Le Sensible Est Il Trompeur

commun entre Cyrano et Dubois : tirer aussi un certain plaisir du stratagème apparemment mené pour l’intérêt des tiers · Le stratagème est un motif récurrent, il est l’un des rouages essentiels de la mécanique de la comédie : jeux de mots, quiproquo, trompeur trompé, personnages ridiculisés, attitudes, complicité avec le spectateur (parler aussi de Scapin) · Le stratagème assure aussi à l’intrigue une progression dramatique (montrer comment chaque fausse confidence fait progresser les amoureux)

chose conformément à trois arguments : • arguments des sens trompeurs : mes sens me trompent parfois. Nous ne pouvons donc jamais être sûrs du moment où ils nous trompent et du moment où ils sont fiables. • argument du rêve : lorsque je rêve, les choses me paraissent aussi réelles que lorsque je suis éveillé. Il se peut donc que quelque chose qui me paraisse réel soit en fait une illusion. • argument du Dieu trompeur : il n'est pas inconcevable que mes certitudes les plus établies

du rationalisme qui fut le premier à prôner les sciences de son temps, communes à la Raison. Il veut faire reposer les connaissances sur la certitude (non religieux, naturel ou sensible) : il veut une vérité absolue. Selon lui, le doute est forcement faux. (Doute : n’est ni vrai, ni faux) Les sens sont trompeurs, ils provoquent des illusions… Pour lui c’est l’Homme qui est au centre du monde et non pas l’inverse. *L’épreuve du Cogito : Je doute (doute hyperbolique, exagéré, non sceptique)

"images" qui peuvent, soit "imiter" le réel, soit au contraire s'en détacher. Pour Platon, l'image ne constitue que le plus bas degré de ce qui peut exister : simple reflet du monde sensible, elle ne suscite qu'une connaissance elle-même inférieure. En outre, l'imagination nous entraîne vers un univers par définition trompeur, ou aliénant pour l'esprit, puisqu'il peut nous fasciner et nous éloigner de nos vraies tâches. Entre l'imagination et l'illusion, la distance est alors mince, comme l'affirme Spinoza

connaissance des choses extérieures par les sens. Pour Descartes, ce que nous connaissons le plus distinctement est ce que nous donnent les sens, c'est-à-dire les organes corporels. Pour le sens commun, l'esprit enregistre passivement les données sensibles : la connaissance dérive des sens. Le problème est donc le suivant: Si on approche le morceau de cire du feu, ses qualités changent ou disparaissent car il fond; pourtant nous continuons à dire qu'il s'agit de la même cire. Est-ce que ce sont les

passe entre raison et désir. Tandis que la raison règlerait la vie, les désirs la dérègleraient, rendraient excessif, passionnel, créeraient illusions et aliénation. C'est très clair chez Platon : le désir est esclave du sensible et l'âme doit apprendre à s'élever des désirs sensibles aux désirs nobles et intelligibles : désir des Idées, de la vérité. Platon nous invite donc à sublimer nos désirs corporels dans une recherche spirituelle. Il faut pour ainsi dire purifier les désirs. Mais les personnages

évidences. Ainsi les prisonniers de la caverne dans le célèbre texte de la République de Platon ne doutent pas des images qu'ils perçoivent au fond de la caverne, même si nous savons qu'elles sont des ombres, des images d'objets façonnés ou de réalités sensibles. Ces hommes sont prisonniers des apparences car ils ne remettent pas en doute ce qu'ils voient. Le doute relativement à la connaissance est alors défini comme le contraire de l'assentiment, de l'adhésion donné sans preuve à une idée, le doute est

j'ai reçu jusqu'à présent pour le plus vrai et assuré, je l'ai appris des sens ou par les sens: or j'ai quelquefois éprouvé que ces sens étaient trompeurs; et il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés. [3] Mais peut-être qu'encore que les sens nous trompent quelquefois touchant des choses fort peu sensibles et fort éloignées, il s'en rencontre néanmoins beaucoup d'autres desquelles on ne peut pas raisonnablement douter, quoique nous les connaissions

l’imagination sur la raison dans la vision d’une telle œuvre (phénomène sensible à priori) ? Plus particulièrement, quels rôles jouent la sensibilité, la perception et les apparences dans l’esprit et le jugement humains ? Pour étayer davantage sa thèse, Pascal va dans une seconde partie s’intéresser aux rapports de « l’être » et du « paraître », toujours en relation avec le « réel » et « l’imaginé », et donc se pencher sur le rôle trompeur joué par l’imagination dans le jugement humain par rapport à

opinions. » p.53. 3. DESCARTES cite comme première source de connaissances ou d’erreurs les sens : « Tout ce que j’ai reçu jusqu’à présent pour le plus vrai et assuré, je l’ai appris des sens ou par les sens » p.54. Il remet en cause le monde sensible en parlant dans un premier temps de la folie. En effet, il conçoit que certains hommes peuvent être trompés par leurs sens uniquement à cause de leur folie. Mais à la fin de ce paragraphe il nous dit : « […] je ne serais pas moins extravagant si