Machinisme Et Culture Bergson

«Quand on fait le procès du machinisme, on néglige le grief essentiel. On l’accuse d’abord de réduire l’ouvrier à l’état de machine, ensuite d’aboutir à une uniformité de production qui choque le sens artistique. Mais si la machine procure à l’ouvrier un plus grand nombre d’heure de repos, et si l’ouvrier emploie ce supplément de loisir à autre chose qu’aux prétendus amusements qu’un industrialisme mal dirigé a mis à la portée de tous, il donnera à son intelligence le développement qu’il aura choisi

dossier porte sur le machinisme et s'interroge sur les avantages et inconvénients de ce système de production. Le machinisme est un système de production qui consiste à remplacer le travail de l’homme par la machine. Ce theme est évoqué dans le dossier proposé qui se demande quels sont les avantages et les inconvénients du machinisme ? Pour répondre à cette question dans un premier temps nous parlerons de l'aléniation c'est à dire le la dépossession de l'individu fasse au machinisme. Puis, dans un second

ou à agir. 1)      La culture désigne à la fois un ensemble de normes et de processus typiquement humains et une forme de luxe de l'esprit, de raffinement, correspondant à l'acquisition d'un certain nombre de savoirs. 2)      La culture comme processus très général de perfectionnement d'une civilisation correspond à la réalisation même de la nature de l'homme qui est, à la différence des autres animaux, d'être un être perfectible. En ce sens, le pourquoi de la culture se comprend en terme de

apporté la technique, le feu et l’homme conquière son humanité en inventant des techniques), Marx (grand penseur pour qui technique inséparable du travail humain et base des progrès de l’histoire, elle permet de se libérer des travaux pénibles), Bergson (s’inspire de la formule de Benjamin Franklin) C’est grâce à la technique que l’homme a pu vaincre une certaine fatalité qui pesé sur lui : la famine, les maladies, les accidents, les catastrophes (tremblement de terre de Lisbonne), la mort. La

pourquoi de la culture se comprend en terme de nécessité vitale. 3) Ce que nous appelons couramment la culture, cet ensemble de savoirs, n'est cependant pas détaché de la nécessité pensée plus haut. Car à la nécessité de se perfectionner répond celle de réaliser notre capacité à être rationnels. Bien plus, se cultiver, par l'acquisition critique de savoirs qui éduquent l'esprit, revient à acquérir une pensée indépendante, à devenir un individu. À la nécessité de la culture comme processus

Le travail // Culture #Nature Le travail est le propre de l’Homo-Faber, avant d’être homo sapiens, l’homme est homo faber ( Bergson) Notions préliminaires : Le travail, un savoir-faire et une conscience de la finalité de l’acte, l’utilité et la production, le culturel, le proprement humain…(Marx) Toute activité productive et utile (non nécessairement rémunérée) et qui nécessite un savoir-faire accompagnée de la conscience de la finalité. Tout travail nécessite une technique mais toute

Leroi-Gourhan). En effet, concevoir un outil implique d'anticiper mentalement sur son utilisation, de déterminer sa forme et son matériau, etc. Bergson affirme en ce sens que homo faber a précédé homo sapiens. L'intelligence est originellement technicienne, elle est l'aptitude à fabriquer des outils (voir le texte de Bergson [lien sur le texte de Bergson]). Il y a donc une relation intime entre l'activité technique et la réflexion théorique. Et parce que la technique exige de procéder par détours

naît revit à partir de son origine le destin de son espèce. L'homme, lui, n'a pas seulement une hérédité (naturelle) ; il dispose d'un héritage (culturel) qu'il reprend mais ne répète pas. Alors que la nature d'un être se transmet par hérédité, la culture se communique par héritage. Ainsi peut-on comprendre la connivence profonde qui unit la technique à l'Histoire : c'est la technique, donc l'intelligence, qui fait de l'être humain un être historique capable de progrès. C'est la technique qui l'arrache

semblait en apparence le moins bien doté des animaux et alors que sa survie dans la nature semblait compromise, par la puissance de ses inventions il va se rendre, comme le dit Descartes, « maître est possesseur de la nature ». En fait, nous dit Bergson, la nature a fait l’homme pour qu’il travaille. Elle a préféré nous donner des mains et une intelligence créatrice, plutôt que des outils naturels, pour que nous les fabriquions nous-mêmes par notre travail et que nous inventions nous même les techniques

faiblesse est devenue une force : les hommes se sont rendus «  comme maîtres et possesseurs de la nature » (DESCARTES). Transformation (dialectique) de la nature en culture exigée par le besoin et la fragilité même de la condition humaine. La techn s'est progressivement détachée de cette dépendance / besoin ⇒ Pauvreté de l'homme en instincts = Origine de l'inventivité techn