Les Représentations De Lorenzaccio

faire jouer les drames romantiques, ex Lorenzaccio de Musset. b) Des indications scéniques succinctes Ex : Jusqu’au 18ème siècle les didascalies sont uniquement externes et quasiment absentes des pièces. Importance du texte et choix des vers dans les tragédies classiques comme celles de Racine. c) La nécessité de susciter des émotions par la parole EX : les récits d’actions dans le théâtre classique (mort d’Hippolyte dans Phèdre). II. La représentation comme création a) Le sens des scènes

voies majeures pour aborder une pièce de théâtre, soit en tant que spectateur, soit en tant que lecteur. La représentation consiste à présenter une pièce de théâtre une nouvelle fois, avec entre autre, des transformations éventuelles entre plusieurs représentations, ce qui la rend unique. En introduisant la pièce aux yeux des spectateurs, elle la rend vivante et actuelle. Chaque représentation est alors une recréation de la pièce par le metteur en scène, créant un lien entre les spectateurs et les

Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours I) Les genres du théâtre 1) La tragédie - Inventée par les grecs (Eschyle, Sophocle et Euripide), définis par Aristote dans Poétique. -La tragédie classique (XVIIème) : 5 actes, action issue de l’histoire ou de la légende, personnages illustres, termine par la mort, régie par la

être appréciée ? N'y a-t-il pas d'inconvénients ? Dans un premier temps, nous verrons qu'elle permet une meilleure compréhension du texte; puis dans un second temps, qu'une pièce de théâtre est aussi une oeuvre littéraire. Tout d'abord, la représentation rend le texte plus plaisant. Les acteurs, par leur voix, modifient à leur guise la façon dont les répliques seront perçues par les spectateurs. Une longue tirade semble l'être beaucoup moins lorsqu'elle est prononcée par un acteur. Il en est

suffisante pour l'apprécier ou s'il est nécessaire d'assister à sa représentation pour qu'elle prenne toute sa valeur? Dans un premier temps, nous nous interrogerons pour savoir si la lecture d'une œuvre théâtral peut satisfaire amplement son lecteur, dans un deuxième temps, nous verrons que la représentation du texte est bénéfique pour apprécier cette pièce, puis nous terminerons en démontrant que la lecture du texte, associée à sa représentation peuvent se compléter. La lecture d'un texte théâtral nous

la littérature autour du 1828/29. Il ne tarde pas à publier ses premiers recueils de vers, ainsi que des pièces dont l'ambiguïté les destine à la lecture plutôt qu'à la représentation scénique. À la fin de l’année 1834, il enrichit son théâtre avec le drame historique Lorenzaccio, puis du Chandelier, l’année suivante. Lorenzaccio, surtout, marque le point culminant de sa créativité artistique. Dans ses œuvres, son exploration de l'âme et des rapports entre les deux sexes, menée avec une fausse désinvolture

dénonciateur de la mondanité et de l’hypocrisie, s’entiche d’une coquette. De plus, nous découvrons l’univers personnel d’un auteur, dans une pièce ou dans l’ensemble de son œuvre : nous remarquons que le conflit entre pureté et débauche qui partage Lorenzaccio s’exprime dans Les caprices de Marianne par la dualité des cousins : Octave et Coelio. Ensuite nous sommes sensibles au style : aux maximes cornéliennes, a la mélodie de l’alexandrin racinien, aux métaphores filles de Musset, aux jeux verbaux d’Ionesco

romantiques, ex Lorenzaccio de Musset. b) Des indications scéniques succinctes Ex : Jusqu’au 18ème siècle les didascalies sont uniquement externes et quasiment absentes des pièces. Importance du texte et choix des vers dans les tragédies classiques comme celles de Racine. c) La nécessité de susciter des émotions par la parole EX : les récits d’actions dans le théâtre classique (mort d’Hippolyte dans Phèdre). II. La représentation comme création a) Le sens des scènes donné par leur représentation Ex :

spectateur par l’auteur dramatique et le dramaturge est essentielle. Dans quelle mesure le spectateur est-il donc partie prenante de la représentation théâtrale ? À quel moment faut-il faire intervenir ce témoin ? Est-il seulement une chambre d’enregistrement ? Peut-on imaginer des représentations sans public ? Quelle différence existe-t-il entre une vraie représentation et un spectacle filmé ? Toutes ces questions renvoient au rôle que le spectateur est appelé à tenir dans la création théâtrale, à la

seraient destinées à la lecture, et non pas à la représentation. Il choisit de publier ses pièces dans La revue des deux mondes, avant de les regrouper dans un livre nommé Un spectacle dans un fauteuil. Il y eu une première livraison en 1832, contenant 3 poèmes, d'un drame : La coupe et les lèvres, d'une comédie : A quoi rêvent les jeunes filles? Et d'un compte oriental. Il publia une deuxième livraison comprenant Les caprices de Marianne, Lorenzaccio, On ne badine pas avec l'amour et une nouvelle