Lolf Parlement

Le parlement dans le nouveau constitutionnalisme en Afrique. Essai d’analyse compar´ ee ` a partir des exemples du B´ enin, du Burkina Faso et du Togo Kossi Somali To cite this version: Kossi Somali. Le parlement dans le nouveau constitutionnalisme en Afrique. Essai d’analyse compar´ee a` partir des exemples du B´enin, du Burkina Faso et du Togo. Law. Universit´e du Droit et de la Sant´e - Lille II, 2008. French. <tel-00288063> HAL Id: tel-00288063 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00288063

très divers, on a tout essayé. Caractéristiques : instabilité constitutionnelle. En 58 on a retenu ça pour donner une stabilité à notre régime. Instabilité jusqu’au parlementarisme  (principe qu’un gouvernement ne s’exerce qu’avec la confiance du parlement, sans cela pas de représentation de la majorité du peuple). Ce principe s’impose au 19e siècle (différentes dates notamment avec l’orléanisme : mode de gouvernement qui implique qu’il ai le soutien de la majorité parlementaire et de l’état). Conceptions

monarchie quelque peu différente de la précédente. Ce n’est plus la lignée des Bourbons car le roi sur le trône, c’est Louis Philippe d’Orléans. La Charte n’est pas octroyée, mais elle est établie à la suite d’un accord entre le Roi et le Parlement. On ne parle plus de Roi de France, mais de Roi des français. Le drapeau redevient tricolore (1814 : retour au drapeau blanc pour symboliser la monarchie). La souveraineté nationale fait son retour. C’est sous ce régime, que le régime parlementaire

du chef du gouvernement français de l'époque pierre PFIMLIN. Le président de l'époque COTY adresse un message au parlement et propose la candidature du général De Gaulle pour reprendre la présidence du conseil. A ce stade tout ce passe dans le respect des textes de la IVe république, c'est seulement un changement de gouvernement. De Gaulle propose un gouvernement investit par le parlement le 1er juin 58 par 329 vois pour contre 224. De Gaulle fait voter les pleins pouvoirs et les obtient par l'assemblée

permettant de contrôler et de maîtriser le pouvoir financier. De même, toujours dans ce pays, la démission du gouvernement dans les 3e et 4e Républiques, si elle était souvent consécutive à la motion de censure, s’expliquait aussi, parce que le parlement a eu à modifier substantiellement, totalement ou partiellement le projet de budget qui lui est soumis. Elle s’expliquait encore parce que les parlementaires ont refusé de voter le budget ou l’ont voté à une faible majorité. Refuser le vote du budget

autorité, s'émancipe et devient un véritable pouvoir compensant quelque fois une responsabilité politique défaillante comme en témoigne l'affaire dite « du sang contaminée » en 1992 et usant parfois de son pouvoir normatif pour se poser en rivale du Parlement dans la détermination de l’intérêt général. Le rôle régulateur du juge ne peut être aujourd'hui ignoré. A tel point que l'on peut se demander si la véritable séparation des pouvoirs n'est pas aujourd'hui entre le pouvoir politique et le pouvoir

ministres, qui n’ont pas d’existence indépendante, mais ont un pouvoir de contreseing (incohérence). Le président : dirige la politique nationale, participe à procédure législative, dirige l’administration fédérale, par l’intermédiaire des ministres. Le Parlement peut déléguer le pouvoir législatif au président, tout en contrôlant l’usage. En particulier, le président peut adopter des mesures provisoires en cas d’urgence, ou en cas de besoin de sauvegarde d’un intérêt particulièrement important. Emprunté

conditions prévues par la loi les collectivités territoriales s'administrent librement. -1- Les collectivités territoriales ne disposent pas d'un pouvoir législatif, le législateur ne peut pas leur déléguer de pouvoir législatif, le seul apte est le Parlement qui est le législateur national et que toute autre situation serait contraire à la constitution. Le conseil constitutionnel dans une décision de 2002 s'est prononcé sur le statut de la Corse à laquelle on a essayé de donner un statut particulier

diversement contrôlée, le contrôle est soutenu et très diversifiée. 1) le contrôle de l’administration par les autorités politiques. L’administration st d’abord contrôlée par le Parlement (députés sénateurs) qui décident par le vote du budget, les dépenses et les recettes de l’administration. Le Parlement à une commission de finance, celle-ci exerce, le contrôle l’administration en surveillant l’exécution de ce budget. Les parlementaires peuvent aussi, si les circonstances l’imposent, constituer

entravé 10 Sous-section 1 : la structure gouvernementale 10 Sous-section 2 : le statut gouvernemental 10 Sous-section 3 : les ministres administrateurs 10 Sous-section 4 : le fonctionnement du gouvernement 10 Titre VIII : le statut encadré du Parlement – articles 24 à 33 11 Chapitre 1 : le bicaméralisme maintenu 11 Section 1 : l'histoire du bicaméralisme explique sa survie 11 Sous-section 1 : les grandes étapes 11 Sous-section 2 : l'attachement attesté au bicaméralisme 11 Section 2 : les fondements