Les Artistes Dans Lorenzaccio

de son esthétisme) Les romantiques réclament derrière Hugo la liberté dans l'art et la société. Ils participent à la révolution qui met fin à la restauration de 1830. Mais dès 1830 le mouvement tend à nouveau à s'éclater. Ce que partagent les artistes romantiques en dépit des divergences politiques, c'est un certain idéalisme. Tous sont mal-à-l'aise dans cette ambiance bourgeoise et restent dans une nostalgie d'un idéal qu'ils souhaitent atteindre avec plus ou moins de confiance, aspirant à quelque

: La Peau de Chagrin ; Delacroix : La Liberté guidant le Peuple ; Berlioz : la Symphonie Fantastique 1831 : Hugo : Notre-Dame de Paris ; Chopin : La Révolutionnaire 1832 : Musset : Rolla 1833 : Michelet : Histoire de France 1834 : Musset : Lorenzaccio ; On ne badine pas avec l'amour; Balzac : Le Père Goriot ; Vigny : Chatterton 1835 : Musset : début de la composition des Nuits 1836 : Musset : Les confessions d'un enfant du siècle 1838 : Hugo : Ruy Blas ; Poe : les Histoires Extraordinaires

siècle en 1835. Le romantisme en littérature est l'expression de ce trouble, de cet écartèlement entre a douleur et l'enthousiasme.   Le mouvement romantique prend son essor quand, sous la Restauration, Hugo rée un cénacle où se réunissent des jeunes artistes, écrivains, mais aussi peintres et musiciens, qui le soutiendront lors de la "bataille" d'Hernani, pièce ayant choqué au moment de sa création tant elle était opposée au règles du théâtre classique.   Il est cependant possible de faire remontrer

deuxième moitié du siècle. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. Les représentations de Grands Artistes comme Molière et Corneille, commence à illustrer le miroir critique de la société contemporaine. - Le Tartuffe 4) L’évolution au XIXe et XXe siècle : le drame romantique, le vaudeville et le théâtre de l’absurde.

mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique. - Chateaubriand (Mémoires d’Outre-tombe). - Musset (Les Caprices de Marianne, Lorenzaccio, On ne badine pas avec l’Amour). - de Vigny (Chatterton) - Mme de Staël (De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations). - Hugo (Ruy Blas, Notre Dame de Paris, Les Contemplations). - Lamartine (le poème Le Lac).

plus particulièrement de son mal-être. En effet, on parle au XIXe siècle de « mal du siècle » pour dé[nir la génération mélancolique des jeunes artistes qui sont profondément désabusés. Les auteurs romantiques s'intéressent vivement à ce qui arrive aux autres, ils cherchent à ressentir ce que les autres ressentent. On parle de sentiments moraux. Les artistes romantiques sont souvent considérés comme des êtres mélancoliques qui expriment leur mal-être, ce qui a donné l'expression « mal du siècle ».

téléfilm de J. Weber de 2002) « Hernani » (cf « Ernani », opéra de Verdi) Eugène Labiche : voir les 173 ‘Vaudeville’… ! Alfred de Musset : « On ne badine pas avec l’amour » « Il ne faut jurer de rien » « Les caprices de Marianne » « Lorenzaccio » Tchaïkovski : « Casse-Noisette » (extraits gratuits sur You Tube), texte* « Le lac des Cygnes » (extraits gratuits sur You Tube) Léo Delibes : « Coppelia » (ballets) Arts de l’espace Viaduc de Rouzat, technique Eiffel, Bègues Albert

plus particulièrement de son mal-être. En effet, on parle au XIXe siècle de « mal du siècle » pour dé�nir la génération mélancolique des jeunes artistes qui sont profondément désabusés. Les auteurs romantiques s'intéressent vivement à ce qui arrive aux autres, ils cherchent à ressentir ce que les autres ressentent. On parle de sentiments moraux. Les artistes romantiques sont souvent considérés comme des êtres mélancoliques qui expriment leur mal- être, ce qui a donné l'expression « mal du siècle »

conflit entre catholiques et protestants, la faiblesse du pouvoir royal, la découverte d'un univers dont l'homme n’est plus le centre favorisent une nouvelle sensibilité : le baroque. Face aux difficultés et incertitudes du temps, les auteurs et les artistes semblent trouver un nouveau sens dans la fantaisie et l'exubérance des formes. Le mot « baroque » vient en effet de l'espagnol « barroco » qui désigne une pierre irrégulière. Aussi le baroque se traduit-il par l'absence de mesure, la multiplication

de les regrouper en volume sous le titre explicite Un Spectacle dans un fauteuil. Il publie ainsi À quoi rêvent les jeunes filles ? en 1832, puis Les Caprices de Marianne en 1833. Il écrit ensuite en 1833 son chef- d'œuvre, le drame romantique Lorenzaccio, publié en 1834 (la pièce ne sera représentée qu'en 1896) après sa liaison houleuse avec George Sand, et donne la même année Fantasio et On ne badine pas avec l'amour. Il publie parallèlement des poèmes tourmentés comme la Nuit de mai et la