Mac Mahon 16 Mai 1877

plus approuver ses décisions à l'assemblée. Thiers doit démissionner en Mai 1873. ● Élu pour sa neutralité, il doit sa chute à son penchant pour les républicains, il est désavoué par les monarchistes. ● Après la démission et la chute de Thiers, un légitimiste est nommé président, c'est le Général de Mac-Mahon. B. La présidence de Mac Mahon (1873-1876) de retour à l'ordre moral 1. Qu'est-ce que l'ordre moral ? ● Mac Mahon est le deuxième président de la République, c'est un monarchiste. L'ordre

finalement, ses pouvoirs deviendront minime et celui ci devra démissionner. Suite à la démission de Thiers, les légitimistes et les orléanistes réussiront à se mettre d’accord sur la personne du Comte de Chambord pour être au pouvoir. C'est donc Mac Mahon qui disposera du pouvoir. On arrive donc dans une république provisoire. On lui confie le pouvoir pour 7 ans. L’assemblé va organiser les pouvoirs de façon tel que ce soit le régime parlementaire qui puisse s’implanter. Avec ce gouvernement, le président

l’esprit républicain se diffuse dans la société française grâce à la sphère politique, à travers de grandes institutions sociales et le culte de lieux de mémoire républicains. I) L’esprit républicain doit d’abord s’imposer politiquement… (1870-1877) A) La lente diffusion de l’esprit républicain 1- Par le rapprochement de l’orléaniste Thiers et des républicains Elu à l’unanimité par l’Assemblée monarchiste comme chef de l’exécutif, Thiers s’engage en 1871 à travers

1791, la notion de régime parlementaire est négligée. Il n’y a pas deux éléments - la responsabilité politique du législateur ni de droit de dissolution. En 1814 et en 1830 les chartes vont admettre la notion de régime parlementaire. 1814: louis 16 1830: louis Philipe. Les deux pouvoirs législatif et exécutif auront des domaines d’action communs et puis ces deux chartes reconnaissent la responsabilité politique du gouvernement devant les chambres mais qui se joue aussi par le chef de l’état.

Document 2 : Adresse de la Chambre des députés en réponse au discours du trône du 2 mars 1830 (adresse des 221, 15 mars 1830) ;Document 3 : Sénatus-consulte du 21 mai 1870 fixant la Constitution de l’Empire ;Document 4 : M. Berthault, discours à l’assemblée nationale, J.O., 3 février 1875 ;Document 5 : La crise du 16 mai 1877 ; Document 6 : Compte-rendu des débats du Sénat, Le Temps , 22 avril 1896 ; Document 7 : Jean Casimir-Perier, « Sur la Constitution »

dans le même sens, l'Assemblée est en mesure de s'imposer. L'exécutif est rapidement mis dans l'impossibilité d'être autre chose que l'instrument de l'Assemblée. Thiers, désavoué, démissione le 24 mai 1873. Après la chute de Thiers et l'échec d'une tentative de restauration de la monarchie, Mac-Mahon est élu Président de la République. Cette présidence renforce à nouveau l'exécutif. La loi du 20 novembre 1873 lui confie le pouvoir exécutif pour 7 ans. L'exécutif est toujours provisoire mais il

au pouvoir exécutif. L'élément déclencheur de l'effacement presque total du président de la République fut la crise du 16 Mai 1877, suivie de la Constitution Grévy, pour conduire à une suprématie du parlement. A. La crise du 16 mai 1877 et la constitution Grévy. La crise du 16 mai 1877 marque le début de l'affaiblissement du Président de la République. Le Président Mac-Mahon, monarchiste, adresse au Président du Conseil Jules Simon une lettre désapprouvant sa politique. Le gouvernement démissionne

France. Après un grand débat entre les monarchistes orléanistes et les monarchistes légitimistes pour savoir qui du comte de Paris ou du comte de Chambord devait monter sur le trône, Mac-Mahon est placé au pouvoir pendant sept ans en tant que Président de la République à titre personnel. Les 24 et 25 février 1875 et le 16 juillet 1875, trois lois constitutionnelles sont adoptées afin d'organiser le régime politique de la France. Ces lois sont le fruit d'un compromis entre les monarchistes et les républicains

conséquences A) La crise du 16 mai 1877 Jules Simon, républicain, sera nommé président du Conseil en 1877. Du côté de la présidence, Mac Mahon se place en faveur d’un système dualiste, dans lequel les ministres auraient à la fois la confiance du Parlement, et celle du Président de la République. Le 16 mai 1877, face à la trop grande soumission du gouvernement (et donc du président du conseil) devant la majorité républicaine élue plus tôt à la Chambre des députés, Mac Mahon lui envoie une lettre de

campagnes votent donc monarchiste. Les monarchistes devraient élaborer une constitution pour rétablir la monarchie cependant le parti monarchiste est divisé : -Les légitimistes incarnations de la continuité avec l’ancien régime, descendants de Louis 16, Louis 18 et Charles 10. -Les orléanistes qui sont la branche moderne, les descendants de Louis Philippe : descendants de la révolution. Ils sont les représentants de la part libérale du camp monarchiste qui reconnait les acquis de la révolution française