Les Euménides

question ». Dans l’Orestie, les conflits sont représentés par l’ancienne justice des Erinyes et la nouvelle justice des Dieux Olympiens. La tragédie contient en son sein l’angoisse des tensions/contradictions entre l’ancien et le nouveau (dans les Euménides). I) L’Agamemnon L’histoire des Atrides (descendante de Atrée) commence avec Tantale (fils de Zeus et d’une nymphe) est le père de 3 enfants : Pélops, Niobé, Brotéas. Pélops épouse Hippodamie et a eu 2 fils : Atrée et Thyeste. Egisthe est le fils

descendit courageusement au Tartare dans l'espoir de la ramener. A son arrivée dans le monde des enfers, non seulement il charma le passeur Charon, mais aussi le chien à trois têtes Cerbère et les trois Juges des Morts, ainsi que les Euménides par sa musique plaintive. (Les Euménides aussi appelées « déesses infernales » sont des divinités persécutrices). Il adoucit à tel point le cruel Hadès, le Dieu du monde des morts, qu'il obtint sa permission de ramener Eurydice dans le monde des vivants. Hadès n'y mit

jardinier. En fait, le jardiner existe déjà dans la pièce d’Euripide. Il est un laboureur auquel on a marié Électre. o Trois personnages à part : les Euménides, le mendiant, la femme Narsès qui ne jouent aucun rôle dans le déroulement de l’histoire. Leur présence apparaît plutôt symbolique. • Quelle pourrait être la fonction de ces personnages ? o Euménides => leur croissance suggère qqch de monstrueux. Semblent n’avoir pour fonction que de se moquer, de caricaturer mais en même temps leurs propos sont

aussi de défendre le souverain Bien. Pour Eschyle, Athéna incarne cette puissance supérieure, et par sa décision d'acquitter Oreste du meurtre de Clytemnestre dans les Euménides, elle réussit à ramener l'ordre dans le monde terrestre et ramène même l'ordre dans le monde des dieux en transformant les Erinyes haïes de tous, en Euménides, déesses bienveillantes et priées à Athènes. Il semble que nous devons nous inspirer d'une telle justice, une justice du cœur, mais capable de faire respecter ces décisions

exister. En faisant revivre des momies, il efface la frontière qui sépare la mort de la vie. Dans l’univers fantastique de Jean Ray, tout peut revenir, tout peut se recomposer, voilà pourquoi dans les sombres couloirs de Malpertuis se promènent les Euménides et la Gorgone qui ont pris de nouveau une forme humaine. Ce temps cyclique permet alors le retour des divinités antiques dans Malpertuis. Le temps est bouleversé aussi car Cassave vit anormalement longtemps et les recherches qu´il fait représentent

après la guerre est assassiné par son épouse, Clytemnestre, et par son amant, Égisthe. Les Choéphores : Instruit par sa sœur, Électre, du meurtre de son père, Agamemnon, Oreste exerce sa vengeance en tuant Clytemnestre et Égisthe. Les Euménides : Après le meurtre de Clytemnestre et d’Égisthe, Oreste, en proie au remords, a trouvé refuge à Delphes, dans le temple d’Apollon où les Érinyes, les déesses chargées de punir ceux qui ont violé les lois du sang, l’ont poursuivi. Lavé de sa souillure

justice comme un simple moyen et enfin comment la justice peut être pensée comme un moyen de notre puissance. On s’appuiera notamment sur certaines Pensées de Pascal ainsi que ses Trois discours sur la condition des grands ; sur Les Choéphores et Les Euménides d’Eschyle et sur Les raisins de la colère de John Steinbeck. Le fait que la plupart des hommes aiment dans la justice le bien relatif n’implique pas qu’elle ne soit pas aussi un bien en soi que certains recherchent aussi. Jim Casy l’illustre

emboîtement des niveaux de l’illusion : par exemple, dans Electre de Giraudoux, le jeu de mise en scène des Petites Euménides qui s’amusent à endosser le rôle de Clytemnestre et d’Oreste à la fin de l’acte I, permet la découverte des véritables intentions de Clytemnestre. A la scène précédente, Clytemnestre, à visage découvert, se fait passer pour une mère affectueuse, mais les Euménides, masquées, montrent la manipulation de la mère : l’objet scénique du masque n’est plus un déguisement et une illusion

comme étranger ou a la l66 et l90. Les petites filles : trait de caractère péjoratif « ces menteuses » l11, par un lien de filiation l86 « mes sœurs » associé à des insectes « les mouches » l89. L114 on apprend leur vraie identité : les petites Euménides. Elles sont complémentaires, leurs voix individuelles n’en forme en fait qu’une. Elles inventent à mesure exprimant leur ignorance et leur imagination active, leur donnant un statut extraordinaire. Leur construction de phrases est familière. Elles

particulier les tribunaux publics ainsi que l’isonomie, c'est-à-dire une loi pour tous. On parle de la démocratie Athénienne. (de ce fait, le procès d’Oreste reflète le fonctionnement de la loi athénienne du Ve siècle) Entre les Choéphores et les Euménides, il y a un passage qui rend bien compte de cette justice. En effet, l’on passe d’une justice vengeresse exercée par l’individu (justice individuelle privée) qui a pour conséquence la mort et l’enchaînement des morts (justice sans fin où les Erinyes