Le Roi Le Loup Et Le Renard

argumentations détournées du lion, du renard et du loup. Tout d’abord, La Fontaine délègue la parole à des animaux. Nous assistons à la confession d'un lion, au plaidoyer d'un renard, au réquisitoire d'un loup et à la condamnation d'un âne. Par ce procédé, l'auteur détient une plus grande liberté d'expression, très limitée à cette époque de censure. Un lecteur averti peut aisément reconnaître le monde de la cour avec les courtisans (le Renard), les avocats (le Loup) ; à sa tête le Roi (le Lion) ; ainsi que le

Lion, le Loup et le Renard » et sa réécriture par Jean de La Fontaine, fabuliste classique. D’une part, ces deux fables présentent de nombreux points communs. En effet, les titres identiques opposent trois animaux par leurs caractères moraux. Les deux textes retracent la même mésaventure, celle d’un loup qui médit du renard auprès du Lion, mais qui retombe dans son propre piège face à la ruse du renard. Les deux fables formulent de manières similaires la chute de l’histoire : « Le Loup fût incontinent

Chasseur VI, 2 Fonctions : effrayant, respecté Le Renard, le Singe et les Animaux VI, 6 Fonctions : représente l’image d’un roi exemplaire Le Lion malade et le Renard VI, 14 Fonctions : hypocrite, malin, cruel Les Animaux malades de la peste VII, 1 Fonctions : supérieur, c'est « la loi du plus fort » : détient la puissance absolue La cour du Lion VII, 7 Fonctions : injuste, autoritaire, égoïste Le Lion, le Loup et le Renard VIII, 3 Fonctions : égoïste, ignorant, naïf Les obsèques

d'enrichir en un jour l'Achéron,  Faisait aux animaux la guerre.  Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :  On n'en voyait point d'occupés  A chercher le soutien d'une mourante vie ;  Nul mets n'excitait leur envie ;  Ni Loups ni Renards n'épiaient  La douce et l'innocente proie.  Les Tourterelles se fuyaient :  Plus d'amour, partant plus de joie.  Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,  Je crois que le Ciel a permis  Pour nos péchés cette infortune ;  Que le plus coupable

volumes, et était dédié à Madame de Montespan, la maîtresse du roi. Le dernier recueil correspond au livre XII actuel. Il est publié en 1694, quelques mois avant la mort de l'auteur. Il est dédié au duc de Bourgogne, le petit-fils du roi. Présentation d’un animal : Le renard. Le renard occupe une place imporante dans le recueil des fables de La Fontaine. En effet, il apparaît dès le premier livre en deuxième position dans Le Corbeau Et Le Renard, et par la suite à de nombreuses reprises dans son œuvre

LE LION, LE LOUP ET LE RENARD Un Lion décrépit, goutteux1, n'en pouvant plus,  Voulait que l'on trouvât remède à la vieillesse :  Alléguer l'impossible2 aux Rois, c'est un abus. Celui-ci parmi chaque espèce  Manda des Médecins ; il en est de tous arts : Médecins au Lion viennent de toutes parts ;  De tous côtés lui vient des donneurs de recettes.  Dans les visites qui sont faites,  Le Renard se dispense, et se tient clos et coi3. Le Loup en fait sa cour, daube4 au coucher du Roi  Son camarade

représentation du Lion chez la Fontaine Année Scolaire : 2013-2014 SOMMAIRE  TEXTE 1 : « Le lion abattu par l'homme » TEXTE 2 : « Le lion devenu vieux » TEXTE 3 : « Le lion, le loup et le renard » TEXTE 4 : « Le lion malade et le renard » TEXTE 5 : « Le lion s'en allant à la guerre » TEXTE 6 : « Le lion et le moucheron » TEXTE 7 : « Le lion et le rat » TEXTE 8 : « Le Lion » texte 1 : « Le lion abattu par l'homme »

I - Des personnages stéréotypés La Fontaine s’inspire de l’ouvrage « Le Roman du Renart » pour crée ses personnages. Il y a donc des personnages tels le lion qui incarne la figure du roi : ici un roi féodal puisqu’il réunit un conseil pour solliciter son avis ( « Le Lion tint conseil » vers 15). Il prétend vouloir protéger ses vassaux face à l’épidémie de peste. Les premiers vers de son discours ( « Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable

médiévale, La Fontaine a ajouté cette fable le tribunal des animaux. « Les animaux malades de la Peste » présentent une transposition animal de la société féodale pour faire la satire de la justice et du pouvoir. Dans cette fable sont mis en scène le roi et ses sujets. Le jugement que rendent les animaux rèunis en conseil par le lion, pour cause de peste et sur fond de culpabilité collective, condamne le plus faible, l’âne, qui doit expier une peccadille (très légère faute) arbitrairement élevée au

les défauts des hommes de son siècle. La Fontaine se sert donc de la forme plaisante de l’apologue pour critiquer implicitement le pouvoir royal, à une époque où l’absolutisme est de plus en plus fort, et où les luttes pour s’attirer les faveurs du roi menacent l’ordre politique du royaume. Par ailleurs, cette Europe du XVIIe siècle souffre de plusieurs maux, la charge des taxes, la famine et subit un fléau dévastateur : la peste. La Fontaine s’empare alors de ce dernier sujet lui permettant de mettre