Le Visage Lévinas

la métaphysique .............. 188 6. A. -J. AYER, Langage, Vérité et Logique ............................. 190 7. E. HUSSERL, Idées directrices pour une phénoménologie . 191 Ŕ3Ŕ 8. M. MERLEAU-PONTY, Phénoménologie de la perception 192 9. E. LÉVINAS, En découvrant l’existence avec Husserl et Heidegger ................................................................................ 193 10. G. RYLE, la Notion d’esprit ............................................... 195 11. M. HEIDEGGER, Essais

récréation joliment arborées, les relations au sein des équipes pédagogiques, tout témoigne d’une coexistence paisible qui n’a rien d’artificiel. Le directeur du lycée Maïmonide, Simon Cohen, qui a travaillé à Strasbourg auprès du philosophe Emmanuel Lévinas, nous explique avec une force tranquille : “Ce que viennent chercher ici les familles musulmanes, ce sont les valeurs de respect, de paix, de justice que nous partageons. Avec les élèves, je parle au nom de la Bible et au nom du Coran”. Et il ajoute

questionnement philosophique. L’exigence éthique d’une justification ultime doit être distinguée ici de l’ambition épistémique d’une fondation absolue. C’est encore l’une des leçons de la critique kantienne de la métaphysique : pour Kant, comme plus tard pour Lévinas, le désir de justice est plus originel que la volonté de savoir. Leibniz lui-même n’aurait peut-être pas désavoué cette affirmation. Les derniers paragraphes de la Monadologie le montrent : le principe de raison suffisante ne prépare nullement la

son existence précède son essence, sa vie lui sert de seconde nature. L'homme est l'artisan de sa propre définition ou réflexion au cours de son histoire. DEUXIEME PARTIE L’enfant au miroir Z a vu un démon dans la glace à la place de son visage, signe que sa doctrine est en danger (elle est défigurée). Nietzsche aime fondamentalement l’homme ! Voilà ce que beaucoup se plaisent à réfuter en caricaturant le nihilisme nietzschéen en barbarisme taré. Tout d’abord, disons que l’amour nietzschéen

maux vous épargnent. » Lucrèce, De la Nature, 1er s. av. J.-C. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 254 Citation 257 « Autrui comme autrui se révèle dans le "Tu ne commettras pas de meurtre" inscrit sur son visage. » Levinas, Totalité et Infini, 1961. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 257 Citation 261 « Qui se tient pour le maître d'autrui est lui-même un esclave. [...] Seul est libre celui qui veut libérer tout ce qui l'entoure

désastreux de certaines carences dans la prime éducation. Les mutations vertigineuses qui affectent la famille, dans ses formes reçues ou conventionnelles, ne concernent pas seulement la vie pratique, mais déstructurent ou restructurent ce premier visage de la société dans sa réalité symbolique. Que l’on pense aux familles monoparentales, aux revendications des couples homosexuels au sujet des enfants...Fondamentalement, la question n’est pas d’inventer ou de réinvestir des repères moraux. J. Bauberot

l’impénétrabilité d’autrui (on ne pourra jamais se placer « dans » l’esprit d’un autre, être vraiment à sa place) et aussi les manifestations physiques de l’esprit, notamment à travers le regard et le visage (qu’on pourrait mettre en relation avec la philosophie de Levinas). Ce qui suscite le trouble, c’est d’imaginer que ce visage qui me semble si proche, ne dissimule en réalité rien d’humain, sans que je puisse jamais en être certain. Auteur : Jean-Jacques Rousseau Pensée C’est à travers le regard d’autrui que

le phénomène pathologique. Ce qui transforme des hommes engagés en enragés n'est pas la simple injustice mais l'injustice cachée par l'hypocrisie. Il s'agit donc pour ces enragés d'arracher le masque de l'hypocrisie dont l’adversaire se couvre le visage, de révéler les tortueuses machination et manipulations qui lui permettent de dominer sans avoir recours à la violence, les hommes vivent dans un monde d'apparence et c'est la fausse apparence d'un comportement rationnel qui provoque la fureur. Le

(human destiny), Paris, La Colombe, 1948, 220 pages. 38. LEDURE, Yves : Lectures « chrétiennes » de Nietzsche, Maurras, Papini, Scheler, de Lubac, Marcel, Mounier, Paris, Cerf, 1984, 166 pages. 39. LEVINAS, Emmanuel : De l’existence à l’existant, Paris, Edition de poche/J. Vrin, 1990, 175 pages. 40. LEVINAS, Emmanuel : Le temps et l’autre, Paris, Quadrige/P.U.F, 1983, 92 pages. 41. LÖWITH, Karl : De Hegel à Nietzsche, traduit de l’allemand par Rémi Laureillard, Paris, Gallimard, 1969, 467 pages. 42

permet d’appréhender plusieurs facettes de la réalité et de l’essence des choses et des êtres, par la représentation. Or cette représentation n’est pas toujours conforme à l’apparence des choses. On peut penser à la Dora Maar de Picasso, avec son visage déformé, qui rend beaucoup mieux compte de l’essence de cette femme que ne le ferait une vulgaire photo par exemple. Toujours selon Hegel, cette manière de nous restituer l’essence des choses par l’art a pour effet de nous rendre plus sensibles