Le Vieux Fusil

I FRÈRES D’ARMES Les fleurs, à cette époque de l’année, étaient déjà rares ; pourtant on en avait trouvé pour décorer tous les fusils du renfort et la clique en tête, entre deux haies muettes de curieux, le bataillon, fleuri comme un grand cimetière, avait traversé la ville à la débandade. Avec des chants, des larmes, des rires, des querelles d’ivrognes, des adieux déchirants, ils s’étaient embarqués. Ils avaient roulé toute la nuit, avaient mangé leurs sardines et vidé les bidons à la lueur d’une

de partir en vacances à la montagne dans une petite maison et ils acheterent des vieux meubles parce qu'il n'y en avait pas. Marcel aimait vraiment ces vacances dans la nature où il jouait avec son frère Paul. Mais il n'aimait pas quand Joseph parlait de la chasse avec son oncle. L'enfant pensait que son père savait beaucoup de tout. Et il ne pouvait pas supporter que son oncle connaisse plus de choses sur les fusils et les animaux. Marcel avait envie d'aller a la chasse, mais vue son âge les deux

Le mendiantUn pauvre homme passait dans le givre et le vent.Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devantMa porte, que j'ouvris d'une façon civile.Les ânes revenaient du marché de la ville,Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous

endormis et couchés. Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête, Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête A regardé le sable, attendant, à genoux, Qu’une étoile jetât quelque lueur sur nous ; A déclaré tout bas que ces marques récentes Annonçaient la démarche et les griffes puissantes De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux. Nous avons tous alors préparé nos couteaux, Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches, Nous allions, pas à pas, en écartant les branches

Le vieux qui lisait des romans d’amour démontre un engagement écologique. En effet, certains personnages sont des animaux. Par exemple il est à noter dans cet extrait des éléments tels que “jaguar”, “loutres”, “lézard”, “boas” “ours”, etc. qui sont représentatifs de la nature. Aussi, l’analyse spatiale de l’œuvre lui confère un intérêt écologique par une forte occurrence des lieux renvoyant à la nature notamment «le fleuve», «la foret», «la végétation». De plus, ce roman est un hymne à la

de la famille de Gauvain, en effet le jeune homme est en fait son neveu. Physiquement, le marquis est un « haut vieillard », « droit et robuste », « à figure sévère », et à des « cheveux blancs ». Il semble à la fois vieux physiquement mais jeune mentalement : « il a la ruse d’un vieux générale mais a l’audace d’un jeune capitaine », et c’est un « octogénaire ». Au tout début de l’histoire, il est vêtu « de larges braies », « de bottes-jambières », d’une « veste en peau de chèvre » et porte le « chapeau

la direction d’une nouvelle armée, l’armée rouge. * Pour financer cette armée et ravitailler les villes, il organise le pillage systématique des campagnes : les paysans sont dépouillés de leurs récoltes et ceux qui résistent sont arrêtés ou fusillés. C’est le communisme de guerre. * Pour s’assurer le contrôle de la population, Lénine met en place une police politique, la Tcheka, en décembre 1917. * Enfin, dès 1918, les partis politiques sont interdits, au même titre que les syndicats

est à nouveau entendu et il craque le 13 novembre, accusant son père d’être le meurtrier. Clovis, aussi présent, accuse également son père, mais nie savoir que celui-ci possédait la Rock-Ola. Pourtant, le 14, les deux fils désignent l’emplacement du fusil dans la grange. Gaston est alors entendu et il avoue le 15 novembre. Mais les policiers sont sceptiques : la version de Gaston est pleine d’invraisemblances, et pour eux il n’a pas pu agir seul. Il reconstitue mal les gestes, et les policiers l’empêchent

rêve d’armées et de batailles ; son oncle qui, à demi Ottoman, est passionné d’apiculture et d’hydraulique), contre son précepteur, l’abbé Fauchelafleur (un vieux janséniste gagné par les idées nouvelles), surtout contre sa sœur, Baptiste, qui triomphe des palefreniers au jeu du bras de fer, chasse le rat, la nuit, un chandelier à la main, un fusil sous le bras, cultive des lubies culinaires, étant spécialiste des croquettes au foie de rat, des pattes de sauterelles, des queues de porc rôties enroulées

et la faim qui nous pousse, la misère. Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève... Montez de la mine, descendez des collines, camarades ! Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite ! Ohé, saboteur, attention à ton fardeau: dynamite... Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe. Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place