Litanies des saints

allusion à l'éternité. «Moi, pauvre pécheur, ce n'est pas mon cas : faute de boire pour la soif du moment, je préviens celle à venir, vous saisissez? Je bois pour les soifs de demain. Je bois éternellement» (p. 77)Traduction maladroite d'un adage de Saint Augustin. «Mon âme s'enfuira vers quelque mare aux grenouilles: l'âme n'habite jamais en un lieu sec» (p. 77)Evocation de la création divine. «Dieu tout-puissant a fait les planètes, et nous, nous faisons les plats nets» (p. 83) Chapitre 6. Comment

2Dissertation d’histoire : Se préparer à l’au-delà dans un temps de malheurs (XIVème-XVème siècle) De nombreuses œuvres d’arts réalisées aux XIVème et XVème siècles traduisent une représentation de plus en plus fréquente de l’au-delà par les fidèles. Ainsi est peinte en 1424 la Danse macabre du cimetière des Innocents à Paris qui constitue la première « danse macabre » ; une farandole de squelettes qui entraîne les Hommes, membres du clergé et laïques, riches

jeune ». C'estune transition vers la jeunesse du poète.· + continuité thématique dans le poème : reprise à la fin du poème sous une autre forme du thème religieux abordé dès les premiers vers. Souvenirs des années 1892-1895 (6eme à la 3cme au collège Saint Charles de Monaco) : souvenirs de piété v.27+ de l'amitié avec René Dalize (mort à la guerre en 1917, Apollinaire lui dédie les Calligrammes). Rappel du goût de l'interdit, caractéristique de l'enfance : ne se manifeste pas ici par une farce de collégien

à l'éternité. « Moi, pauvre pécheur, ce n'est pas mon cas : faute de boire pour la soif du moment, je préviens celle à venir, vous saisissez ? Je bois pour les soifs de demain. Je bois éternellement » (p. 77). Traduction maladroite d'un adage de Saint Augustin. « Mon âme s'enfuira vers quelque mare aux grenouilles : l'âme n'habite jamais en un lieu sec » (p. 77). Evocation de la création divine. « Dieu tout-puissant a fait les planètes, et nous, nous faisons les plats nets » (p. 83). Chapitre

conscience et l’anéantissement de l’individu. La femme est un paradis artificiel. La femme est une image dégradée de l’idéal. L’ivresse qu’elle proportionne est la plus dangereuse de toute. L’écriture du Spleen de Paris témoigne le côté obscur. Les litanies à Satan est une messe rouge pour tous les maudits. La maladie et l’amour, un fantôme allégories de la puissance destructrice du temps. Le temps devient l’objet d’une espérance et d’une solution. L’image de la mort transfigure l’image maudite de

de Balzac, ne remet pas en cause ces principes : « Les Sociétés n'existent que par la hiérarchie. » Au sommet, se trouve Louis XVIII, un survivant du XVIIIe siècle, libéral et indulgent, à l'humour caustique. La noblesse de Cour, résidant faubourg Saint-Germain, est représentée par M. de Lenoncourt. Sa femme est hautaine, sèche, pleine de morgue. Ces grands seigneurs ont retrouvé en un clin d'œil terres, pensions, charges : « Le coup de baguette de la Restauration s'accomplissait avec une rapidité

et sa consolation, me mettant ainsi dans sa sphère, sur sa ligne ou plus haut ? Cette pensée m'éleva soudain à des hauteurs éthérées. Puis de grands événements arrivèrent à Clochegourde. Le comte reçut le brevet de maréchal de camp, la croix de Saint-Louis, et une pension de quatre mille francs. Le duc de Lenoncourt-Givry, père de la comtesse, fut nommé pair de France, recouvra deux forêts, reprit son service à la cour, et sa femme rentra dans ses biens non vendus qui avaient fait partie du domaine

à l'éternité. « Moi, pauvre pécheur, ce n'est pas mon cas : faute de boire pour la soif du moment, je préviens celle à venir, vous saisissez ? Je bois pour les soifs de demain. Je bois éternellement » (p. 77). Traduction maladroite d'un adage de Saint Augustin. « Mon âme s'enfuira vers quelque mare aux grenouilles : l'âme n'habite jamais en un lieu sec » (p. 77). Evocation de la création divine. « Dieu tout-puissant a fait les planètes, et nous, nous faisons les plats nets » (p. 83).   Chapitre

par quelques images fulgurantes, mis en pièces le vieux monde : ses duperies, ses lâchetés ou ses trahisons, Rimbaud fait entendre dans la joie comme dans l’ironie, dans la douleur comme dans la colère, un chant vif et fier, non pas hymne, mélopée, litanies mais élans irrépressibles, bonds, qu’ils élève au-dessus des ruines. Les Mains de Jeanne-Marie Jeanne-Marie a des mains fortes, Mains sombres que l’été tanna, Mains pâles comme des mains mortes, - Sont-ce des mains de Juana ? Ont-elles pris les crèmes

l'oralité. L'une donnera lieu au Talmud ; l'autre au Zoharet et à la Kabbale. Dans la tradition islamique : la shari'âh : la Loi révélée dans son aspect moral et rituel renvoyant à la "guerre sainte" extérieure et la haqîqah : l'interprétation symbolique du Koran : le soufisme (taçawwuf); renvoyant à la "guerre sainte" intérieure. Dans la tradition chinoise : le confucianisme : Kong-tseu ; d'ordre moral et social et le taoïsme : Lao-tseu : Tao-Te-King : l'identification au Principe par le "non-agir". Dans