Mac Mahon 16 Mai 1877

Républiques La troisième République La Constitution de la 3ème République est entrée en vigueur le 8 mars 1876. Il n’y a pas véritablement de Constitution en 1875, mais trois lois constitutionnelles qui se juxtaposent (24 et 25 février 1875 et 16 juillet de la même année). Les institutions de la IIIe République : • Un Parlement bicaméral - Une Chambre des députés élue (4 ans) au scrutin majoritaire à deux tours. - Un Sénat (9 ans) élus indirectement (collège électoral

Maréchal Patrice de Mac-Mahon à partir du 27 mai 1873. « En quoi l’ordre moral a-t-il favorisé l’instauration de la République ? » I Une tentative de restauration manqué (73-74) II L’évolution vers un régime républicain (74-79) III Une politique maladroite qui conduit à la République I) Une tentative de restauration manquée (73-74) -Sous la présidence de Mac Mahon – légitimiste -tendance à l'ordre moral - encouragement des valeurs religieuses. Lendemain de son élection, le 25 mai 1873, discours

prendre la parole à l’Assemblée. Le 24 mai 1873, Thiers, mis en minorité , est contraint de démissionner. Pourtant cet échec n’empêche pas les républicains de reporter toutes les élections partielles. C’est le maréchal de Mac Mahon qui prend la suite de Thiers à la présidence de la République. La différence est de taille, car Thiers était à la fois chef de l’Etat et chef du gouvernement, et dirigeait l’action des ministres. Suite à la désignation de Mac Mahon, l’exécutif devient bicéphale : le vice-président

royaliste. Certains monarchistes commencent alors à désespérer, et notamment le Président de la République Adolphe Thiers, qui semble se résoudre à une République. Ceci n’est pas du goût des monarchistes, qui le contraignent à démissionner dès le 24 mai 1873 par suite de la loi Constitution de Broglie. En effet, les monarchistes sont de plus en plus inquiets, car certes ils ont obtenus la majorité le 8 Février, mais toutes les élections complémentaires qui ont lieu ensuite donnent la victoire aux républicains

devant le Parlement, responsable devant le Président de la République. C’est la crise du 16 mai 1877 qui lèvera cette incertitude. Cette crise affrontera trois organes distincts, en la personne de Mac Mahon, président de la République, peu favorable à la République, la Chambre des députés, avec une majorité républicaine, et le Sénat, avec une faible majorité de conservateurs. La 16 mai 1877, le maréchal Mac Mahon s’adresse dans une lettre au président du Conseil, Jules Simon, dans laquelle il exprime

l’assemblée d’où l’élaboration de la Loi des trente (ou constitution de Broglie) le 13 mars 1783, destinée à éliminer Thiers. Contraint de démissionner le 20 novembre 1783, l’Assemblée nationale confie le pouvoir exécutif à son successeur, le maréchal Mac Mahon pour un mandat personnel de 7 ans. Le temps qui s’écoule va jouer en faveur de la république. Dans l’attente de la mort du Comte de Chambord (alors âgé) dont l’intransigeance empêche la restauration de la monarchie, adoption de l’amendement Wallon

et réélu le 4 avril. C’est à lui que revient la difficile gestion de la crise parlementaire du 16 mai 1877 provoquée par la démission de Jules Simon, républicain modéré, à laquelle l'a contraint le Président Mac-Mahon. Celui-ci nomme un gouvernement dirigé par Albert de Broglie. Mais la Chambre des députés adopte en réponse à son ajournement prévisible un manifeste signé par 363 de ses membres. Mac‑Mahon décide de la dissoudre. Or il est désavoué par l'élection à la nouvelle chambre d'une majorité

ne seront que difficilement respectées. Première faiblesse : le contexte. Tandis que la majorité royaliste qui espérait une restauration sentait que Thiers évoluait en faveur d’un régime Républicain, elle décide de le renvoyer le 24 mars 1873. Mac Mahon, royaliste affirmé lui succède pour un septennat présidentiel. Ce dernier dispose pour ainsi dire de l’exclusivité des pouvoirs de l’exécutif et peut dissoudre la Chambre des députés conformément à l’article 5 de la loi du 25 février 1875 (élue au

le 24 mai 1873 ; cette chute est le résultat d'une conjuration menée par le duc de Broglie. Thiers disait, un peu fat : « ils n'ont personne pour me remplacer ». Donc la majorité monarchique révoque Thiers et élit le Maréchal Mac Mahon comme président de la République le 24 mai 1873. Il déclare : « avec l'aide de Dieu [...] et l'appui de tous les honnêtes gens, nous continuerons l'œuvre du rétablissement de l'ordre moral dans notre pays. Paragraphe 2 : la présidence de Mac Mahon : 24 mai 1873 –

notamment plus le droit de se rendre à l’Assemblée. Ceci est qualifié par la personne de THIERS de « chinois » qui estime que ce gouvernement n’est pas fait pour lui et, après avoir été mis en minorité, il démissionne. Le même jour, l’Assemblée élit Mac-Mahon, ce qui dans les fonds des institutions politiques ne changent rien. Mais dans les fais, ceci provoque une transformation car l’homme est un orateur, on a donc, à l’époque, l’espoir qu’il laisse plus de place à ces ministres en tant que président