Les Euménides

le reste de la pièce. I) Les personnages 1)Les Euménides -Ouvrent la pièce > rôle important dans l’intrigue -Ne sont pas nommées comme telles dès le début : « petite fille ». C’est le jardinier qui explique leur présence et les nomme : l134 à 140 : « On ne sait qui elles sont. Elles circulent depuis deux jours dans la ville sans amis connus, sans famille ! Si on leur demande qui elles sont, elles prétendent s’appeler les petites Euménides. Et l’épouvantable est qu’elles grandissent, qu’elles

avant J.-C., Eschyle compose et fait jouer sa trilogie de l’Orestie ( trois pièces traitant le même thème). La première tragédie évoque le meurtre du roi (Agamemnon), la seconde la vengeance (Les Choéphores) et la troisième le châtiment du fils (Les Euménides).Le sens du sacré parcourt l’ensemble de l’oeuvre. C”est un ordre d’Apollon qui conduit le bras meurtrier d’Oreste. Vers 415 avant J.-C., Sophocle reprend le sujet dans Electre, mais il le conçoit très différemment. C”est lui qui fait de la jeune

la pièce. I) Les personnages 1)Les Euménides -Ouvrent la pièce > rôle important dans l’intrigue -Ne sont pas nommées comme telles dès le début : « petite fille ». C’est le jardinier qui explique leur présence et les nomme : l134 à 140 : « On ne sait qui elles sont. Elles circulent depuis deux jours dans la ville sans amis connus, sans famille ! Si on leur demande qui elles sont, elles prétendent s’appeler les petites Euménides. Et l’épouvantable est qu’elles grandissent, qu’elles

“Électre” (1937) Drame en deux actes Acte I Scène 1 : À Argos.Le Jardinier, renseigne un Étranger, Oreste, qui arrive, accompagné des 3 Euménides. On y apprend le prochain mariage d'Électre et on découvre que l'Étranger-Oreste connaît le palais d'Agamemnon dans les jardins duquel doit avoir lieu la cérémonie. Scène 2 : Arrivent le Président et sa femme Agathe, cousins éloignés du Jardinier qui viennent s'opposer au mariage. Le Président justifie sa décision en livrant son interprétation

Il commente les paroles et les actions des personnages. Il est l’interlocuteur des protagonistes Egisthe et Electre qu’il guide et éclaire dans la voie qui les mène à la réalisation de leurs destins réciproques.), les Euménides (Elles remplacent le rôle des Chœurs. Les Euménides sont les divinités de la vengeance, petites filles au début de la pièce, sont de la taille d’Electre à la fin. Elles représentent le destin en marche.), le personnage d'Egisthe, le personnage d'Agathe et son rôle, la dimension

crime. L’histoire de cette famille est racontée dans l’Orestie, qui est une trilogie dramatique, créée par Eschyle en 458 av. J.-C.. Cette oeuvre, se divise en trois tragédies centrées sur la dynastie des Atrides: Agamemnon, Les Choéphores et Les Euménides. L’Orestie raconte l’histoire des descendants d’Atrée, sur qui pèse une malédiction depuis leur ancêtre Tantale. Ce Tantale aurait immolé (sacrifice religieux) son fils Pélops pour le servir en repas aux dieux, mais ils le ressuscitèrent pour

po rai re ment (par ex. Électre et le Jar - di nier, au commen cement de la pièce, ou Électre et Égisthe, à la fi n). On compte trois couples, un duo et un qua tuor, ce der nier pou vant aussi se rame ner à un duo puisque les petites Euménides, bien que trois, ne consti tuent qu’une même fi gure tri plée. Les couples – Électre et Oreste : le frère et la sœur (enfants de Clytemnestre et d’Agamemnon), ils sont aussi sym bo li que ment mari et femme (I, 7), défi ni ti ve ment

collectivité, sait parfois prendre le pas sur la justice ? Pourrait-elle légitimer le crime? Considérons trois œuvres de notre programme qui, chacune, évoquent le crime: les deux dernières pièces de la tragédie L'Orestie, à savoir Les Choéphores et Les Euménides d'Eschyle, et Les Raisins de la colère de l'américain John Steinbeck ; elles nourriront notre réflexion pour montrer d'abord que sans conteste, l'homicide perturbe la vie du groupe et est à ce titre puni ; mais nous montrerons que simultanément,

Égisthe, puis Clytemnestre. Enfin, Les Euménides montre Oreste harcelé par les Érinyes, qui le persécutent pour avoir tué sa mère, bien que ce meurtre ait été commandité par les dieux. Mais grâce à l'intervention d'Athéna, Oreste est finalement absout à Athènes, par le tribunal de l'Aréopage, qui remplace la notion de vengeance, typique des temps de barbarie, par celle, plus civilisée, de justice civique. Quant aux Érinyes, elles deviennent les « Euménides », c'est-à-dire les « Bienveillantes » ;

perfectionnisme d’une justice humaine ? Un horizon idéal ne pouvant être atteint par la société ? Alors à quoi bon servirait-elle ?! Nous tenterons de répondre à cette problématique en s’appuyant sur les œuvres au programme, notamment Les Choéphores et les Euménides d’Eschyle, les Pensées de Pascal et Les Raisins de la colère de Steinbeck . Cela revient à comprendre dans un premier temps l’aspect transcendant de la justice absolue pour ensuite déduire qu’elle ne pourrait être parfaitement appliquée dans une