Libre-Esprit

du monde, le moyen d’expression de l’esprit absolu est « l’effectivité spirituelle dans son emprise totale d’intériorité et d’extériorité ». Les esprits des peuples particuliers sont bel et bien effectifs : leur liberté est leur essence, leur monde est celui de la nécessité présente. Ils ont conscience d’eux même, cela est leur objectivité, leur esprit objectif. Cette nécessité objective n’existe pas seulement comme immédiate, prenant le négatif comme extérieur. La négativité est une totalité relationnelle

déterminations posées par les circonstances. Quand un homme allègue qu'il a été entraîné par des circonstances, des excitations, etc., il entend rejeter, pour ainsi dire, sa propre conduite hors de lui-même; il se réduit ainsi à l'état d'être non-libre, purement naturel, alors que sa conduite, en vérité, est toujours sienne, non celle d'un autre ni l'effet de quelque chose d'extérieur à lui. Les circonstances ou mobiles n'ont jamais sur l'homme que le pouvoir qu'il leur accorde lui-même. » Introduction

toute obéissance. Les contraintes seraient vues alors comme des barrières, des freins à une libre expression de la pensée. Mais il peut paraître nécessaire que les contraintes existent pour que la liberté de penser puisse s’exprimer sans pour autant nuire à l’autre ? Une fois libre, est-on nous capable d’être autonome et de nous fixer nos propres barrières à la réflexion ? Est-il suffisant d’être libre de penser pour avoir pour autant une imagination infinie ? I) L’imagination que nous donne

l'essence), "il est conscient, mais il est aussi l'objet de la conscience" en outre "l'esprit est conscient que dans la mesure où il est conscient de soi" il considère toute chose comme une partie de lui même et se prend donc pour objet, de ce fait "il est libre" (ce qui est d'ailleurs une de ses propriétés et qui permet toutes les autres). Il se définit en opposition à la matière. L’esprit porte un intérêt à tout ce qui peut le définir ainsi il recherche constamment a se définir lui même. L'homme est mu par

de l’émotionnel. Enfin ne perdons pas de vue qu’« autrui » est par définition un autre « moi », un sujet conscient et libre ayant droit au respect ; c’est pourquoi il serait choquant de prétendre « forcer » son goût ou son jugement. Peut-on amener autrui à partager un jugement de goût en matière d'esthétique et en matière artistique ? Si ce jugement est par nature personnel et libre, avons-nous le droit de vouloir influencer autrui ? Ne devons-nous pas simplement essayer de le comprendre et, à défaut

qui pourraient submerger notre volonté [l'usage de notre liberté]. Afin de voir si cette menace est réelle, nous examinerons la liberté, la société et le bonheur. L’inconscient, qu’on le voie au travers de Leibniz ou de Freud, pose le problème du libre-arbitre. Dans les « Nouveaux essais sur l’entendement humain », Leibniz présente la notion de petite volition, de micro-désirs dirions-nous aujourd’hui. Inventons un exemple actuel : un jeune homme tombe amoureux en mars mais se rappelle qu’il avait

mai 1778 à Paris est, un écrivain philosophe Appartenant au Mouvement des Lumières. Le jeune Arouet fut placé à l’âge de dix ans au collège des jésuites, où il se fît remarquer pour son gout de l’élude. Les Révérends étaient impressionnés par son esprit précoce. C’est après sa sortie du Châtelet que le jeune Arouet échangea son nom de famille contre celui de Voltaire, c’était le nom d’une terre appartenant à son père. Il débuta dans la carrière littéraire par la tragédie d’Œdipe (1718) qu’il venait

I. LE TITRE. Le titre du roman est tiré du latin Ingenuus qui signifie au premier sens: être né libre et au second: naïveté, innocence et ignorance. Il illustre le personnage principal en le caractérisant moralement. L'Ingénu est celui qui est libre de toutes contraintes, franc et honnête. Il incarne la bonté de l'homme non corrompu par la société. II. LE RESUME. Un jeune Huron, appelé l'Ingénu en raison de sa naïveté face au monde occidental, arrive en France à l'époque du règne de Louis

à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens. Des petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains : car, si elle était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié 2 – -Condorcet : Réflexions sur l'esclavage des Noirs, 1781. « Mes frères, le même esprit, la même raison, les mêmes vertus. » Mes amis, Quoique je ne sois

En effet, ceux-ci sont réorganisés autour de problématiques scientifiques, car l’enfant doit acquérir un savoir «  positif » (influencé notamment par la philosophie d’Auguste Comte et de sa dialectique des trois « états » ) qui puisse forger son esprit vers une réflexion autonome qui lui permette, à long terme, de devenir un électeur bien plus « efficace ». Les cours « d’instruction morale et civique » vont dans le même sens, car ils transmettent l’idéal de la patrie et forment de futurs «  citoyens