Le Vertige Montaigne

perpétuel changement, et sans centre ? Après la Renaissance où l’enthousiasme pour les Humanités avait saturé les intellectuels de culture, de certitudes, de science, on découvre que la vérité échappe, et l’on plonge dans le vertige de l’incertitude, du doute, du scepticisme. (Montaigne). Parallèlement les pouvoirs politiques et religieux sont remis en cause. (En France : les guerres de religion et la Fronde des grands) L’église elle même va connaître une crise sans précédent avec l’avènement de la Réforme

fonction de la poésie Le Dormeur du Val – Rimbaud La mise en place par rimbaud d'un décor idyllique cruauté réelle du monde scandale de la mort Alchimie du verbe à la recherche d'une méthode La fixation de vertiges Une entreprise de folie Séquence 2:L'étranger- A. Camus L'incipit Une écriture désincarnée La découverte d'une intériorité une rupture avec les codes traditionnels du roman le degré zéro de la conscience

Le plaisir du jeu « Les jeux des enfants ne sont pas jeux ; il les faut juger en eux comme leurs plus sérieuses actions » (Montaigne). Dès lors, le jeu serait une affaire sérieuse ? Pourquoi les adultes n’y renoncent pas, s’il s’agit d’une activité de l’enfant pour découvrir le monde ? Le jeu est une activité autotélique (sans autre fin qu’elle-même) dont la motivation principale est le plaisir, les autres motivations (gain, victoire…) sont accessoires. Quel est cet être qui éprouve tant de

MONTAIGNE, ESSAIS, DES CANNIBALES, I, 31 (30), Début.  « Quand le Roy Pyrrhus passa en Italie … elle ne merite pas d'estre nommée isle, pour cela. » Editions : ~ Villey (P.U.F.), p. 202-203. ~ J. Céard et alii, Livre de poche, « La Pochothèque », 2001, p. 313-314 ~ Gallimard « La Pléiade » J. Balsamo, M. Magnien et Catherine Magnien -Simonin, 2007, p. 208 sqq. ~ Texte en ligne : http://www.bribes.org/trismegiste/es1ch30.htm • TEXTE À EXPLIQUER : [A] Quand le Roy Pyrrhus passa

Le plaisir du jeu « Les jeux des enfants ne sont pas des jeux ; il faut les juger en eux comme leurs plus sérieuses actions » Montaigne. Cela veut-il dire que le plaisir du jeu est une affaire sérieuse ? Si pour l’enfant, le jeu est une activité initiatique, de découverte ou encore exploration de soi, quand est-il du plaisir du jeu pour les adultes ? Pourquoi n’y renonce-t-il pas alors qu’on en voit certains jouer avec frénésie, au point de tout lui sacrifier. Le jeu est décrit comme une activité

incarné par Sartre, qui prétend être indispensable, par ses « raisons secrètes qui intéressaient le France et peut-être l'humanité ». Il déclare alors que « l'orgueil est le plaidoyer des misérables ». Il décrit son passage rapide par le Lycée Montaigne, l'école communale d'Arcachon et des cours particuliers. Des visions de la mort précèdent le décès de sa « grand-mère Sartre ». Sa « foi privée » face à l'impiété de son grand-père protestant et la déception de n'obtenir qu'une médaille d'argent

s’écoute lui-même « Mais moi qui l’écoutait à peine » Commentaire rétrospectif. Dialogue de sourd entre les deux personnages « à peine entendais-je » b) Les spectateurs Les spectateurs de la scène sont Alyssa et le lecteur. Jeux de relai, vertige du lecteur qui sait qu’il n’est pas seul : nous sommes en égal à Alyssa, on comprend comme elle, mais aussi on ressent ce que peut ressentir Alyssa. Il y a une double énonciation (principe théâtrale) mais il y a également un double regard qui est

par les écrivains IV : L’écriture de la Prose au XVI Siècle· Dans le cadre de ce cours, il est impossible de parcourir toute la littérature produite à cette époque. L’essentiel est de porter son attention sur les textes en prose qui ont influencé Montaigne dans l’écriture de ses Essais. La prose d’art, esthétique, gagne ses galons au XVIe siècle, grâce à la modernisation du moyen français. · Les intellectuels français entendent se doter d’une langue prestigieuse, et belle, comme l’italien. · On peut

plus, dès lors, que des images déformées de la notion de raison, de justice et d’humilité, ce qui suppose qu’elles existent dans leur état de perfection 16. Le scepticisme aussi est terrassé par l’attaque de Montaigne qui est à son tour affublé du terme de « plaisant » (fr. 123), un Montaigne qui incarne, pour Pascal, le pyrrhonisme sous sa forme la plus belle, mais certainement la plus dangereuse. Les casuistes (fr. 611), pas plus que les athées (fr. 647), n’échappent à ce qualificatif. À l’aide

doit être évaluée, ensuite des plans sont établis pour construire ce passage et enfin il nous faut suivre cette voie et aller à la rencontre de notre frère l’Homme. Mais il semblerait que celui-ci ne soit pas un aventurier et qu’il souffre du vertige. Il est plutôt casanier et cimenté dans son petit monde. En réalité, il préfère s’entourer de différents murs. Tout d’abord, le mur religieux qui illustre parfaitement au conflit israëlo-palestinien. Jérusalem a été et reste un lieu de guerre entre