Les Hérétiques Et Le Clergé

des païens et prêtres. 392 ap. J-C : Théodose interdit le paganisme dans l’Empire, destruction des Temples. IIème siècle : Différenciation apparait entre les Chrétiens (laïcs et clercs) III et IVème siècle : Imposition d’une hiérarchie dans le clergé 325 ap. J-C : Concile de Nicée qui établit que Jésus est Dieu et Homme. 381 ap. J-C : Concile de Constantinople qui fixe la croyance en la Trinité (Dieu est le père, le fils et le Saint Esprit) IVème siècle : Affirmation de la primauté de Rome

d'accéder à Dieu sans l'intermédiaire des textes sacrés ou du clergé. Le doute lui étant insupportable, sa foi en Dieu n'est pas issue de la raison comme celle des autres déistes de son siècle, mais vient de ce qu'il ressent, des sentiments intimes. Dans une vision qui se veut optimiste, il considère les malheurs des hommes comme nécessaires à l'harmonie universelle et se console par la croyance en l'immortalité. Bien que perçu comme un hérétique par les protestants et les catholiques, Rousseau se dit

Turkestan), convertis à l’Islam vers la fin du Xème siècle par des missionnaires sunnites, d’abord mercenaires au service de principautés iraniennes puis maîtres du Khorossan, libèrent le calife abbasside de Bagdad de la tutelle des vizirs persans hérétiques (= chiites) (1055)). Tughril-Beg (petit-fils de Seldjouk) reçoit titre de sultan (dc pouvoir au nom de l’Islam et au service du calife) dont mission = faire triompher orthodoxie sunnite. Fin XIème siècle, Empire seldjoucide s’étend de Iran à Syrie

retrouve l’agitation. Le parlement veut juger le prince. De Retz se rend compte que la reine l’a dupé. Février-mars : la noblesse provinciale se réunie et réclame des états-généraux (consultation des 3 ordres du royaume) avec l’appuie de l’assemblée du clergé qui remet en question le don gratuit (impôt déguisé) Février 1651 : libération des princes, exil de Mazarin (Bruhl) La foule fait irruption dans le palais et défile devant le lit du roi (humiliation) Mazarin continue plus ou moins à gouverner. La

l’Eglise catholique. Au XVIe siècle, beaucoup de chrétiens estiment que l’Eglise ne remplit plus son rôle : le clergé s’enrichit et s’éloigne de l’idéal de pauvreté prêché par Jésus. Les membres de l’Eglise sont souvent jugés ignorants et indignes. Beaucoup d’Européens ont l’esprit troublé suite aux nombreuses guerres du Moyen Age, à l’obscurantisme installé par le clergé, la peste et la famine. Le rôle de l’Eglise est remis en cause et de nombreux fidèles critiquent ses « abus ». En

immédiatement sa proposition. Ceux qui défendent cette théorie attachent peu de prix aux bienfaits. L'histoire regorge d'exemples de vérités étouffées par la persécution : Les opinions religieuses : La persécution a marché partout, sauf là où les hérétiques formaient un parti trop puissant pour être efficacement persécutés : Le christiannisme ne s'imposa que parce que les persécutions restèrent sporadiques, de courte durée et séparées par de longues intervalles de propagande quasi libre. Le plus

tragiques de peste ou de famine, les cérémonies s’assombrissent : la ville entière prie, accepte les mortifications, la pénitence, pour faire venir la pluie ou le vent chasseur de germes. VII. L’éducation L’enseignement dépend du clergé. Les maîtres, petits et grands, sont de cures, des abbés ou des moines. Les élèves vont à l’école comme on va à l’église, et les mots qu’ils apprennent sont ceux de la messe ou de l’Évangile. Les riches qui ont les moyens de faire des études plus

les années 1560.II/ UNE SOCIÉTÉ D’ORDRES : LES FONDEMENTS IDÉOLOGIQUES DE LA HIÉRARCHIE SOCIALE La société d’ordre est un héritage du Moyen Âge. La société est divisée en trois ordres, états fortement hiérarchiques. Au sommet, il y a le clergé (« ceux qui prient »). Puis, il y a la noblesse (« ceux qui combattent »). Ce sont les ordres privilégiés : ils bénéficient de libertés, de franchises, d’immunités de toutes natures. Enfin, il y a le tiers-état (« ceux qui travaillent »). Le tiers-état

un certain succès. Au-delà de ce clivage, il y a une dimension politique. Aux Pays-Bas (Hollande, Belgique sans Liège et nord de la France actuels), Charles Quint, qui est catholique, domine et fait tout pour lutter contre le protestantisme. Les hérétiques sont exécutés. → Une révolte a lieu sous le règne de son fils, Philippe 2. C’est une guerre civile entre protestants et catholiques. → La scission des Pays-Bas a lieu. On repousse les protestants jusqu’en Hollande. En 1520 en France, le protestantisme

le droit de repousser de nouveaux confrères et d’expulser les indignes. Outre les conditions légales d’admission au serment il fallait qu’il lui paraisse digne de cet honneur au point de vue du rang social. Ainsi ils repoussent les notaires, les hérétiques et les taverniers. De plus, la plupart des barreaux exigent un revenu rentier minimum. Par exemple, 700 livres par an à Dijon au XVIIIe. On peut voir à travers l’admission à l’ordre qu’il forme un vrai corps uni et autonome, il s’autogère. Cependant