Les Effares

signaler un autre cas particulier d'hyperbate qui procède par « renversement total » (selon l'expression de Molinié) en faisant précéder le sujet d'une apposition ou d'une qualification. On en trouve un bel exemple dans le poème de Rimbaud « Les Effarés » qui commence ainsi : « Noirs dans la neige et dans la brume / Au grand soupirail qui s'allume, / Leurs culs en rond, // À genoux, cinq petits, - misère ! – Regardent le boulanger faire / Le lourd pain blond. » De nombreuses autres ruptures syntaxiques

avec la religieuse qui vient faire la quête. La tragédie, elle cherche à nous émouvoir : comme dans l’0euvre Ruy Blas de Victor Hugo. Dans le dénouement de la pièce, nous nous retrouvons avec Don Salluste qui va être tué par Ruy Blas sous les yeux effarés de la Reine, car celui-ci voulait lui imposer un chantage pour se venger de cette dernière et la déshonorer en la prenant en flagrant délit avec Ruy Blas. Au même moment, la Reine apprend que Ruy Blas n’est pas L’homme qui prétend être, que c’est

Submergée par le chagrin, Junie se réfugie chez les vestales. Narcisse tente de la retenir et se fait lyncher par les Romains. Agrippine lance des imprécations contre son assassin de fils. Néron récuse le crime. Agrippine ne sent plus en sécurité et est effaré lorsqu’elle comprend la vraie nature de son fils. Néron se rend compte que ses sentiments pour Junie surpassent le simple désir. Dépassé par l’ampleur de ses crimes et couvert de honte, il veut mettre fin à ses jours. Burrhus soupire : «Plût aux

groupe De gamines avec leurs chapeaux déformés. Dehors, le froid, la faim, et puis l'homme en ribote: C'est bon. Encore une heure ; après, les maux sans nom ! -Cependant, alentour, geint, nazille, chuchote Une collection de vieilles à fanons: Ces effarés y sont et ces épileptiques, Dont on se détournait hier aux carrefours, Et, fringalant du nez dans des missels antiques, Ces aveugles qu'un chien introduit dans les cours. Et tous, bavant la foi mendiante et stupide, Récitent la complainte infinie

complémentaire n°3 Depuis six mille ans la guerre Plait aux peuples querelleurs, Et Dieu perd son temps à faire Les étoiles et les fleurs. Les conseils du ciel immense, Du lys pur, du nid doré, N'ôtent aucune démence Du coeur de l'homme effaré. Les carnages, les victoires, Voilà notre grand amour ; Et les multitudes noires Ont pour grelot le tambour. La gloire, sous ses chimères Et sous ses chars triomphants, Met toutes les pauvres mères Et tous les petits enfants. Notre

de longs sanglots. Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos; Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent Puis dans la nuit tranquille où la campagne dort, un cri d'amour monta, si terrible et si fort Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers Un lien nous tenait, l'affinité des chairs Guy De Maupassant Interprétation: Dans l’affinité des chairs, l’auteur décrit la femme sous sa forme physique. Ce poème considéré comme

qui laisse de mauvais souvenirs à l’adulte qu’est devenue annie ernaux ; mais un enfant peut aussi et surtout souffrir de conditions de vie particulièrement misérables comme le sont décrits ces pauvres petits dans le poème d’arthur rimbaud « les effarés » en 1870. mais le sujet est toujours d’actualité, des millions d’enfants dans le monde, en particulier dans les pays d’afrique centrale , souffrent de malnutrition ou sous nutrition et d’analphabétisation sans même avoir un entourage familial sur

médecine. - Je le suivais, il le faut ET NOX FACTA EST-HUGO Victor I Depuis quatre mille ans il tombait dans l'abîme Il n'avait pas encor pu saisir une cime, Ni lever une fois son front démesuré. Il s'enfonçait dans l'ombre et la brume, effaré, Seul, et derrière lui, dans les nuits éternelles, Tombaient plus lentement les plumes de ses ailes. Il tombait foudroyé, morne silencieux, Triste, la bouche ouverte et les pieds vers les cieux, L'horreur du gouffre empreinte à sa face livide

s'encanaille ! Le bonhomme Corneille, humble, se tenait coi. Alors, brigand, je vins ; je m'écriai : Pourquoi Ceux-ci toujours devant, ceux-là toujours derrière ? Et sur l'Académie, aïeule et douairière(5), Cachant sous ses jupons les tropes(6) effarés, Et sur les bataillons d'alexandrins carrés, Je fis souffler un vent révolutionnaire. Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire. Plus de mot sénateur ! plus de mot roturier ! Je fis une tempête au fond de l'encrier, Et je mêlai, parmi les

Un vagabond heureux Enfin, Rimbaud se décrit comme un vagabond dans ce sonnet - Il y a présence du thème du manque « poche crevées » « trouées » « souliers blessés » « unique culotte » « paletot idéal » et la présence du mot trou comme dans les effarés. De plus, « mon auberge était à la Grande-ourse », cela suggère qu'il n'a pas de toit, il dort à la belle étoile. Enfin, il n’a pas de famille « Petit Poucet rêveur » - Cependant, ce manque lui procure du bonheur car cela entraîne une liberté totale