Les Chaises Didascalies

« Monsieur de Cyrano n'est pas là », « Il ne viendra pas », « Pas de Cyrano »... Jusqu'à son apparition par synecdoque, faisant entrer son corps en scène par morceau successifs, à travers les didascalies : « une voix au milieu du parterre », « une canne au bout d'un bras », avant qu'il ne « surgisse, debout sur une chaise, les bras croisés, le feutre en bataille, la moustache hérissée, le nez terrible » (v. 189). Les réactions à son égards sont alors sans appel : « stupeur », puis « silence » (v. 227), devant

où il y écrivit à onze ans ses premiers poèmes, un scénario de comédie et un « drame patriotique ». Il obtint ensuite sa naturalisation juste après la guerre. Il écrivit de nombreuses œuvres, dont les plus connues sont La cantatrice chauve, Les Chaises ou bien encore Rhinocéros. C’est un représentant du théâtre de l’absurde, tout comme Beckett. Tous les deux dénoncent l’absurdité du monde et des comportements. Dans Rhinocéros, Ionesco a choisi le registre comique qui est aussi un registre de l’absurde

la littérature. Tout d'abord par le texte en lui même, la mise en page avec les répliques espacées pour bien les voir et le nom des personnages devant pour bien les dissociées. Ensuite le lecteur peux s'apercevoir tout au long de sa lecture des didascalies qui sont des notes ou un paragraphe, rédigé par l'auteur à destination des acteurs ou du metteur en scène, donnant des indications d'action, de jeu ou de mise en scène. Elle permet de donner des informations, notamment, sur le comportement, l'humeur

Quelles questions pose-t-elle au niveau de la représentation théâtrale ? Séance 1 : La scène d'exposition Problématique : En quoi cette scène d'exposition étonne-t-elle ? Objectifs : Étudier une scène d'exposition. Analyser l'importance des didascalies Support : Œuvre + Manuel p 206/207 Biographie p 628 à recopier. Biographie : Eugène Ionesco, 1909 – 1994 Écrivain et auteur dramatique français d'origine roumaine, Eugène Ionesco est le chef de fil du théâtre de l'absurde qui s'est opposé

jouée pour par exemple prouver que cette pièce est toujours d’actualité. Ainsi, Chereau dans son interprétation de Phèdre mélange l’antique et la modernisme. Nous y retrouvons alors les colonnes, typiques de l’architecture de la Grèce antique et des chaises métalliques qui au contraire révèlent la modernité. Cette cohabitation de décors variés crée quelque chose de très original, favorisant l’identification des personnages. Le lieu où évoluent les personnages sur scène est tout aussi important que leurs

meubles : Arlequin argue qu’il n’a pas besoin de plus d’une chambre, qu’il ne trouvera pas de valet plus fidèle que lui-même, qu’en guise de carrosse, la nature (« un équipage que ma mère m’a donné ») la bien pourvu et qu’un lit, une table et des chaises suffisent amplement à son usage (lignes 46 à 55). 3) Sur quoi repose le comique des répliques d’Arlequin ? (4 points) En quoi cette scène se prête-t-elle particulièrement au jeu théâtral ? Vous vous appuierez sur le vocabulaire, la syntaxe, les

Eugène Ionesco 1er auteur à être publié de son vivant dans la Pléiade. En 1970 Ionesco est reçu à l’Académie française et écrit en 1972, Macbett , une de ses dernières pièces. Il meurt le 28 mars 1994. Bibliographie : La Leçon (1950). Les Chaises (1952). Amédée ou comment s'en débarrasser (1953). L'Impromptu de l'Alma (1956). Rhinocéros (1959). Le Roi se meurt (1962). La Soif et la Faim (1964). Macbeth (1972). Registre : Théâtre de l'Absurde : Lorsque les gens choisissent de se transformer

RhinocérosLa LeçonEugène IonescoNé en 1909 et mort en 1994 Dramaturge, essayiste, romancier, conférencier Représentant majeur du théâtre de l’absurde en France Œuvres les plus connues : La Cantatrice chauve (1950), Les Chaises (1952), Rhinocéros (1959) et Le roi se meurt (1962) Il a eu une relation très conflictuelle avec son père qui refusait son intérêt pour la littérature et qui défendait les idées du pouvoir. Ce dernier se rangera tour à tour du côté de la dictature, du fascisme, puis du

poussée, jusqu'au milieu de la chambre pour servir de bureau au brigadier qui se tenait assis derrière”. Le Brigadier semble même totalement à l'aise comme si c'était son propre bureau: “Il avait croisé les jambes et posé un bras sur le dossier de la chaise”.Il va même jusqu’à s'approprier aussi des objets personnels de Mlle Burstner tels que des “bougies, allumettes, livre et boite à ouvrage” Cette appropriation et cette violation de l’espace passe également par la présence des 3 collègues de banques

qui ne peut les entendre, rend le spectateur complice et accentue le comique de situation. Marivaux, quant à lui, s’amuse à mettre ces propos hyperboliques dans la bouche du maître, qui ne supporte pas l’inversion des rôles qu’on lui impose : la didascalie le présente comme étant « au désespoir », puis il s’écrie, comme Staphyla : « Juste ciel ! Peut-on être plus malheureux et plus outragé que je le suis ? ». Il est clair que malgré cela, les serviteurs ne craignent pas leur maître et font preuve