Marchiennes

« Aujourd’hui, Maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. »   Germinal (1885), Émile Zola : « Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. »   La Gloire de mon père (1957), Marcel Pagnol: « Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers

plaine rase […] un homme suivait seul la grande route de Marchiennes … ». S’en suit d’une description vestimentaire « le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. » Mais à ce point de vu se mêle la focalisation zéro ou encore point de vu omniscient, le narrateur voit et sait tout dans le temps, comme dans l’espace. En effet, dans le premier paragraphe, le narrateur connaît le passé du personnage « l’homme était parti de Marchiennes vers deux heures » ; « depuis une heure il avançait ainsi »

saigner » impose au lecteur la souffrance de « L’homme ». Celui-ci est en marche dans un espace qui lui est hostile. Ce dernier est d’abord dépeint comme un paysage plat. En effet ligne 1 »plaine rase » suggère une immensité vide, « grande route de Marchiennes à Moutsou » Ligne 2 -3 décrit un périple long, « dix kilomètre de pavé » renforce cette idée et ligne 4 « les champs de betteraves » implique l’absence de présence humaine. Dans le deuxième paragraphe, « l’homme était parti […] le lever du jour »

prouve. Dans « Un ouvrier sans travail et sans gîte » de Zola, c’est aussi le narrateur qui observe jusqu’à la ligne seize .Il n’évoque pas de sentiments comme chez Flaubert  mais nous décrit l’histoire : « un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Moutsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. »Nous en savons toujours moins que lui et que le personnage, c’est donc la aussi le point de vue externe qui est utilisé. Nous pouvons l’identifier grâce au

Anne-Claire Ghislaine Cleenewerck de Crayencour est née dans une maison de l'avenue Louise, à Bruxelles, d'un père originaire de la Flandre française et lié à l'aristocratie, Michel Cleenewerck de Crayencour, et d'une mère belge, Fernande de Cartier de Marchienne. Sa mère meurt dix jours après sa naissance, Marguerite Cleenewerck de Crayencour est élevée chez sa grand-mère paternelle (dont elle fait, dans Archives du Nord, un portrait à l'acide) par son père, anti-conformiste et grand voyageur. Elle passe

parties coïncident et cela donne un sentiment d'authenticité, l'unité dans le texte. La description du paysage est faite progressivement, avec le déplacement du personnage. On retrouve des indices de lieu par des noms propres géographiques : « Marchiennes-Montsou » et des termes géographiques « talus, colline ». Les indications de lieu se font par rapport au personnage « devant lui, à gauche ». On se fait petit à petit l'idée d'un itinéraire « point de départ, point d'arrivée ». Egalement indices

Germinal de Zola Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges

historiquement les personnages. Le récit fournit aussi des indications qui donnent aux personnages un environnement matériel crédible. Le roman multiplie ainsi ces « effets de réel ». Ici, dans l’incipit, l’histoire se passe sur la grande route de Marchiennes à Montsou. De plus, nous avons une description physique qui rend réaliste le personnage principal ; « Il marchait d’un pas allongé, grelottant sous le cotons aminci […] Des mains gourdes que les lanières du vent faisaient saigner » Pour finir,

protéger que sous « le coton aminci » De plus le vent est glacé, il le fait même saigné Le cadre est hostile par ses conditions météorologiques d) • Géographie des lieux : Toponymie des lieux : " la plaine rase ", " grande route de Marchiennes à Montsou ", " dix kilomètres de pavé ", " champs de betteraves ". De la ligne 1 à la ligne 9, on a une description de la platitude du paysage. De la ligne 13 à la ligne 28, la description montre l'aspect glacé du paysage. • Un paysage industriel

Melinda. Ah oui. Une femme admirable, m'a-t-on dit. Incroyable. Je veux que leur vie soit "preservÊ" de la jungle parisienne, le bruit, la foule, la pollution, la fête, la vie... Je les ai laissés en bordure de la ville, dans la bourgade de "Marchienne au pont". C'est merveilleux. C'est la campagne. Ils ont un bout de gazon où ils peuvent joueÊ. Ils ont une balançoire. Je l'ai vue sur les photos. C'est sublime, une balançoire, pour un enfant. (Clics d'appareil photo). Mes enfants, je crois