Les Morales Du Conte Les Fées

Bruno Betteheim spécialiste des contes de fées. « Les personnages des contes de fées ne sont pas ambivalents, il ne sont pas à la fois bons et mauvais, comme nous le sommes tous dans la réalité. » Tout conte appartient au genre de l’apologue (court récit en prose ou en vers qui contient une morale. Apparu dès l’Antiquité) Mots qui désignent interlocuteurs : La Bête : « le monstre » l.1, « pauvre monstre » l.21, « pauvre bête » l.25 La Belle : toujours désignée par « la Belle » qui est une

narratif simple et une vision extrêmement manichéiste du monde, le conte, dont l'implication argumentative peut sembler moindre à cause des éléments merveilleux qui y sont incorporés (animaux doués de parole, sorcière, magie...) n'en possède pas moins une portée morale. Celui de La petite sirène par exemple, écrit par Anderson et qui conte l'aventure tragique d'une sirène amoureuse d'un homme, enseigne aux jeunes auditrices des valeurs morales dès leur plus jeune âge ou, en d'autres termes, l'adage bien

fable et le conte La fable est un court récit écrit plutôt en vers qu’en prose et ayant un but didactique. Elle se caractérise généralement par l’usage d’une symbolique animale, des dialogues vifs, et des ressorts comiques. La morale est, soit à extraire de l’implicite du texte, soit exprimée à la fin ou, plus rarement, au début du texte. Les fables les plus caractéristiques comportent une présence animale qui remplace l homme. La forme de conte la plus connue est celle du conte merveilleux.

Les deux premiers textes proposés ont du conte merveilleux. Les extraits proposés en sont la preuve. Le texte 1, est un extrait du premier chapitre de Micromégas, le texte 2 est un extrait du chapitre III de Zadig. Ces deux extraits ont été écrit par Voltaire, philosophe des lumières au XVIIIème siècle. Il conviendra donc, de montrer que ces deux extraits font parti du conte merveilleux par leurs caractéristiques. La forme du conte, qui est un récit agréable à lire est le contraire d 'un récit

genre : conte merveilleux Auteur : Mme Leprince de Beaumont introduction : Mme Leprince de Beaumont (1711-1780) est une romancière, qui écrit des contes merveilleux à vissée didactique. Elle a etait gouvernante pendant 17 ans. Ces récits étaient pour elle un moyen agreable de dispenser un enseignement moral aux enfants dont elle avait la garde. C'est un apologue, avec une morale à la fin qui est amenée par differentes peripeties qui mettent en place sa justification.La leçon finale

Esope écrivait des fables, dont certaines ont été reprises par Phèdre au Ier siècle, puis par La Fontaine ou encore Anouilh au XXème siècle. Les fables ont ainsi survolé et survécu aux époques. La Fontaine clôture « Le Pouvoir des fables » par cette morale : « Le monde est vieux, dit-on : je le crois, cependant Il le faut amuser encor comme un enfant. » Rousseau semble lui n'accorder que peu d'importance aux fables : « Émile n'apprendra jamais rien par cœur, pas même des fables, pas même celles de

Introduction : Charles Perrault publie ses "contes" pendant la période classique où les contes de fées sont particulièrement appréciés car ils permettent une double lecture, une destinée aux enfants pour leur apprendre une morale et une autre pour les adultes car l'on trouve beaucoup de passages ironiques et de sous-entendus. Cette oeuvre s'inscrit dans l'objet d'étude sur l'argumentation et plus précisément sur l'apologue. Les "contes" de Charles Perrault sont écrits en 1687. Dans cette période

nouvelle" la fable est un court récit écrit en vers ou en prose ayant une visé didactique. Elle utilise le plus souvent des animaux. Pour La Fontaine la fables est composé en deux parties le corps qui correspond au récit et l'âme qui renvoit à la morale. La maxime est un jugement d'ordre général, volontiers moralisateur. La maxime est proche de la sentence, de la pensée et de l'aphorisme. Elle consiste à dire le maximum de choses avec le minimum de mots. Il a souvent été considéré comme le fleuron

1. Les personnages Dans <les Fées> de Charles Perrault, il y a, comme dans tous les contes traditionnels une héroïne, la cadette. Elle est donc décrite comme une belle jeune fille pleine de qualité morale. Il y a également un être imaginaire, la fée. Les personnages sont divises en deux catégories : les gentils (la cadette, le prince) et les méchants (la sœur, la mère). Le cadre est présente brièvement : on sait seulement que l’héroïne vit avec sa mère et sa sœur. 2. La structure Ce texte suit la

rouge 2 A) Les versions orales 2 B) La version de Charles Perrault 3 1) De la petite fille du village au Petit Chaperon rouge 3 2) Lorsque je me promenais dans les bois 4 C) La version des Grimm 9 D) Les versions d’aujourd’hui 11 ANNEXE 1 - Conte de la mère-grand (version nivernaise) 12 ANNEXE 2 – Le Petit Chaperon Rouge (version de Charles Perrault) 14 ANNEXE 3 – Le Petit Chaperon rouge (version des frères Grimm) 17 INTRODUCTION Qui ne connait pas l’histoire de cette