Le Saule Tristesse

les dégâts de la sécheresse et du vent (maïs abattu par le vent,...) il ramasse la tortue et l'enroule dans son veston (avec ses souliers) et le porte sous son bras Rencontre avec Jim Casy (ancien pasteur de la secte du Buisson Ardent), sous un saule rachitique (zone ombragée), qui sifflote et chante Yes, Sir, Thats's my Baby + souvenir du baptême de Joad qui tenait la tresse de Suzy Little Casy = à l'époque où il était encore pasteur (donc préchait la parole de Dieu), il couchait avec des jeunes

chancela. N’était-elle pas allée jusqu’au bout du bonheur ? N’était-ce pas là que la joie d’être finissait ? Elle se haussa d’un dernier effort, elle mit sa bouche sur la bouche de Félicien. Et, dans ce baiser, elle mourut. Mais la mort était sans tristesse. Monseigneur, de son geste habituel de bénédiction pastorale, aidait cette âme à se délivrer, calmé lui-même, retourné au néant divin. Les Hubert, pardonnés, rentrant dans l’existence, avaient la sensation extasiée qu’un songe finissait. Toute la

m'a marquée lors de nombreuses lectures de poèmes diverses. En effet, la description de souffrance est frappante: les poètes font souvent appel aux cinq sens chez le lecteur, ou encore utilisent des champs lexicaux significatifs. Que ce soit de la tristesse, de la douleur, ou de l'empathie, toutes lectures me saisissent et me font réagir. En conséquence, le choix de thème n'était pas compliqué lorsque je décidai d'assembler un recueil poétique. Les textes relevés datent de la Pléiade et du Baroque au

le chemin difficile (P.94) qui y mène Marin Marais dans sa quête d'homme qui fuit les palais et recherche la musique (P.112). Ce chemin tutoie l'univers humide : jusqu'à la rive…un arbre qu'une crue du ruisseau a arraché…le talus de la rive… grand saule… barque…(P.93). De plus, le ciel était rempli de nuages de pluie… l'air était plein d'humidité et laissait pressentir une averse prochaine… Quand Marin Marais surprend nue Madeleine, prête à se baigner, c'est juste en descendant les marches de la cabane

: il faut opérer sa protégée afin de lui rendre la vue. Comment va-t-elle réagir en le voyant ? Tout ce qu'il a cru bon de lui taire, va finalement faire surface. Le beau rêve vire rapidement au cauchemar quand elle va découvrir la douleur et la tristesse sur le visage d’Amélie dont elle se sait responsable. En recouvrant la vue, c’est tout son univers qui s'écroule; au lieu de s'éclairer son avenir s'assombrit au point de vouloir mourir… Magnifique, fort, très fort et si beau !! S'agit-il de compassion

géant noir mais celui-ci s’excuse avec un sourire complice et lui dit : Plus maintenant, Tom, je dois rentrer . Tu sais je n’ai pas que toi à voir aujourd’hui … je reviendrai demain ! Le petit garçon ferme les yeux. Il sent monter des larmes de tristesse et n’arrive plus à parler. Il caresse la joue de Géant Noir, ultime tentative pour le retenir, comme une dernière demande, comme s’il avait peur que tout ça finisse. Pourtant au fond de lui, il sait. Il sait que son ami va revenir, c’est obligé.

aller ni plus aucun but, je décidais de me laisser complètement emporter par le vent. Au grand croisement, le réflexe de m'isoler de la civilisation et de toute son agitation m'a naturellement fait emprunter le chemin de la campagne. À l'ombre d'un saule au feuillage généreux, je me suis assise, le dos contre le tronc massif du vieil arbre. J'ai observé quelques instants le vent chuchoter doucement dans mes oreilles, puis je me suis allongée. J'étais sur de l'herbe fraîche, dont l'odeur et le vert

révolte et d'un pardon fièrement consenti, souvenir calme et attendri. On peut distinguer une évolution : ‘’La nuit de mai’’ est confiante, presque joyeuse, ‘’La nuit de décembre’’ est pathétique et funèbre, ‘’La nuit d’août’’, est d’une indicible tristesse, ‘’La nuit d’octobre’’ est déjà presque apaisée. Leur unité est fortement affirmée par leur forme dialoguée entre la Muse et le Poète, leur métrique plurielle où alternent alexandrins et octosyllabes, leur lien avec les cycles de la nature. Elles

sont domestiques, pour le second ils restent ... l'état sauvage." "Faute de savoir s'en servir comme signe d'un aspect du monde, (le poète) voit dans le mot l'image d'un de ces aspects. Et l'image verbale qu'il choisit pour sa ressemblance avec le saule ou le frêne n'est pas nécessairement le mot que nous utilisons pour d‚signer ces objets." Mallarmé‚ "Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clé." Jakobson "Le point de départ est le thème conducteur de la poésie lyrique

sol par des piquets métalliques. De même c’est ainsi que fut conçue la tente du tabernacle de l’exode, qui était fabriquée en toile de lin et en peaux de chèvre. Les hébreux battirent de même des huttes (soukha) faites de branches de palmier et de saule. Sa forme de tente rattachait le sanctuaire mobile de l’exode aux tentes de berger du néolithique antérieur ainsi qu’à la tente du berger Abraham. Voir figure N°1 La période du "Temple provisoire" d'Israël - le Tabernacle - dura 440 ans, jusqu'a