Les Amours imaginaires

sentimentaux qu’on écrit alors. Dans la production romanesque foisonnante qu’elles évoquent, on peut repérer le modèle du genre, Le Grand Cyrus, que Mlle de Scudéry publie de 1649 à 1653 et qui conte en dix volumes, et pas moins de 13 095 pages, les amours contrariées de Cyrus et de la belle Mandane. À peine moins long, Clélie, publié de 1654 à 1660, et auquel fait référence Cathos avec la carte de Tendre, multiplie les intrigues amoureuses, prétextes à de longs débats sur l’art d’aimer et sur les

Armande. Il était d’une santé fragile. A 43 ans, il a été atteint d’une grave fluxion de poitrine. Une grosse toux ne l’a plus quitté et il est mort immédiatement après la quatrième représentation du Malade Imaginaire le 17 février, à 51 ans. Les oeuvres de Molière - Le malade imaginaire (1673) Dom Juan (1665) L’Avare (1668) Les fourberies de Scapin - L’amour médecin (1665) Monsieur de Pourceaugnac (1669) Le médecin malgre lui (1666) Tartuffe (1664-1669) as.exposé.doc.97 1

invitation prend le triple visage de l’évocation d’un lieu idéal, d’une femme aimée et d’une initiation esthétique. I. Un voyage idéal II. La femme médiatrice du voyage III. Le voyage comme initiation esthétique I. Un voyage idéal A. Un lieu imaginaire, rêvé  Par son titre même, l’invitation au voyage apparaît plus comme un désir de partir qu’une réalité.  L’étude des verbes révèle que le pays évoqué par Baudelaire est d’abord un pays créé par son imagination. Le verbe songe, moteur su poème

moins pure que celle de Mallarmé. Il dépasse ensuite l'expérience du “voyant” dans “Illuminations”, un recueil de poèmes en prose (pour éviter la rigidité du ver) et de deux poème en vers libre, dont la féerie lexicale et rythmique et les visions imaginaires et hallucinatoires marque durablement la poésie

et future Duchesse de Guermantes, il est l'ami du Baron de Charlus et l'invité des plus grandes maisons. Mais cela ne l'empêche pas de continuer à fréquenter occasionnellement (c'est-à-dire au besoin notamment des recommandations nécessaires à ses amours) le milieu social de riche et bonne bourgeoisie qui devrait être celui du « fils Swann » et auquel appartiennent notamment les grands-parents du narrateur (p. 187), ni de rechercher ses maîtresses également dans un troisième monde : la domesticité

Ronsard Second livre des Amours   Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose,
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l'Aube de ses pleurs au point du jour l'arrose ;

La grâce dans sa feuille, et l'amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d'odeur ;
Mais battue ou de pluie, ou d'excessive ardeur,
Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.

Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la Terre et le Ciel honoraient

confrontation du mythe et de la réalité, le festival tend à prouver à l'univers que les stars sont fidèles à leur image. La star est contaminée par son image et se doit de mener une vie cinématographique. La festivalité, la vie privée-publique, les grandes amours sont évidemment des mythes collectifs à la fois sécrétés par le public et fabriqués par le star system. La star a un double à lécran, elle imite son double, mime sa vie de cinéma, un besoin intérieur la pousse donc à vivreune vie d'amour et de festivals

Balzac lui rende hommage à travers ses héroïnes et tout particulièrement en ce qui concerne Esther qui, lors de son entrée au bal, « était la voûte céleste des Amours, comme les madones de Raphaël sont sous leur filet d’or »6. Pour Jean Pommier, « cette comparaison n’est qu’un signe entre mille de la place tenue par ce maître dans le musée imaginaire du romancier »7. Si Esther, dans Splendeurs et misères, rappelle les madones de Raphaël, le critique souligne que dans La Torpille, manuscrit premier du texte

patelot et idéal, égrener des rimes, et enfin élastiques et lyre. C'est sa manière d'exprimer sa liberté : il peut jouer comme il le souhaite avec les mots et lier imaginaire et réalité. Il mélange également dans tout le poème un lexique très poétique et un lexique familier : « Muse », « Lyre », « étoiles », « ciel », « féal », « amours splendides » qui s'opposent à « culotte », « crevées », « large trou », « patelot », « Oh! Là! Là! »... Ce fossé entre les deux lexiques explique aussi en partie le

· La comédie d'intrigue : influencée par la comédie à l'italienne, elle recourt aux quiproquos, aux méprises, aux reconnaissances de personnages qui précipitent le dénouement ; influencée par la comédie espagnole, elle représente des amours passionnés et des conflits d’honneur.  Dans les années 1630, elle donne naissance à la « grande » comédie, en cinq actes, envers qui respecte les règles et a pour ambition d'atteindre une « vérité humaine ». Ce type de comédie, cependant, ne vise