Les Tonneaux Platon

de l’Homme à la connaissance Lectures analytiques Texte 1 : Pantagruel, Rabelais Pantagruel étudiait fort bien, vous comprenez pourquoi, et profitait de même, car il avait de l'entendement à tour de bras et autant de mémoire que douze barriques et tonneaux d'huile. Et pendant qu'il demeurait en ces lieux, il reçut un jour des lettres de son Père de la manière suivante. « (…) Mais encore que mon feu père chéri Grandgousier a déployé tous ses efforts à ce que je profite en tout talent et savoir politique

grecque et romain. Les traditions se sont perdues ainsi que les textes, de même que les textes philosophiques et les textes de lois. La société médiévale ne sait rien du théâtre de l’antiquité, mis à part quelques savants qui connaissent l’existence de Platon et d’Aristote, mais ils ne connaissent malheureusement pas leurs textes. La tradition de la pensée grecque et latine est donc extrêmement lacunaire et en particulier pour ce qui est de la tradition théâtrale. L’origine du théâtre médiéval est

Socrate ...la plus intelligente est celle qui sait qu 'elle ne sait pas... 8. Athènes ... à la place des ruines s'élevaient plusieurs hauts édifices... 15 25 37 44 58 65 75 92 12 LE MONDE DE SOPHIE SOMMAIRE 13 9. Platon ... une nostalgie de retrouver la vraie demeure de l'âme... 10. Le chalet du major ... la fille dans le miroir cligna des deux yeux... 11. Aristote ...un homme d'ordre méticuleux fait le ménage dans nos concepts... 12. L'hellénisme ... une étincelle

qui par nature échappe à toute interprétation... 65 7. Socrate ...la plus intelligente est celle qui sait qu 'elle ne sait pas... 75 8. Athènes ... à la place des ruines s'élevaient plusieurs hauts édifices... 92 12 LE MONDE DE SOPHIE 9. Platon ... une nostalgie de retrouver la vraie demeure de l'âme... 99 SOMMAIRE 13 20. Locke ... aussi vide et nue qu 'un tableau noir avant l'entrée du professeur... 290 10. Le chalet du major ... la fille dans le miroir cligna des deux yeux... 115

précieux trésor ? Le mari cependant évitait une dépense et jouissait de l’illusion de son épouse qu’il s’était attachée tout autant que s’il lui avait offert un cadeau coûteux. Y a-t-il une différence, à votre avis, entre ceux qui dans la caverne de Platon admirent les ombres et les simulacres des différentes réalités, pourvu qu’ils ne désirent rien d’autre et ne soient pas mécontents d’eux-mêmes, et d’autre part le sage sorti de la 8 caverne et contemplant la vraie réalité ? Si le Mycille de Lucien

me fais des objections à moi-même, puis je tente de lever ces objections, etc… C’est comme cela que l’on trouve un chemin qui progresse. Penser, c’est cela, « un dialogue de l’âme avec elle-même qui se produit sans le secours de la voix », dixit Platon (Théétète). Par exemple, si mon bonheur c’est satisfaire tous mes désirs, alors je peux désirer des choses qui sont contraires à mon devoir, comme le meurtre. Donc, il faudrait répondre non. Mais en même temps, on peut dire que certains réussissent

Il s'était fait des ennemis irréconciliables des sophistes, des orateurs, des poètes, qui enseignaient dans les écoles, et même de tous les précepteurs qui avaient soin des enfants de distinction. Il avoue lui-même, dans son discours rapporté par Platon, qu'il allait de maison en maison prouver à ces précepteurs qu'ils n'étaient que des ignorants. Cette conduite n'était pas digne de celui qu'un oracle avait déclaré le plus sage des hommes. On déchaîna contre lui un prêtre et un conseiller des cinq-cents

rejettent tout ce qui peut rappeler le Moyen Age, et critiquent la trop grande puissance de l’Eglise. Ils sont passionnés par les textes antiques latins et grecs qui se répandent grâce à l’imprimerie. Les humanistes étudient particulièrement Aristote et Platon. En effets, leurs textes sont des symboles de perfection de la philosophie et sont donc traduit en français. Les humanistes souhaitent tout connaitre dans tous les domaines de la connaissance : philosophie, sciences, mathématiques, géographie, histoire

de mort. Et c'est un empire aussi froid, aussi dur que s'il était exercé par la matière inerte. L'homme qui se trouve partout le plus faible est au cœur des cités aussi seul, plus seul que ne peut l'être l'homme perdu au milieu d'un désert. Deux tonneaux se trouvent placés au seuil de Zeus, Où sont les dons qu'il donne, mauvais dans l'un, bons dans l'autre… A qui il fait des dons funestes, il l'expose aux outrages ; L'affreux besoin le chasse au travers de la terre divine ; -9- Il erre et ne

hommes, sur l’humble origine de la royauté, sur la faiblesse de ce pouvoir devant la volonté populaire, il en est de tout-à-fait métaphysiques, et qui offrent une grande force et une grande hauteur d’expression. Dans un passage où Jean de Meun traduit Platon, il exprime ainsi comment Dieu embrasse d’un regard unique les trois formes du temps, le passé, le présent et l’avenir. Dieu voit, dit-il, La triple temporalité Sous un moment d’éternité. Ceci est tout simplement sublime. Parmi les recueils de