Les Âmes mortes

Madame de Rênal vis-à-vis de l’adultère qu’elle commet. En résulte une incompatibilité constitutive selon Stendhal entre l’amour et l’ambition voire entre l’amour et les exigences sociales. La société du XIXème siècle est « anti-érotique » et met à mort les émotions. Elles ne représentent plus une valeur en soi, elles sont des moyens, des armes dans le jeu de la manipulation ou elles sont jugées ridicules. Les émotions sont donc soit ridicules soit objet de tromperie. Se confondent alors l’émotion

déchéance rapide d’un personnage. Origine : c'est le lieu où descendent les âmes après la mort pour y être jugées. Les Enfers sont composés de quatre lieux différents : le Tartale, les Champs-Elysées. Le passage aux enfers nécessite l’obole : petite pièce pour payer le passage. Etre dans les bras de Morphée : dormir. Origine : allusion à Morphée, dieu des songes, fils du Sommeil et de la Nuit et frère jumeau de la mort. Son talon d’achille : son point faible. Origine : la mère d'Achille

repassant son rôle, et se promenant. Il serait, Adrien, honteux d’être vaincu Si ton dieu veut ta mort, c’est déjà trop vécu ; J’ai vu (Ciel, tu le sais, par le nombre des âmes Que j’osai t’envoyer, par des chemins de flammes) Dessus les grils ardents, et dedans les taureaux1, Chanter les condamnés, et trembler les bourreaux. Il répète ces quatre vers.   J’ai vu (Ciel, tu le sais, par le nombre des âmes Que j’osai t’envoyer, par des chemins de flammes) Dessus les grils ardents, et dedans les taureaux

l’ignorance. Rousseau, notamment dans la Profession de foi du vicaire savoyard, semble penser que l’homme est naturellement bon ce qui soulève l’explication du mal par l’ignorance : l’homme pourrait faire le mal en souhaitant le bien. Or Thérèse dans Les âmes fortes de Giono apparait comme un personnage réellement pervers ayant un goût pour l’acte du mal. Ainsi, on peut imaginer que le mal peut être désiré pour lui-même. Nous pouvons également nous demander s’il n’est pas possible pour l’homme de vouloir

''amitié vraie et parfaite'' (La Rochefoucauld) ; ''par hasard''(Montaigne). Dans l'extrait de Montaigne, la notion de rareté dans l'amitié est symbolisée par la confusion des deux âmes des amis. En effet, « elles se mêlent et se confondent l'une en l'autre », l'amitié est rare car réciproque au point que les deux âmes se confondent. Cette notion de communion entre les deux amis évoquée dans le texte de Montaigne se retrouve aussi chez Jean de La Fontaine : « L'un ne possédait rien qui n'appartint

et les iniquités qui s'y commettaient ; et ils se dirent les uns aux autres : C'est le bruit de leurs cris. 2. La terre privée de ses enfants a élevé sa voix jusqu'aux portes du ciel. 3. Et c'est à vous ô essences célestes, c'est à vous que les âmes adressent leurs plaintes en disant : Obtenez nous justice du Très-Haut. Alors ils dirent à leur Seigneur et maître : Tu es le Seigneur des seigneurs, le Dieu des dieux, le Roi des rois. Le trône de ta gloire s'élève de toute éternité, et de toute éternité

Dans l'Odyssée d'Homère, un moment capital se déroulant lors du chant XI s'avère être la Nekuia, la rencontre entre les âmes des enfers et Ulysse, lui permettant de continuer son périple. Par le biais de sacrifices, le héros se retrouve confronté à de nombreuses âmes, connues ou inconnues. Quel est l'intérêt de cette Nekuia ? Nous mettrons en évidence sa fonction narrative, pour détailler ensuite sa fonction référentielle. La Nekuia, effectuée par Ulysse dans le but de rencontrer le devin

mensonge pour sortir du puits. Ce mensonge est en réalité la parodie de la mort chrétienne car le chrétien, pour arriver au paradis, doit se confesser et puis obtenir l’absolution. Si le chrétien n’a rien fait de mal, s’il a vécu en bon chrétien, alors son âme ira au paradis. Si le chrétien a fait quelque chose de mal, son âme ira en enfer. Pour juger le chrétien, l’âme est placée dans une balance lors de la pesée des âmes. L’âme va au paradis, si la balance penche du côté des bonnes actions. L’âme

inhumation » : « de s’ensevelir pour toujours dans une passion, et d’être mort dès sa jeunesse » (l.5, 6). Afin de prouver à Sganarelle que les chaînes de la fidélité, imposées par le mariage, stérilisent le désir et tuent l’homme, il utilise des images très évocatrices, rendant ainsi son argumentation plus forte. De plus, toujours avec cette même volonté, il use d’un vocabulaire hyperbolique : « on renonce au monde » (l.2), « mort » (l.6), « si j’en avais dix mille » (l.20), « par cent hommages » (l

du 19ème sont : l’industrialisation, la démocratisation et le nationalisme. Le romantisme nourrit toute la 1ère moitié du 19ème, les œuvres de ce mouvement mettront à jour le mal de vivre des poètes, leur souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire. Le mouvement va des Méditations poétiques de Lamartine aux Contemplations de Victor Hugo Ensuite viendra le parnasse en réaction à l’égocentrisme du romantisme et qui a