Le Saule Tristesse

les couleurs manquent dans ce paysage. Au contraire, la vue est gênée si bien que tout se mêle, la terre devient " boue " par son mélange avec l'eau, et même les animaux n'exhalent plus un souffle chaud, mais une " buée d'eau bouillante ". Même le saule a l'air " noyé ". Étrangement, l'une des seules clartés du passage vient de " soleils de boue ", donc de la terre et non du ciel. L’auteur suggère ainsi les éclats provoqués par le soulèvement brutal des flaques bourbeuses. La lumière ne vient

95. ->C’est une saison qui est une métaphore de la disparition et de la mort. -> La douleur de la nature représente les disparitions qui sont à venir. « L’hiver 1684 » page 95 avec la mort d’un saule qui annonce la maladie de Madeleine : « Monsieur de SC avait été très affecté par ce bris d’un saule parce qu’il coïncida avec la maladie de sa fille Madeleine » page 95. C/ Le parallèle entre les âges de la vie et le cycle des saisons -> Cette dynamique temporelle qu’offre l’œuvre est l’équivalence

onde A l'or de l'arène blonde, Dont votre fond jaunissoit... Chacune chose décline Au lieu de son origine Et l'an, qui est coutumier De faire mourir et naître, Ce qui fut rien, avant qu'être, Réduit à son rien premier. Mais la tristesse profonde, Qui d'un pied ferme se fonde Au plus secret de mon coeur, Seule immuable demeure, Et contre moi d'heure en heure Acquiert nouvelle vigueur... Quelque part que je me tourne, Le long silence y séjourne Comme en ces temples

sous-entendue dans l’interrogation du vers 4 car celle-ci est une interrogation direct, c’est-à-dire que le poète s’interroge lui-même. 2. l’expression des sentiments Le sentiment de tristesse est évoqué vers 4 grâce au verbe « pleurer ». On a donc une indentification au poète avec un élément de la peinture : le saule pleureur. Le rythme lent du poème renvoie à une sorte de nostalgie. Pourtant le poète n’insiste pas et le sentiment d’amour exprimé au vers 7 « que j’ai tant aimé »montre grâce au passé

croit alors que sa folie est née de l’amour qu’il porterait à la jeune Ophélie, la fille du conseiller du roi. L’incompatibilité entre la fille du conseiller et le prince, le comportement fantasque de ce dernier, plonge Ophélie dans une profonde tristesse tout d’abord. Un jour son père est assassiné par Hamlet, c’est à partir de là que la jeune fille devient folle. On apprend sa mort par la Reine, Gertrude, elle se serai noyée, seulement les causes de sa mort sont incertaines, nous ne sommes pas sûrs

également au thème de l’amour impossible. En effet, la fleur représente la beauté de ce noble sentiment qu’est l’amour et les épines son impossibilité. Cela engendre le sentiment lyrique de la tristesse chez l’auteur comme l’indique la métaphore du saule pleureur au vers quatre dans laquelle le saule est assimilé au poète. II. Les innovations poétiques de l’auteur A. Le non respect de la versification Nous pouvons observer plusieurs entorses de l’auteur à la versification notamment

lecteur « à construire imaginairement ce qu'il ne voit pas ». L'absence de cadre sur cette double page vient donc intensifier l'effet de présence du lecteur. Dès cette première double page nous observons d'ailleurs des oeufs au niveau de la branche du saule ainsi que dans l'eau, ce qui permet une fois de plus de mettre le lecteur dans les conditions de ce qui va suivre, une évolution. Dans la suite de l'album, les illustrations seront encadrées par une marge blanche, on parlera alors de « blanc tournant »

du lecteur et utilise le champ lexical de la tristesse "les pleurs" (v14), "de larmes" (v16), "chagrins nébuleux" (v25). On peut dire que le physique de l’enfant rappelle l’ancien Chio et s’oppose à aujourd’hui comme à la tristesse de l’enfant. Enfin il tente en vain de consoler l’enfant. Dans le but de consoler l’enfant le poète lui pose de multiple question, « Que veux-tu ? », « Bel enfant, que te faut-il donner […] Comme les feuilles sur le saule ? », « Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux

renouvelle le thème traditionnel de l’amour printanier ? I – Un paysage ambivalent. 1. Une nature vivante et abondante : • Champ lexical de la fleuraison : « pétale », « «fleur »  V.6-8-15… • Champ lexical  de la nature printanière : « MAI » , « saule » ,  « roseaux » , « oiseaux » V.1-17 • paysage en mouvement :  « en barque s’éloigne » , « eau » V.3 • présentation positive : « jolie » V.3 • illusion de vie : champ lexical  du deuil et de la mort : « figé » , « ruine » , « deuil » V.5-14 •

Développement : I-Un paysage ambivalent 1)Un paysage de vie et de mort On remarque dans ces quatre strophes que la nature et la vie sont très présentes notamment avec les champs lexicaux de la faune et de la flore : « pétale », « fleur », « oiseaux », « saule »... Cette présentation du cadre est plutôt positive : il est joli et chatoyant. Et parmi cela nous avons des allusions à la vie et plus particulièrement à la mort « figé », « ruine » et « deuil ». Plus on avance dans les strophes et plus la nature