Levi Strauss Race Et Histoire

de cet esprit, et on peut juger objectivement de sa valeur eu égard à sa position dans ce processus. Ainsi, Hegel dira de la culture indienne qu’elle s’est moins développée que la culture occidentale car elle n’a pas pris l’habitude de noter son histoire. Il voit également dans les cultures africaines subsahariennes – relativement mal connues encore à l’époque – un moment premier de la conscience, qui reste attachée à la nature et à la spontanéité et qui ne s’est pas encore élevée à la réflexivité

Réflexions sur l’éducation, Vrin, 1966. Lévi-Strauss, C., Race et histoire, Gallimard (Folio), 1971. Locke, J., Lettre sur la tolérance. Marx, K., Manifeste du parti communiste. Nietzsche, F., Par delà le bien et le mal, 10/18, 1963. Packard, V., L’homme remodelé, Calman-Levy, 1978. Pascal, B., Les pensées. Rousseau, J.-J., Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Rousseau, J.-J., Émile, ou De l’éducation. Russ, J., Histoire de la philosophie, Hatier, 1985. Sartre

| |Perspectives d’études |Genre (roman / article scientifique) et registres ( polémique ) | |complémentaires |Histoire littéraire (Les Lumières) | | |L’éloge et le blâme ( plaidoyer et réquisitoire de la vie naturelle) | |

la pensée scientifique. Comme lui, il pense que l’individu doit s’épanouir dans un groupe, d’où la nécessité d’organisation rationnelle de la société, qui doit permettre une convergence entre épanouissement personnel et justice sociale. Claude Lévi-Strauss (1908) précisera plus la pensée des structuralistes, se démarquant du positivisme en plusieurs points : alors que pour les positivistes, l’humanité marche vers une unité harmonieuse, les structuralistes ne voient que des différences, qui sont écrasées

que l’histoire ? (différents sens) - « raconter une histoire » : restituer un fait (ou plusieurs), faire le récit de faits réels ou imaginaires. - histoire collective ou individuelle :renvoie au passé de l’ê h. - l’Histoire désigne l’ensemble des événements vécus par un peuple, une nation, une société. L’histoire naturelle est une science qui date du XIXème (contient les histoires de la nature, des espèces vivantes) ≠ Histoire. - histoire : matière connaissance historique. Etude de l’Histoire

portes ; de ses enfants et de ses domestiques, quand il ferme ses coffres à clef. » • Kant – Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique – 4ème proposition (insociable sociabilité). • Lévi-Strauss – Race et Histoire – chap.3 « L’éthnocentrisme ». • Sur ce point également, n’importe quel texte traitant d’un génocide est utilisable : Primo Levi – Si c’est un homme ; Robert Antelme – L’espèce humaine ; Jean Hatzfeld – Une saison de machettes, etc…

précédée d'une « opération d'analyse délimitant les objets de la future comparaison ». Mais pour mener à bien cette comparaison, il faut faire appel à des notions qui ont été systématiquement étudiées par H. Taine, promu « héritier de Mme de Staël » : la race, le génie ou l'esprit, mieux « la psychologie des peuples » (cités par J. Texte). Et celui-ci n'hésite pas à proclamer que « la littérature est, avant tout, un problème d'ethnographie » et qu'il y a des variétés d'hommes comme il y a des variétés de

certains cas, il est interdit de critiquer sous peine de censure, d'emprisonnement ou de morts. C'est pourquoi, ces auteurs passent par une histoire pour critiquer leurs sociétés et donc éviter la censure ou les représailles. Pour terminer, nous allons parler du relativisme culturel. Levi-Strauss par exemple adopte la position du relativisme culturel dans Race et Histoire. C'est le fait d'estimer qu'il est préférable de s'abstenir de juger. Pourquoi devrons-nous juger notre culture ? N'est-il pas préférable

« le sentiment de l’humanité, c’est-à-dire celui d’une compassion tendre, active, pour tous les maux qui affligent l’espèce humaine » ou « philanthropie universelle », et la défense des « intérêts de l’humanité entière sans distinction de pays, de race ou de secte » [p. 230]. Cette humanité voit ses droits inscrits dans « la nature », par des « droits naturels ». Mais où trouver une source de légitimation de même niveau que « le droit divin » installé si ce n’est dans cet autre quasiabsolu : « la

plaisir à flouer ceux qui s'enorgueillissent d'en façonner le sens»! Dans La plaisanterie, ce sont bien «les facéties du destin» qui l'emportent sur les blagues et les manigances de Ludvik, un héros dont Milan Kundera s'attache à «démonter les histoires qu'il se raconte» avec un humour qui ébranle les certitudes. Ivan Grigoriévitch, le héros de Tout passe,  roman "testamentaire" de Vassili Grossman, se retrouve, lui, plongé dans un «long destin carcéral» pour avoir fait l'éloge de la liberté! Et