Macbeth Fatalité

de la scène, on trouve une expression des regrets. Un grand nombre d’interjections liées à l’expression d’une souffrance, d’une plainte : “Ô insensés”, “Ô mon Dieu”. Ces paroles jouent sur une grandeur tragique, réflexion sur le genre humain et la fatalité qui le pousse à agir : « Il a bien fallu que nous nous fissions du mal, car nous sommes des hommes ». Dans la scène, la présence de Dieu est omniprésente. Le lieu où se passe la scène est un oratoire, lieu donc hautement symbolique et Dieu est

aura. Œdipe libère la ville en résolvant l’énigme du Sphinx mais par la fatalité des Dieux, il se verra terrassé par son destin. Dès lors, il perd définitivement son statut de héros. Plus on voyage à travers les siècles et plus il est fréquent d’observer que le héros évolue vers un visage humain. Parfois, en commettant certains actes extrêmes, il devient même un anti-héros. Afin d’illustrer cet argument, il semble que Macbeth (1603) représente la figure d’anti-héros par excellence. Dans l’acte I

qui ont reçu un enseignement religieux, pourraient-ils ignorer qu’ils font le mal en tentant d’abuser d’un jeune homme naïf ? et pire encore lorsqu’ils renversent la charge de l’accusation en faisant de la victime un criminel ? (PFVS 45) De même Macbeth n’ignore rien de l’immoralité de son projet homicide lorsqu’il se demande: « pourquoi dois-je céder à l’idée dont l’image d’horreur hérisse mes cheveux ? » (I,3 49). Mais là où Rousseau insiste sur la faiblesse de la volonté comme source du mal, il

au drame Elisabéthain, on peut penser aux drames de l’histoire du XXe siècle. L’art explore les dimensions les plus sombres comme les plus extatiques de l’être humain et ce faisant, de l’humanité. Il a pour corollaire les leçons qui en découlent. Macbeth en tant que personnage n'est pas un monstre au-delà de la dimension humaine mais représente quelque chose qui se trouve à l'intérieur de chaque homme. En effet un aspect frappant de cette œuvre relève de l’énormité du combat qui s’y livre et qui pourtant

Weird Sisters, wait to meet Macbeth amidst thunder and lightning. Sur une lande en Ecosse, trois sorcières, les Weird Sisters, attendre de rencontrer au milieu du tonnerre et des éclairs Macbeth. Their conversation is filled with paradox and equivocation: they say that they will meet Macbeth "when the battle's lost and won" and when "fair is foul and foul is fair" (10). Leur conversation est remplie de paradoxe et d'ambiguïté: ils disent qu'ils vont rencontrer Macbeth "où la bataille est perdue et

Le personnage de Phèdre, tel que l’a créé Racine, est le plus beau, le plus poétique, le plus complet qui soit au théâtre. Phèdre n’est point la victime de cette fatalité aveugle et impitoyable du paganisme qui chargeait souvent la plus rigide vertu d’un crime abominable dont elle n’avait pas plus la conscience que la volonté. La fatalité qui pousse Phèdre au crime en lui laissant la conscience da sa faute, et qui la punit de la mollesse de sa résistance et de l’insuffisance de sa vertu, nous parait

vision particulière du monde et de la vie, où l'homme est aux prises avec des forces qui le dépassent et finalement, le détruisent, ou du moins lui révèlent son impuissance et sa misère. Ces forces sont souvent exprimées à travers la notion de fatalité. Fatalité face à laquelle se retrouvent les héros de tragédie. Ainsi, Les Bonnes de Jean Genet s’ancre dans ce théâtre en pleine mouvance. L’accueil du public pour le moins hostile souligne l’aspect insolite et dérangeant de cette pièce qui rompt avec

socé : une façon d’éduquer ? (vers le bien ou le mal) Forces extérieures : religieuse, ou simplement de l’ordre de l’autorité. L’homme est-il fondamentalement bon ou mauvais ? Rousseau : l’état naturel en opposition à l’état de civilisation. Macbeth : pour suivre la prophétie des sorcières => mais désir de pouvoir ! Sentiments humains, nos passions peuvent nous pousser vers le mal, mais choix de les suivre ou non. I) L’homme, victime du mal II) II) L’homme doté de raison => capacité

historiques regroupés en deux tétralogies. De 1593 à 1600, il écrit 10 comédies dont les plus connus sont « La comédie des erreurs », la Mégère apprivoisée » et « Le marchand de Venise ». Suivent ensuite des tragédies telles que « Hamlet » , « Othello », « Macbeth » ou encore « Roméo et Juliette », écrites en 1595-1596. Durant les dernières années de sa carrière, Shakespeare compose ce que l'on appele des « romances » comme « Cymbeline », « Conte d'hiver » ou « La tempête ». « Roméo et Juliette », l'une des

 drames historiques, tragédies, comédies et de nombreux sonnets. Il avait l'imagination débordante, baroque et fantaisiste. Quelques oeuvres   à   connaître:   Roméo   et   Juliette   (1594­1595);   Le   Marchand   de Venise (1596); Hamlet (1600); Othello (1604); Macbeth (1605). • Hugo :   Poète,   romancier,   auteur   dramatique,   dessinateur,   Victor   Hugo domine le xixe siècle par la force, l'abondance et la diversité de son  vre. Il u s'impose d'abord comme le théoricien et le chef de l'école romantique