Manon Lescaut Liberté

cette approche nouvelle : il manifeste le lien entre l’âme sensible, la nature, et la sagesse. Rousseau, avec La Nouvelle Héloïse (roman épistolaire) Bernardin de Saint-Pierre avec Paul et Virginie, dans une certaine mesure l’Abbé Prévost avec Manon Lescaut vont être les précurseurs du romantisme. XIXème siècle : -Le romantisme : (1820-1850) Le mouvement se développe en France après la période héroïque de Napoléon, pendant la Restauration, moment de l’histoire où le conservatisme moral et social

périples, il se plonge dans la traduction de « la Historia mei temporis » du président de Thou et publie la suite en trois volumes des Mémoires et aventures d’un homme de qualité dont le dernier relate l’Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, peut-être inspirée d’une de ses propres aventures et que le parlement de Paris condamnera au feu. Prévost ayant interrompu la composition du Philosophe anglais, son éditeur hollandais commissionne un cinquième volume apocryphe (1734) qui compromet

franchise avec la liberté, et qu’il n’est plus temps d’exiger de nous que nous soyons sincères, quand on nous a fait un devoir de ne l’être pas ? »6 Plusieurs aspects sont intéressants dans cette réplique. Premièrement celui de l’éducation (qui pourrait aussi renvoyer à une fameuse réplique d’Arnolphe dans L’Ecole des femmes7) : la marquise dénonce une éducation qui n’amène la femme qu’à être la sujette de l’homme. Deuxièmement, ce qui est encore plus fort, la notion de perte de liberté, qui vient se

faire entendre des voix particulières ds les romans. L’Abbé Prévost 1697-1763, Histoire d’une Grecque Moderne, 1740 L’Abbé Prévost : auteur de L’Histoire du chevalier de Grieux et de Manon Lescaut et de L’Histoire d’une Grecque Moderne, 1740, roman sensible qui présente des similitudes avec Manon Lescaut. Narr-pers qui raconte, ds un 1er tps l’histoire, d’une belle grecque et sa passion pr elle et, ds un 2nd tps, il annonce un récit rétrospectif. Pr commencer l’histoire de la jeune femme, il

dPlaisir et liberté -> lien fondamental entre les deux (liberté/pathos) L’articulation du plaisir à la lib n’est un pb que si on pense la lib abstraitement, alors qu’en réalité, il n’y a de liberté qu’en situation -> elle est incarnée dans le monde, et les choses sont à penser dans le mode de la réappropriation vivante et sélective, la distance est celle de la cs, qui est évaluante, jugeante, réappropriation sélective : on ne choisit pas d’éprouver du plaisir Alors que dans la liberté, on peut

n'étant pas tous issus du « Tiers état », défendent une société fondée sur les talents et sur le mérite qui s’oppose à une société de classes (ou de castes) héréditaires, introduisant ainsi les valeurs de liberté et d’égalité qu’affirmera la République à la fin du siècle. Ils défendent aussi la liberté de conscience et mettent en cause le rôle des institutions religieuses dans la société. La tolérance est une valeur fondamentale pour ceux qui « nous ont appris à vivre libres » comme le dit la Convention

particuliers dans les romans d’amour, les romans d’aventure, les romans picaresques… Souvent, l’écrivain cherche une autre justification à son écriture. C’est le cas de l’Abbé Prévost, auteur du roman L’histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, qui écrit : « l’œuvre romanesque peut servir dans l’instruction de la vertu parce que chaque fait qu’on y rapporte est un degré de lumière ». Le roman est donc éducatif, instructif et constitue ainsi un excellent moyen d’acquisition de connaissances

Beaumarchais | Pierre-Augustin Caron | 1732-1799 | Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile ; Le Mariage de Figaro ou la Folle Journée | Siècle des Lumières | Prévost | Antoine-François (Abbé Prévost) | 1697-1763 | Manon Lescaut ; Cleveland ; Histoire d'une Grecque moderne | Siècle des Lumières | Choderlos de Laclos | Pierre Ambroise François | 1741-1803 | Les Liaisons dangereuses | Siècle des Lumières | De Chénier | André Marie

la cité urbaine. Tandis que la mère s’efforce d’obtenir un bon prix de la bague, Joseph, de son côté, rencontre de jolies jeunes femmes. Suzanne fait la rencontre de Carmen, gérante d’hôtel, en qui elle trouve amitié et soutient. Profitant des libertés que lui offre la ville, elle passe ses soirées dans les cinémas. Elle fait alors la ren- contre d’un nouvel homme âgé, représentant d’une firme à Calcutta. Attiré par la jeune fille, lui portant beaucoup d’attention, il semble surtout à la recherche

manifeste un goût pour le raffinement du langage, du comportement. On y improvise des jeux littéraires, on y écoute de la poésie. C’est aussi le lieu où règnent les femmes qui revendiquent, face aux hommes, une égalité d’accès à la culture, une liberté de choix de vie, notamment en ce qui concerne le mariage. Mme de La Fayette a été formée dans ces salons. Le terme « précieux » n’avait pas alors la connotation péjorative que Molière lui donnera dans sa pièce Les Précieuses ridicules, jouée en