Maîtres et Valets

intérêt. La réponse réside en la catégorisation des valets moliéresques1, qui, dans le cas de notre servante, n’est pas aussi évidente qu’il nous semble l’être à première vue. Peut-on inclure Toinette dans la catégorie des servantes de bon sens ? Sans doute. Elle peut certainement être considérée comme une servante sensée, ou pour reprendre l’expression d’Yves Moraud, comme une 1 Sur les types des valets moliéresques voir : G. Gouvernet* : Le type du valet chez Molière et ses successeurs, Regnard, Dufresny

étudiée ici est la scène d’exposition de l’œuvre (Acte I, Scène 1). Elle introduit Sganarelle et, à travers la tirade qu’il nous livre, l’ensemble des éléments nécessaires à la bonne compréhension de la suite. Sganarelle est le valet de Dom Juan. Non loin de lui se trouve Gusman, valet d’Elvire, que le protagoniste de la pièce a enlevé du couvent et épousé, puis abandonné. C’est à ce moment qu’entre en jeu la tirade de Sganarelle. I. Autoportrait de Sganarelle A. Un personnage lâche et faible

I) Le rôle des valets dans les relations amoureuses A) Stratagèmes et manipulation mis en place par DuboisOpposer Dubois à un autre valet qui ne possède pas ce talent (ex : Sylvestre ??) + les opposer dans la maitrise du langage1st) Dubois est intelligent, habile, inventif et a tjs un coup d’avance dans son plan, aime monter des plans au profit de son maitre. Il maitrise parfaitement l’art du langage en tant qu’instrument de manipulation. Par ex :

de l'inconstance et du mouvement.Dom Juan, jeune noble accompagné de son fidèle valet Sganarelle, accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. Seule la séductionl'intéresse et les jeunes femmes sont bafouées et déshonorées après qu'il en est décidé.L'extrait présenté est la scène 1 de l'acte I,la tirade de Sganarelle. I - Le portrait de Don Juan par son valet Sganarelle A. L'impiété de Don Juan. On relève des termes de champs lexicaux qui

fait pour être vu et non pour être lu. Didascalie= information : contexte, lieu (Sicile) Le théâtre représente un palais Découverte des valets, celui de done Elvire et celui de Dom Juan. L’arrivée de Dom juan est préparée : on assiste à sa présentation par son valet. Sganarelle commence à argumenter sur le tabac (qui est très à la mode). Il joue le maître devant Gusman, c’est une façon de commencer la conversation : l’argumentation est inutile, c’est un sujet facile à exploité. L’idée de l’honnête

1725, Marivaux aborde la question des rapports entre maîtres et serviteurs sur le mode satirique de l’utopie morale et sociale. En débarquant dans cette île, les maîtres deviennent valets et les valets deviennent maîtres. Ainsi, Iphicrate et son laquais Arlequin, Euphrosine et sa soubrette Cléanthis, échangent leur condition, leurs vêtements et jusqu’à leur nom. Cet échange donnera lieu à création de portraits satiriques des maîtres par les valets. La fin de la pièce, où les personnages retrouvent

changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore: tu sais que, par son ordre, je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu; mais, par précaution, je t'apprends, inter nos, que tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Epicure, en vrai Sardanapale, qui

de tableau) -Planning de la séquence- (Les parties grisées proposent un questionnement didactique à mettre en oeuvre auprès des élèves)   Vision générale de la séquence : A- Une "leçon" sociale ambiguë: A1 - Le travestissement entre maîtres et valets répond à la volonté de faire coïncider l'identité sociale et ce que dicte l'union des cœurs1 , c'est-à-dire de soumettre l'exigence sociale à l'épreuve de la "nature", sans laquelle rien n'est vrai, ni solide : c'est ici la démarche d'Orgon,

Beaumarchais: Le Mariage de Figaro Les valets dans la commedia dell'arte, aussi appelés zanni, sont des personnages drôles qui utilisent la ruse, le déguisement voire la niaiserie pour arriver à leur fins. Ils sont serviteurs de leurs maîtres mais, la plupart du temps, se jouent d'eux pour le comique et leurs propres intérêts. Molière a souvent recours à ce genre de personnages dans ces œuvres. Certains se moquent vraiment de leur seigneur tel Scapin dans Les Fourberies de Scapin ou alors ont

pour son maître · Dorante jouant le valet · Sylvia jouant à la bonne · Thème de la liberté d’aimer, dénonciation de l’absence de choix ou de la difficulté de choisir par amour. · Je vais décomposer ce texte en deux parties : · Un langage qui ne trompe pas · Une réflexion sur le langage I°)Un langage qui ne trompe pas et qui trouble Sylvia · Malgré l’apparence des personnages, on sait qui est qui grâce à la façon de s’exprimer de chacun : Arlequin n’a pas le tact d’un maître, il n’a