Les Tragiques Vers 372 408

fondamentaux de la phénoménologie, le terme grec « courant » d’Ckstatikpn signifie « le fait de sortir-de-soi-même » (das Aus-sich-heraustreten)3. Les eksta- ses de la temporalité constituent, pour le Dasein, une perpétuelle sortie de lui-même, une projection vers l’avenir, un retour sur ce qu’il a été, et une rencontre auprès de l’étant. Le Dasein n’est pas « d’abord » enfermé en lui- même, à l’image de la monade de Leibniz, pour sortir « ensuite » au-dehors, mais il est toujours déjà au-dehors, éclaté dans

celui-ci, moyennement enthousiasmé, a dit à Maeterlinck : « Très bien, votre Massacre des Innocents. Mais tout ce réalisme trop solide ne vous convient pas. De la musique avant toute chose ! Votre voie est ailleurs ! »24. Cette autre voie le conduirait vers le symbolisme. Paul Gorceix y voit néanmoins déjà les débuts du symbolisme : « Et pourtant à y regarder de plus près, ce récit réaliste enferme déjà les germes de l’idée de destin, ce fatum inexorable, qui va devenir la clef de voûte du premier théâtre

Quatre vents de l’esprit / présentation Jean Delabroy. – 1985. – 1524 p. IV. La Fin de Satan. Toute la lyre. Dieu. Les Années funestes. Dernière gerbe. Océan vers. Le Verso de la page / présenté par Bernard Leuilliot. – 1986. – 1192 p. Océan Océan : Océan prose. Philosophie prose. Faits et croyances. Moi, l’amour, la femme. Philosophie vers. Plans et projets / texte établi par René Journet. – 1989. – 589 p. Chantiers Reliquat de « Notre-Dame de Paris ». Suite de « Châtiments ». La Fin de Satan (fragments)

Quatre vents de l’esprit / présentation Jean Delabroy. – 1985. – 1524 p. IV. La Fin de Satan. Toute la lyre. Dieu. Les Années funestes. Dernière gerbe. Océan vers. Le Verso de la page / présenté par Bernard Leuilliot. – 1986. – 1192 p. Océan Océan : Océan prose. Philosophie prose. Faits et croyances. Moi, l’amour, la femme. Philosophie vers. Plans et projets / texte établi par René Journet. – 1989. – 589 p. Chantiers Reliquat de « Notre-Dame de Paris ». Suite de « Châtiments ». La Fin de Satan

parole réinventée à la littérature………………………………………... Chapitre II : Sur les traces d’Ulysse…………………………………………….. 113 I. L’Odyssée de Baldassare…………………………………………………………….. I.1 : Le voyage en mer…………………………………………………………………... I.1.a : La mer comme élément tragique……………………………………………….. I.1.b : Dissolution, introspection, reconquête de soi…………………………………. I.2. :Le retour à Ithaque/Gênes………………………………………………………. I.2.a : Douleur et enseignement de l’exil………………………………………………. I.2.b : Terre promise……………………………………………………………………

l’intérêt documentaire (page 34) l’intérêt psychologique (page 48) l’intérêt philosophique (page 63) la destinée de l’œuvre (page 67) l’étude d’un passage (page 72) Bonne lecture ! Résumé Première partie Chapitre I : Un lundi de février 1865, vers trois heures du matin, un homme arrivait à Montsou, l’une des mines du nord de la France et, dans la nuit, découvrait une fosse. Il conversait avec un charretier de cinquante-huit ans à qui il confiait qu’il s’appelait Étienne Lantier et qu’il était

troisième lieu se trouve la confrontation elle-même de l'homme et du monde, confrontation qui est « déchirement » [60], « divorce » [61], « fracture » [62], « lutte sans repos » [63]. Elle crée « la passion essentielle de l'homme déchiré entre son appel vers l'unité et la vision claire qu'il peut avoir des murs qui l'enserrent » [64]. Mais où se situe l'absurde ? Dans le monde, dans l'homme ? Non, dans leur confrontation. 2. La confrontation dans l'absurde Retour à la table des matières

au long de cette aventure, famille, amis et gens de passage : j’aime vos rêves. À l’expérience littéraire, de Nietzsche, des commentateurs et des autres. dumas-00611512, version 1 - 26 Jul 2011 4 Sommaire 1ère partie : La conception tragique du rêve............................... 12 dumas-00611512, version 1 - 26 Jul 2011 CHAPITRE I : L’ART ET LE REVE DU SPECTATEUR ..................................... 13 CHAPITRE II : LA FORCE ACTIVE DU REVE, L’ARTISTE CREATEUR ........... 29 CHAPITRE

troisième lieu se trouve la confrontation elle-même de l'homme et du monde, confrontation qui est « déchirement » 60 , « divorce » 61 , « fracture » 62 , « lutte sans repos » 63 . Elle crée « la passion essentielle de l'homme déchiré entre son appel vers l'unité et la vision claire qu'il peut avoir des murs qui l'enserrent » 64 . Mais où se situe l'absurde ? Dans le monde, dans l'homme ? Non, dans leur confrontation. 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 MS 113. « Le sentiment de l'absurde n'est

l’intérêt philosophique (page 63) la destinée de l’œuvre (page 67) l’étude d’un passage (page 72) Bonne lecture ! Résumé Première partie Chapitre I : Un lundi de février 1865, vers trois heures du matin, un homme arrivait à Montsou, l’une des mines du nord de la France et, dans la nuit, découvrait une fosse. Il conversait avec un charretier de cinquante-huit ans à qui il confiait qu’il s’appelait Étienne Lantier et qu’il était