Maitre Et Possesseur De La Nature Descartes

conséquences, bonnes ou mauvaises, du progrès technique pour la vie des hommes en général. La technique et l’échange des produits de l’art ont permis aux hommes de vivre et de bien vivre. Mais en s’éloignant toujours plus d’un rapport direct à la nature, l’homme multiplie ses désirs. Quel est alors le rôle de la politique afin de réguler à la fois l’économie et la démographie ? La technique et ses succès n’a-t-elle pas entraîné un oubli du réel ? Partons d’un constat à peu près évident : nul

« Je dois rejeter les doutes des jours passés comme hyperboliques et ridicules » René Descartes Le doute que l'on peut définir par opposition à la certitude, se caractérise par l'état naturel de l'esprit à s'interroger sur les incertitudes de notre existence ou la réalisation d'un fait. Pour Descartes, le doute l'a amené à son introspection et est devenu un doute méthodique. On peut le définir comme l'acte d'un sujet pensant qui considère toutes connaissances comme douteuses afin de les remettre

des parcelles du monde de manière à satisfaire ses désirs et sa curiosité. C’est ainsi que se sont créés de nouveaux manques. Nous retrouvons Descartes qui nous conseille de changer nos désirs plutôt que l’ordre du monde, puis plus loin dans son ouvrage philosophique, il nous annonce au contraire que l’homme doit devenir « maître et possesseur de la nature ». Comment comprendre cette prétention à vouloir changer le monde, faut il privilégier la loi du désir ou la loi du monde ? I – les désirs

Sujet : la nature obéit-elle a des lois ? Introduction : " L'homme ne domine t-il la nature qu'en lui obéissant? " Lorsqu'on parle de la nature, on veut parler du monde dans son ensemble, mais abstraction faite de ce que l’homme y a mis et des transformations qu’il y a faites. Elle comprend donc tout l’univers, l’ensemble des phénomènes naturels tels que les vents, les marées, la course des astres, elle comprend donc aussi outre la matière, les plantes et les êtres vivants, dont l’homme en

: Les hommes sont-ils des êtres à part dans la nature ? Bien lire et définir les termes du sujet : Il s’agit des hommes et non de l’individu, ce qui nous invite à nous interroger sur la notion d’espèce confrontée à d’autres êtres vivants. Les hommes, dans leur totalité ont des qualités communes. Ils constituent un genre à part et se distinguent des animaux. Des êtres à part suppose la particularité, une place spécifique au sein de la nature, voire une place privilégiée (c’est un sous entendu

eau et hygiène des villes Conclusion - de nouvelles connaissances - un nouveau rapport au monde et à la nature, cf. texte de Descartes "comme maîtres et possesseurs de la nature" - Ce nouveau rapport au monde se traduit, par ex, dans l'art des jardins à la française, témoin de la volonté d'ordonner le réel. Réaction au XVIIIe avec les jardins à l'anglaise qui se rapprochent d'une nature idéalisée (mais sont également la preuve d'une maîtrise complète des processus naturels).

c’est parce que les hommes se trompent sur le Bien, confondent le bon et l’agréable qu’ils commettent le mal Platon (427-347 av.JC) : Platon se détourne de sa carrière politique à la mort de Socrate car il considère que le monde qui condamne son maître à mort est injuste, laid et faux. Il doit y avoir un monde vrai et juste que Platon recherche non pas dans un au-delà mais dans les Idées. C’est la première coupure entre le monde intelligible ( Idées ) et le monde sensible ( sensation et sentiments)

travail lui apprend à les mettre entre parenthèses. Le travail prépare la morale. Il existe un lien entre le travail et la morale. La morale pour Kant n’a de sens que pour un être capable de se mettre à distance de ce qu’il est incité à faire par la nature. Idées de renoncement et de sacrifice sont étroitement associées à l’idée de morale. Cette distance prise à l’égard de soi-même est un effet de culture. Le travail s’apprend. Laisser à soi-même, un enfant ne voudra pas travailler. L’idée de discipline

« commander à la nature en obéissant à ses lois ». Connaître la vérité de la nature, c'est-à-dire les lois qui régissent les enchaînements des phénomènes naturels, c'est en effet pouvoir les mettre à son profit : ainsi, comme le remarquait Descartes, une horloge fonctionne grâce à l'attraction terrestre qui attire ses poids vers le sol. De même, connaître les lois qui régissent la matière, c'est pouvoir les mettre à son service, par exemple en utilisant l'énergie atomique par sa transformation en

des parcelles du monde de manière à satisfaire ses désirs et sa curiosité. C’est ainsi que se sont créés de nouveaux manques. Nous retrouvons Descartes qui nous conseille de changer nos désirs plutôt que l’ordre du monde, puis plus loin dans son ouvrage philosophique, il nous annonce au contraire que l’homme doit devenir « maître et possesseur de la nature ». Comment comprendre cette prétention à vouloir changer le monde, faut-il privilégier la loi du désir ou la loi du monde ? Pour répondre a