français
« Les personnages des contes de fées ne sont pas ambivalents, il ne sont pas à la fois bons et mauvais, comme nous le sommes tous dans la réalité. »
Tout conte appartient au genre de l’apologue (court récit en prose ou en vers qui contient une morale. Apparu dès l’Antiquité)
Mots qui désignent interlocuteurs :
La Bête : « le monstre » l.1, « pauvre monstre » l.21, « pauvre bête » l.25
La Belle : toujours désignée par « la Belle » qui est une caractéristique physique.
La bête, répétition qui permet d’insister sur son apparence, ses différences physique, sa ‘’stupidité’’.
Opposition : antithèse avec son apparence différente des hommes mais son aspect intérieure est comme celui des hommes : « bonté » l.4.
« Elle est si bonne » l26 : l’apparence physique ne reflète pas l’aspect intérieur d’une personne. Comme King Kong, ils ont une part d’humanité en étant des bêtes.
« Si laide » l.26 adverbe d’intensité. Grâce au « si » l’adjectif « laide » est intensifié.
« Si bonne » l.26
Antithèse qui remet en cause la loi de l’apparence. La Belle montre la dualité de la Bête
Morale : ne pas se fier aux apparences. C’est une morale implicite.
Caractéristique du monstre :
Ligne 2 : « Ceci est à vous » ; générosité. « J’aurai du chagrin » ; sensibilité.
Ligne 7 : « J’ai le cœur bon » ; tendresse
Ligne 14 : « Je vous suis bien obligé » ; humilité
Ce sont des qualités morales. La démarche de la Belle nous pousse à faire comme elle. A ne pas avoir de préjugés
« Le pauvre » ; « tristement » registre pathétique.
Conclusion : Cet objet d’étude nous conduit à réfléchir sur l’Homme dans sa relation avec l’autre. La Belle se préoccupe de l’autre, elle a un aspect exemplaire. La Belle est un idéal : Honnête, modeste, sensible, ouverte d’esprit. Avec ces qualités elle échappe aux aprioris.