Le Revenant Victor Hugo

formule :>. En revanche, Hugo voyait surtout dans le poète un mage, un prophète qui se devait d’éclairer les hommes. Cette nouvelle thématique explique la conception romantique de l’inspiration : c’est précisément dans l’expression du moi, l’épanchement de la souffrance et dans l’effusion lyrique que les romantiques puisaient la matière de leurs poèmes. Sur le plan formel enfin, le romantisme révolutionne le langage poétique avec une certaine provocation. C’est ainsi que Hugo écrit dans sa Réponse

déshonneur de mon pays… », Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire, les surréalistes

un régime politique idéal, une société parfaite (sans injustice par exemple, comme dans Callipolis de Platon ou l’Eldorado de Candide) ou encore une communauté d’individus vivant heureux et en harmonie). « L'utopie est la vérité de demain. » Victor Hugo 2 L’utopie dans Robinson Crusoé L’idée à la base du roman de Daniel Defoe est l’utopie civilisatrice : Robinson Crusoé en est l’archétype. Il n’est pas un surhomme. Il est un précurseur, exprimant l’idée que la bonté n’est ni dans

qualificatif de romantique aux rives sauvages du lac de Bienne. Coïncidant avec la mode du jardin anglais organisant la nature comme dans un tableau, il s'associe à la notion de pittoresque. À la fin du xviiie siècle en Allemagne, le romantisme, revenant à son sens médiéval, s'oppose à l'Antiquité et au Classicisme. Dans les années 1797-1798, Novalis forge le mot romantisieren, désignant un processus de poétisation du monde : « Le monde doit être romantisé. […] Cette opération reste totalement inconnue

un poème peut- être inspiré de la laideur du monde qui nous entoure. Cette laideur quand à elle est souvent évoquer de façon claire, sans aucun désir de cacher la réalité. Elle cherche à dénoncer les faits injustifiés de ce monde. Un des thèmes revenant souvent à ce sujet est la guerre. En plus de dénoncer les conséquences de ces guerres qui sont les milliers de morts, certains poèmes montrent la laideur des sentiments qu’elles apportent aux soldats mais aussi à leur famille : tristesse, peur, angoisse

de son collègue décédé, il écrit : « la figure de Robinson m’apparut encore avant que j’éteignisse », « dans l’obscurité il continuait de me parler ».  Dans « un long dimanche de Fiançailles », les stigmates sont mis en évidence avec les soldats revenant de la guerre mutilée, mais aussi les impacts sur les civils, des parents, des femmes pour qui la guerre a pris un fils, un conjoint. Dans l’utopie de Candide de Voltaire, les scènes de guerres sont également décrites, on parle de corps gisant sur

mon pays… », Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Poésie Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire,

dessus des lois, et donc qu'il ne jouit d'aucun privilège. Et comme pour insister sur cet aspect, Valery présente Victor Hugo, ce géant de la littérature, ce poète tonitruant à la voix de prophète, comme un "auteur très rangé", c'est à dire, un homme conservateur, à la limite du médiocre "bourgeoisement" quand on connait les connotations péjoratives que peut véhiculer cette désignation. Hugo est donc l'individu lambda qui "paye", donc qui a des devoirs, "son loyer", ses "taxes" dont il n'est pas exempt

mon pays… », Victor Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Gérard de Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire

Bug-Jargal, écrit par Hugo à l’âge de 16 ans, est un roman qui se rattache au genre du roman noir et frénétique. L’action se déroule dans l’Ile de Saint-Domingue en 1791 et retrace la révolte des noirs de l’Ile. Puisque Hugo soutiendra quelques années plus tard que, dans une œuvre littéraire, le laid et le sublime doivent coexister, il est normal de le voir peupler ses romans de monstres (Voir le Clin d’œil N°2) et même faire du monstre un héros de roman, comme dans Bug-Jargal. Pour Hugo, le monstrueux