Leibniz Nouveaux Essais Perception

présentes dès la naissance. Les idées innées constituent les fondements premiers du savoir. Ce courant s’appelle l’innéisme. Toute vérité est connue dès la naissance disait Platon. L'existence des idées innées a été ensuite réaffirmée par Leibniz dans les Nouveaux Essais sur l'entendement humain. La raison est pure disait Kant, c’est-à-dire sans recours à l’expérience, il disait aussi qu’on ne peut pas décider, et que la raison est un usage pratique, la raison décide les idées transcendantales. La connaissance

plusieurs fois et indubitable. Cela les mène à choisir pour critère de vie (c'est-à-dire du critère qui déterminera nos actions, nos choix quotidiens) la recherche de ce fortement plausible, alors que le sceptique, ne déterminant rien, ne suit que ses perceptions et les normes de l'endroit où il vit. Mais nous différons aussi de la nouvelle Académie sur ce qui conduit à la fin, car les hommes qui affirment se conformer à sa doctrine ont recours au plausible au cours de leur vie, alors que nous-mêmes

conscience implique de reléguer au second plan le reste. Leibniz, dans les Nouveaux essais sur l’entendement humain, distingue à cet effet les petites perceptions de l’aperception. Si je vois une vague, j’aperçois (je me représente dans ma conscience) la vague comme totalité mais je n’aperçois pas les molécules qui la composent. Pourtant sans ces molécules (qui ne sont pas aperçues par ma conscience mais sont des petites perceptions), je ne pourrais pas apercevoir la vague. Il en va de même

entre les veines et les artères. Il a également été le premier à reconnaître que la base des sensations se situe dans le cerveau. En psychologie il a été le premier à distinguer les fonctions et à proposer une conception générique de la pensée (perception ⋄ mémoire ⋄ représentation et même mémoire + représentations = intelligence). Pour les pythagoriciens, il y a une supériorité des lois du raisonnement sur les informations fournies par les cinq sens. Eléates Pour eux, il y a impossibilité

une relation car «toutes consciences sont conscientes de quelques choses» (Husserl), on ne peut pas isoler la conscience car elle est toujours en relation avec un «objet» comme par exemple l'arbre que je regarde et une chose que je désire. Quand on essaie de faire un retour sur sa consciences, on ne trouve rien, elle nous échappe toujours. Sartre appuie cet argument en comparant la conscience à un grand vent. Ici, le vent ne se perçoit pas immédiatement, l'homme le détectera par ces effets. C'est la

dans le sens courant : deux concepts sont a priori distincts si l'on ne sait pas encore ou au d but d'un raisonnement si ils sont distincts ou non, ou encore sont dits a priori distincts deux concepts possiblement distincts. 2: Comme s'exprime Leibniz, p. e. in 252 , cf. infra. 354 CHAPITRE 3. LA PREUVE ONTOLOGIQUE DE L'EXISTENCE DE DIEU que prouve, ou entend prouver, l'argument, mais encore, que nous justi erons plus amplement plus bas 3, le fait que l'on puisse prouver, le cas ch ant

conceptions de l’inconscient avant Freud, mais cet inconscient est ou bien de nature corporelle chez Descartes ou bien c’est une pensée obscurcie, une simple négation de la conscience qu’elle peut réduire en droit en y apportant ses lumières comme chez Leibniz. L’inconscient est alors la marque de notre finitude, de l’impossibilité pour notre entendement de résoudre analytiquement tout ce qui est contenu dans la Nature. Voyons d’abord la conception cartésienne de l’inconscient, puisqu’une conception philosophique

n’est moins sûr. Déjà Leibniz, dans les Nouveaux Essais sur l’en- tendement humain, disait que « c’est une grande source d’erreurs de croire qu’il n’y a aucune autre perception dans l’âme que celles dont on s’aperçoit ». Aussi semble-t-il peu probable que le contenu de la conscience à un moment donné coïncide exactement avec le contenu de tous les processus psychiques impliqués. Enfin, le travail de la psy- chanalyse nous a montré à quel point, selon le mot de Freud dans Essais de psychanalyse

c’est parce que selon eux la connaissance de la réalité est impossible. Nous n’aurions accès qu’à des apparences, à nos propres perceptions, sans qu’un accord universel entre nos perceptions et la réalité puisse advenir. C’est à partir de ce désaccord entre les jugements émis par l’homme sur la réalité et la réalité elle-même telle qu’elle est indépendamment de nos perceptions (les noumènes) que les sceptiques en arrivent à l’idée qu’il faut douter de tout. Puisqu’à toute opinion l’on peut en opposer

manière d’être n’engage qu’elle- même, tandis que dans la manière d’être de l’être conscient, il en va de l’être même. 1 1 Merleau-Ponty souligne ainsi, dans La Phénoménologie de la perception, que le monde n’a un sens que pour et par l’être conscient. En dehors de la perspective d’un sujet, le monde n’aurait ni sens, ni direction, ni orientation . « Le sens d’un cours Cf. Jean-Paul Sartre, l’Etre et le Néant : « C’est notre présence