L’homme en marche sous une nuit sans étoiles en mars qui venait de Marchiennes. Son nom est Etienne Lantier, il est machineur et il est à la recherche d’un emploi selon la présentation qu’il se fait lui-même devant le vieux Bonnemort (p61), la première personne qu’il rencontre dans son chemin vers Voreux. la fosse de Voreux : “Cette fosse, tassée au fond d'un creux, avec ses constructions trapues de briques, dressant sa cheminée comme une corne menaçante

Commentaire Au début du texte il y a la description du personnage et du contexte et/ou lieu. La déscriptions du style vestimentaire de l'homme, et les conditions météorologiques "L'homme était parti de Marchiennes vers deux heures." [L-1] "Grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de vélours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup ; et il le serrais contre ses flancs, tantôt de l'autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la