Machinisme Et Culture Bergson

pauvres et les riches, comme le fossé entre le corps et l'âme). La technique a créé des besoins nouveaux sans satisfaire les besoins fondamentaux de tout le monde. Le développement de la technique est devenu à lui même sa propre fin. De plus le machinisme a fini par dominer l'homme qui perd la maîtrise de la technique et qui se fait peu à peu remplacer par celle-ci : beaucoup de postes ont été perdus car remplacés par des machines. Cela est particulièrement le cas chez la classe ouvrière qui a beaucoup

à notre seule force musculaire. La technique est donc production d’artifices, en ce sens elle s’apparente à un art. Le mot grec technê désignait originairement toute espèce de production, de fabrication. En tant qu’artifice, elle relève de la culture. Se posera alors le problème de la distinction de l’art (au sens des beaux-arts) et de la technique. - s’oppose ensuite à la science, comme la pratique à la théorie, ou comme l’application à la spéculation, le souci d’efficacité au souci d’intelligibilité

pas d’outils). Comme le dit Leroi- Gourhan, célèbre ethnologue et préhistorien français, dans Le Geste et la Parole, l’homme, seul, est capable de produire des choses artificielles [par opposition à « naturelles »]. C’est ce que soutient également Bergson, dans L’Evolution créatrice lorsqu’il nous dit que : « l’intelligence envisagée dans ce qui paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils et d’en varier indéfiniment

jeu au moins trois éléments ; les ou- tils techniques existant déjà, le savoir scientifique, et en- fin l'innovation technique proprement dite. Comme l'avait vu Bergson, même si la science a décuplé notre puissance technique, l'invention technique ne se réduit pas pour au- tant à une application du savoir scientifique. Ainsi, dit Bergson, dans les deux sources de la morale et de la re- ligion, le Rhône continue à couler dans le lac de Genève. Il ne s’y perd pas. Le Rhône, c'est la technique, et le

d'ailleurs expliquer ce besoin de maîtriser la nature pour pallier à notre « naturalité déficiente » par rapport aux autres animaux : on veut pouvoir faire aussi bien et finalement mieux, que la nature, comme il est expliquer dans le mythe de Promété + bergson qui atteste mythe de promété car dit que l'homme n'est pas doué de raison mais de technique homofaber . La technique est d’abord, l’activité qui consiste à transformer la nature. La technique est ce qui est fabriqué par la main de l’homme, ce qui

essentielles à sa survie et à celle de l’espèce ; mais tandis que chez l’animal, « l’instinct trouve à sa portée l’instrument approprié »,l’homme a la « faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils » (Bergson : Évolution créatrice) Signe et témoin de son appartenance culturelle, l’activité technique tend à la réalisation d’une fin déterminée, elle nécessite un projet :l’anticipation du but à atteindre, l’adaptation de moyens à une fin ; certes l’homme

pour la réussite au BAC 3 11. Henri Bergson (1859-1941) : «(…) La conscience est un trait d’union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l’avenir. » L’énergie spirituelle. 12. Edmund HUSSERL (1859-1938) : « toute conscience est conscience de quelque chose » Méditations cartésiennes. 13. Henri Bergson : « la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l’être vivant (homme) dispose

C3 : Nature et Culture Du latin « nasci » (naître, croître, pousser, se développer de soi-même), la nature désigne ce qui prend forme et se développe de soi-même sans l’intervention d’un agent extérieur. Elle relève de l’hérédité, de l’inné. Lalande la définit comme « ce qui dans l’univers ou en l’homme se produit sans calcul ni réflexion. » Le naturel surgirait ou se produirait spontanément. Par un glissement sémantique la nature renvoie aux caractéristiques permanentes qui spécifient une chose

C3 : Nature et Culture Du latin « nasci » (naître, croître, pousser, se développer de soi-même), la nature désigne ce qui prend forme et se développe de soi-même sans l’intervention d’un agent extérieur. Elle relève de l’hérédité, de l’inné. Lalande la définit comme « ce qui dans l’univers ou en l’homme se produit sans calcul ni réflexion. » Le naturel surgirait ou se produirait spontanément. Par un glissement sémantique la nature renvoie aux caractéristiques permanentes qui spécifient une chose ;

possible qu'autant qu'elle est primitivement dirigée et finalement interprétée par une théorie quelconque… » Est-ce au même titre que l'on parle de sciences de la nature et de sciences de l'homme? Quel(s) intérêt(s) la science présente-t-elle pour la culture? De quoi la science nous libère-t-elle ? La science satisfait-elle le désir de connaître ? La science peut-elle se passer de la métaphysique? Sommes-nous condamnés au procès scientifique et technique ? La science prouve-t-elle par l'expérience ou