Manon Lescaut Vision Du Monde

registre apparaît comme un outil, plus que comme un objectif ou une direction esthétiques. Le réalisme n'est pas toujours accepté comme étant un registre, pourtant on ne peut pas douter que le réalisme utilise des thèmes (ceux du monde réel) et des procédés (la peinture du monde réel) pour créer un efet de réalité. On peut aussi considérer le réalisme comme un genre, qui s'inscrirait indiférement dans les trois grands genres (récit, poésie, théâtre). En cela, le genre réaliste dans le récit se démarquerait

différentes façons par le lecteur. C’est dans cette optique, que l’utilisation du « je » influe beaucoup sur l’impression faite au lecteur. En effet, le narrateur adopte un jugement sur un personnage, mélioratif ou péjoratif qui dirige le lecteur. Dans Manon Lescaut de l’Abbé Prevost, les deux protagonistes ont commis des vices, et trompé la loi, cependant le lecteur prend parti pour les deux personnages en même temps que le marquis de Renoncourt les lui fait découvrir : « je découvris dans ses yeux, dans

de la déchéance plutôt que la vie joyeuse. ​« Elle creva d’avachissement » : le verbe « crever » est hyperbolique et familier, il est très fort et percutant. De plus, l’avachissement est un mot péjoratif, c’est un défaut. Une fois encore, on a une vision des vices dans lesquelles serait tombée Gervaise car la suite de la phrase « selon les mots des Lorilleux », nous montre que c’est un jugement porté par les voisins de Gervaise, médisants, leur jugement est dur et rude. De plus on se rend compte que

imagine et construit ses personnages, est-il seulement de faire oublier au lecteur qu’ils sont fictifs, d’en faire en quelque sorte des personnes ? Si l’illusion du réel est bien souvent au cœur de la création et de la réception des personnages, le monde romanesque peut aussi offrir au lecteur des personnages dont le caractère fictif est indispensable à la compréhension de l’œuvre. Le roman est un récit fictionnel ; pourtant les auteurs ont très vite compris l’intérêt de rattacher à la réalité

verrons que le roman ne tourne pas qu’autour des personnages mais qu’il contient aussi une histoire et des représentations de mondes sociaux, enfin dans une troisième partie, nous verrons que le roman est aussi un moyen de connaître la vision du monde de l’auteur, vision où la représentation des personnages à un rôle. Au cour d’une lecture d’un roman, le lecteur est surement amené à s’intéresser aux personnages, à sa personnalité, sa façon de vivre et éventuellement à son physique. Tout d’abord

roman met en avant l’étude des personnages, de leur caractère et de leur comportement, puis de montrer l’intérêt de ce que Stendhal met au second plan, l’intrigue. Finalement, le contenu narratif et les personnages ne s’effacent-ils pas derrière le monde intérieur du romancier, son approche singulière de la réalité ? Un roman vaut avant tout par l’étude des caractères et des conduites de ses personnages. On peut notamment observer un arrière-plan historique qui s’efface au profit du héros

l’œuvre : par exemple, Manon Lescaut à la fin du roman de l’abbé Prévost. [Présentation du texte] Au xixe siècle, Victor Hugo clôt LesMisérables par le récit de l’agonie de l’ancien forçat racheté, Jean Valjean, qui adresse ses dernières paroles à Cosette, sa fille adoptive, et à son mari. [Annonce des axes] Cette scène d’adieu est chargée d’émotions et de grandeur [I]. Derrière le portrait de son héros mourant, véritable modèle d’humanité, Hugo transmet au lecteur sa vision du monde[II]. I. Une scène

costume ) 2 Témoins disposition, témoins... II Révélations du comte 1 Vérités a particulières b générales 2 conception de l'amour a la « mécanique amoureuse » b la répartition des rôles Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde Manon Lescaut p 16 jusqu'à p17 Des Grieux était-il prédisposé à souffrir de ses passions? I Prédisposé 1 Non origine sociale, scolarité, caractère, bien entouré 2 Mais... travail par inclinaison, douceur naturelle, aversion pour le vice

l’œuvre : par exemple, Manon Lescaut à la fin du roman de l’abbé Prévost. [Présentation du texte] Au xixe siècle, Victor Hugo clôt Les Misérables par le récit de l’agonie de l’ancien forçat racheté, Jean Valjean, qui adresse ses dernières paroles à Cosette, sa fille adoptive, et à son mari. [Annonce des axes] Cette scène d’adieu est chargée d’émotions et de grandeur [I]. Derrière le portrait de son héros mourant, véritable modèle d’humanité, Hugo transmet au lecteur sa vision du monde [II]. I. Une scène

Aurélien est l’avant-dernier roman du « Cycle du Monde réel », écrit en 1944, et réécrit en 1966. Aragon dit à propos de ce roman que « l’impossibilité du couple est le sujet même d’Aurélien ». On s’attend à une narration réaliste en raison du titre « Cycle du Monde réel », et de fait l’incipit est plus ou moins traditionnel. Nous attendons également une intrigue amoureuse. Mais il y a une complexité de la relation entre narrateur et personnage : à travers ce récit de pensée, on peut voir une crise