Lyrisme Impersonnel

poètes racontent leurs vies ou celles des autres ou encore inventent des histoires. Mais les écrivains décrivent aussi les personnes qu’ils rencontrent au fil de leurs vies et par-dessus tout expriment leurs sentiments, essentiellement à travers le lyrisme. L'art poétique est en général un ensemble de règles dont la finalité serait de produire la beauté, dans une œuvre d'art, principalement dans les ouvrages littéraires. Il est donc légitime de se demander dans quelle mesure l’écriture poétique est-elle

la mise en forme musicale de l’expression. A la lecture, on perçoit déjà la multiplicité des échos, des résonances d’un vers à l’autre, d’une strophe à l’autre. On retrouve en cela une des caractéristiques du lyrisme. Cependant, Verlaine invente un lyrisme original, un lyrisme impersonnel si on peut risquer cette expression paradoxale. En effet, le sujet de l’énonciation est absent du premier sizain qui évoque de façon allusive un cadre naturel. Le deuxième sizain prolonge l’indétermination de

siècle Courant littéraire qui débute en Italie puis se propage à l’ensemble de l’Europe : -Homme est placé au centre du monde Contrairement au Moyen Age (religion) -Redécouverte de l’Antiquité -Savoir encyclopédique mais Education aristocratique. Lyrisme : Registre littéraire où l’auteur dévoile ses sentiments (tristesse, mélancolie, amour …) Issu de la lyre d ’Orphée qui suite à la mort de son amante joua de la lyre (instrument à corde à l’origine de la guitare) Cette musique était si triste que

spiritualité et l'aspiration au sacré (trouver dans la religion des réponses au mal du siecle et aux incertitudes de l'existence) et enfin l'exotisme et le rêve (amour des voyages, surtout en Orient, en Italie et en Amérique). On note aussi la présence du lyrisme, traduit par l'expression des sentiments intimes à la première personne avec intensité. Le poème "Demain dès l'aube..." tiré des Contemplations de Hugo dépeint très bien cela. Le romantisme s'achèvera vers 1860, malgré la présence de romantiques "tardifs"

adopte le rôle de l’émetteur grâce aux possessifs « me » et « le mien » aux vers 5, 6 et 8, puis passe au « nous » envisageant un avenir pour le couple. Dans la troisième strophe, Ronsard aborde la question de l’amour en général et use de tournures impersonnelles : « il faut » vers 9 et « celui qui » vers 10. Enfin dans le deuxième tercet, il exprime à nouveau son cas avec le « je » répété deux fois au vers 14. Le poète varie aussi sur les modes et temps verbaux qui progressent au cours du sonnet. Il alterne

v 13 et 14 avec la présence du « me » ou du « j » Le lecteur assiste donc à une sorte de conversation amoureuse, un discours galant du poète à sa belle, mais il s’agit d’un amour de convention. 2 – Un lyrisme impersonnel : On constate d’ailleurs que le lyrisme qui insuffle le poème est impersonnel, surtout dans les trois premières strophes : - ce que confirme le recours au présent de l’indicatif à valeur de vérité générale comme dans le v 3 « L’on s’abîme en amour aussi bien qu’en la mer » , un vers

la mise en forme musicale de l’expression. A la lecture, on perçoit déjà la multiplicité des échos, des résonances d’un vers à l’autre, d’une strophe à l’autre. On retrouve en cela une des caractéristiques du lyrisme. Cependant, Verlaine invente un lyrisme original, un lyrisme impersonnel si on peut risquer cette expression paradoxale. En effet, le sujet de l’énonciation est absent du premier sizain qui évoque de façon allusive un cadre naturel. Le deuxième sizain prolonge l’indétermination de la

maître, la femme, le valet ; deux monde s’y confrontent : celui du pouvoir et celui des serviteurs et où les rôles s’inversent comme dans sa pièce Ruy Blas. Chef de l’école romantique, Victor Hugo est, à la fois poète lyrique, épique et engagé. Son lyrisme est varié ; il a chanté l’amour, la famille, les enfants, la patrie…etc. Rénovateur de la poésie française du XIXe siècle, Hugo a introduit beaucoup de couleurs et d’images et a utilisé un vocabulaire très riche. Le chef du romantisme a considéré

Le mouvement s'appuie sur trois idées : La religion du beau : ils prônent l'art pour l'art, la poésie n'est plus considéré somme un divertissement. Le lyrisme impersonnel : l’impersonnalité et le refus du lyrisme sont liés, en effet, l’impersonnalité signifie le non-emploi de « je ». De cette impersonnalité résulte un refus du lyrisme évident car sans « je », il n'y a plus de sentiments personnels. ( ≠ romantisme) Le culte du travail : Pour atteindre la perfection, la poésie s'appuie sur des

valeur universelle. Le lyrisme requiert la fonction injonctive du langage : le locuteur peut s’adresser à lui-même ; interpeller l’être aimé ; ou parler au lecteur, à l’humanité, à Dieu) • Les thèmes lyriques Ils sont variés et touchent la sensibilité individuelle : la vie amoureuse, le temps, la patrie, l’espérance, la politique, la nature, le religieux DIVERSITE LYRIQUE • Les variantes du lyrisme - le lyrisme impersonnel, le je est souvent absent mais