Les Objectifs Du Romancier

Fiche de révision de la lecture analytique n°2 : Le Roman comique de Paul Scarron Introduction : Paru en 1651, l'extrait est l'incipit du roman Scarron ( 1610 – 1660) utilise la comédie, vers burlesque et les parodies d’épopées. Son objectif : démystifier les traditions littéraires et il se moque des procédés d'écriture stéréotypés. Titre surprenant (un roman ne peut pas être comique à l'époque) et aspect oxymorique du titre : reprend un genre qui est à la mode, mais le transforme en version

paraîtra donc abstraite et sans « vie », s'identifier à lui serait impossible (comme dans Oscar Pill de Eli Anderson). L'auteur peut tout aussi bien avoir délibérément choisi de placer le personnage au second plan, il n'est plus que l'instrument du romancier pour le message qu'il veut faire passer au lecteur. Par exemple dans Les choses, Georges Perec se concentre sur l'aspect des objets entourant les personnages, on donnait la description de l'aménagement de l'appartement de rêve de ces derniers

chose qui existe réellement par quelque chose qui n’existe pas ». C'est sous le patronage de cette citation qu'Albert Camus a décidé d'écrire La Peste. Né en 1913 en Algérie Française, Camus est l'un des plus grands auteurs français du XXème siècle. Romancier, dramaturge, journaliste, il est un véritable auteur engagé. En 1957, il reçoit le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre, mais surtout La Peste, étant l'un de ses romans ayant connu le plus de succès. Ecrit en 1947, l'histoire se

scientifique, mais vous êtes comme les autres, un romancier qui se croit scientifique mais qu'en fait n'en ai même pas un soupçon. A la fin de votre livre, le lecteur n’a rien appris sur le message que vous lui aurez voulu lui transmettre. Pire, vous lui avez donné une image fausse de votre soi-disant réalité car dans votre roman ça ne l'est pas par exemple avec la famine des ouvriers, ils sont payés, à eux de gérer leurs dépenses! Vous, le petit romancier qui se prend pour un grand scientifique, vous

essentiel de la représentation romanesque. La description va alors s'attacher à des détails extérieurs (gestes, attitudes des personnages, habits et modes d'être, décors...) qui peuvent paraître à première vue insignifiants mais dans lesquels le romancier découvre un sens caché, une "harmonie" qui révèle l'intériorité masquée des personnages. Stendhal met quant à lui l'accent sur la dimension explicative du comportement des personnages (en particulier dans le Rouge et le Noir) : il analyse les

n’est jamais gratuit ou fortuit. En effet, toute description et toute évaluation prend son sens chez Dib, où rien n’est dit, rien n’est annoncé par pur hasard, car tout est porteur de signification. Philippe Hamon a eu raison d’affirmer que « tout romancier est un encyclopédiste du normatif »[2]. C’est donc à travers une description détaillée et précise à la façon balzacienne, que les premières lignes de ce prologue donne à lire un paysage campagnard près de Tlemcen. En fait, la description

26 ans, ce jeune homme encore inconnu qui a vécu la misère ne tient pas à demeurer dans l’ombre de ce grand débat sur l’art. Comme il l’écrit en 1865 à son ami Valabrègue, la défense des jeunes peintres et de Manet en particulier sert plusieurs objectifs : « J’ai un double but, celui de me faire connaître et d’augmenter mes ventes. » Le succès ou plutôt le scandale ne se font pas attendre et Zola, renvoyé du journal L’Événement (où il travaillait depuis quelques mois), publiera ses articles sous

une fiche d'identité très précise. Chez Balzac il faut étudier les lieux en rapport avec les personnages car il étudie l'homme selon les circonstances et le milieu dans lequel il évolue. -Il faut préférer le réel au romanesque -Le romancier doit être objectif -Il doit avoir recours à une documentation qui légitime l'authenticité de l'œuvre -La science est considérée comme une méthode d'approche -L'écriture réaliste valorise les descriptions et l'adoption du point de vue omniscient

courant littéraire. 18ème siècle La littérature d'idées est illustrée notamment par Montesquieu (Lettres persanes (1721), Voltaire (romans philosophiques comme Zadig, 1747 ou Candide,1759), Diderot ou Rousseau que l'on découvre aussi comme romanciers aux côtés de Prévost, Bernardin de Saint-Pierre, Laclos ou Sade alors que le théâtre retient en particulier Marivaux et Beaumarchais. Les Lumières : Ils contestent la monarchie absolue en revendiquant un contrat social comme fondement de l’autorité

monde. 1. Si le roman est une œuvre littéraire, il peut aussi être considéré comme une façon d’explorer à la fois l’homme et ses multiples facettes, ainsi que le monde. Ainsi chaque roman constitue-t-il de façon implicite ou explicite, et pour le romancier de façon consciente ou inconsciente, une «!vision du monde!», ce que l’on appelle en allemand une «!Weltanschaaung!» (c’est un terme de philosophie). Toute théorie, philosophique ou scientifique, possède une «!vision du monde!». Or, sans avoir recours