Macbeth Fatalité

œuvres de Rutebeuf, Adam de la Halle, Eustache Deschamps Corneille (comédie, tragédie et tragicomédie) Monteverdi (opéra) Goldoni (commedia dell’arte) Théâtre français : Corneille (comédies et tragédies : le dilemme cornélien) Racine (tragédies : fatalité du destin) Molière (comédies 3 du théâtre grec). Il y a aussi la règle de bienséance (on ne peut représenté la violence sur scène) Bourgogne, qui est devenu la Comédie française. Les autres troupes n’avaient le droit de se produire que durant

l'épopée ressort de partout. Elle monte sur la scène grecque sans rien perdre en quelque sorte de ses proportions gigantesques et démesurées. Ses personnages sont encore des héros, des demi-dieux, des dieux ; ses ressorts, des songes, des oracles, des fatalités ; ses tableaux, des dénombrements, des funérailles, des combats. Ce que chantaient les rapsodes5, les acteurs le déclament, voilà tout. Il y a mieux. Quand toute l'action, tout le spectacle du poème épique ont passé sur la scène, ce qui reste, le

Ce dernier est resté célèbre pour ses chefs- d’œuvres : « Yerma », « La maison de Bernarda Alba » ou encore « Noces de Sang. » Les protagonistes du dramaturge andalou sont le plus souvent des femmes dominées par des amours impossibles ou par la fatalité. Le thème récurrent de la frustration devient presque un leitmotiv chez Lorca ce qui plonge le spectateur dans ne sorte d’état de tension palpable. Rafael Alberti, lui, se caractérise par la recherche de nouvelles formes de représentations, alors

donne des traits au personnage d'Hernani. Shakespeare (1564-1616) Le dramaturge anglais sera connu en France autant par des adaptations que par les traductions dont son œuvre est l'objet. Hamlet (1769), Roméo et Juliette (1772), Le Roi Lear (1783), Macbeth (1784), Othello (1792). En 1822, des comédiens anglais viennent jouer Othello à Paris. Les représentations sont particulièrement houleuses. Le Théâtre de la Porte Saint-Martin devient le lieu d'émeutes où l'incompréhension se mêle au chauvinisme le

mythe de Pyrame et Thisbé, dans les Métamorphoses d'Ovide   Peinture de John William Waterhouse (1909) représentant Thisbé écoutant son amant par la fissure du mur. Située à Babylone, la fable a pour sujet la rencontre de deux forces : amour et fatalité. Dès l’enfance, Pyrame, qui est un jeune Assyrien, est passionnément amoureux de la jeune et belle Thisbé, dont les sentiments sont réciproques. Ils habitent la même ville, presque la même maison, et cependant ils ne peuvent ni se voir, si s'entretenir

dimension de leur temps. Cocteau parodie Œdipe dans La Machine infernale (1933). En démontant les rouages de l’ « une des plus parfaites machines construites par les dieux infernaux pour l’anéantissement mathématique d’un mortel », il confond la fatalité avec un pur mécanisme. Giraudoux montre les grandes aspirations d’Electre (1937) buttant contre la réalité. Anouilh fait d’Antigone (1944) un drame bourgeois. « Sous leurs défroques grecques dessinées par Bérard ou dans leurs habits de soirée, ces

se manifestant par plusieurs troubles, agitations. - Émoi : agitation, trouble, émotion. - Horreur : une frayeur, (une peur) qui touche à la répulsion. - Fatal : ce qui relève du destin et marque l’impuissance de la volonté humaine devant la fatalité. - Funeste : ce qui implique l’idée de mort. - Affligeant : attristant, qui rend triste. - Affliction : tristesse profonde. - Épanouissement : le fait de s’épanouir, plénitude, éclat, joie. - Épanouir : rendre joyeux, heureux. - Extase : état

a une racine abstraite ; la science sort de là chef-d’œuvre de métal de bois, de feu ou d’air, machine, navire, locomotive, aéroscaphe. La poésie sort de là chef-d’œuvre de chair et d’os, Iliade, Cantique des cantiques, Romancero, Divine Comédie, Macbeth. Rien n’éveille et ne prolonge le saisissement du songeur comme ces exfoliations mystérieuses de l’abstraction en réalités dans la double région, l’une exacte, l’autre infinie, de la pensée humaine. Région double, et une pourtant ; l’infini est une

contraire est tout accidentelle.» (‘’La distance intérieure’’). Surtout, dans ce roman construit comme une pièce de théâtre, le dénouement, qui est frappant par sa rigueur logique, fait culminer une fatalité tragique qui est présente à chaque instant, Mme de Tourvel ayant conscience de «la fatalité qui [la] poursuit» (lettre 108), avouant : «Ce fatal voyage m’a perdue», dénonçant le «fatal effet d’une présomptueuse confiance» (lettre 103). À la fin de ce qu’on peut voir aussi comme une véritable

réelle, ou bien dans un monde fantastique de son intention. Un auteur a certes le droit de faire ou l’un ou l’autre, et s’il a choisi, par exemple, pour scène un monde où évoluent des esprits, des démons et des spectres, tel Shakespeare dans Hamlet, Macbeth et, en un autre sens, dans la Tempête ou le Songe d’une nuit d’été, nous devons l’y suivre et tenir pour réel, pendant tout le temps que nous nous abandonnons à lui, ce monde de son imagination. Mais, au cours du récit d’Hoffmann, ce doute disparaît