Le Pélican Musset

("Laisse-là s'élargir, cette sainte blessure") : nature tourmentée du poète. Les deux vers 3.4 présentent le pélican de retour d'un long voyage, thème classique à la poésie lyrique comme Du Bellay (Heureux qui, comme Ulysse...), mais de façon négative : "lassé", "dans les brouillards". Le verbe "retourne" au présent : une action habituelle et répétitive. On apprends que le pelican est "père" (v. 8) de "ses petits", qui attendent qu'il leur donne ce qu'il est allé chercher, puisqu'ils sont "affamés"

malédictions : la Nuit de Mai (1835)  Après la rupture définitive avec George Sand en mars 1835 et un silence de quelques mois, Musset retrouve l'inspiration. Il écrit en deux nuits et un jour, la Nuit de Mai : dialogue entre la muse et le poète paralysé par son malheur.  elle lui montre comment la douleur peut nourrir son art, illustrant cette idée par l'apologue du Pélican.  1ère partie : blessure divine. Il faut se servir de la douleur comme inspiration. Incitation à utiliser cette douleur pour

sentiments, comme dans la nuit de mai de Musset. Concernant Musset, la rupture avec George Sand va donner à son génie, la maturité qu’il lui fessait défaut. De l’épreuve bouleversante de sa rupture, Musset va publier les quatre poèmes "des nuits". Donc dans la nuit de mai, il s’agit du poète qui converse avec sa muse, celle-ci l’invite a cultivé sa douleur afin de pouvoir continuer produire, en lui contant l’épopée d’un pélican. Nous pouvons donc affirmer que le Pélican est bien une métaphore du poète dont

"c'est ainsi que" et nous engage à assimiler le poète au pélican, "ressemblent". Pour impressionner les sens du poète, son récit prend la forme d'une hypotypose (description visuelle, imagée et très détaillée). Il y a un décor très réaliste "rivage", "plage", "décor", la description physique du pélican et ses actions "gloitres", "becs", "aile"... La muse emploie enfin un vocabulaire mélioratif pour qualifier l'attitude héroïque du pélican et provoquer ainsi l'admiration du poète "amour sublime",

relève plus de la descente sur l’homme d’un souffle divin, mais un paroxysme de l’échauffement des sens .Le poète se libère ainsi de la captivité de son génie étroit dont parle Boileau. Le Romantisme reprendra et développera cette conception. Et chez Musset on trouve nombre de formules pour définir cette poésie-effusion qui tend à ce confondre avec l’expérience existentielle du poète :  « ah ! frappe toi le cœur, c’est là qu’est le génie » Chez Malherbe qui est plus connu en tant que poète encomiastique

relève plus de la descente sur l’homme d’un souffle divin, mais un paroxysme de l’échauffement des sens .Le poète se libère ainsi de la captivité de son génie étroit dont parle Boileau. Le Romantisme reprendra et développera cette conception. Et chez Musset on trouve nombre de formules pour définir cette poésie-effusion qui tend à ce confondre avec l’expérience existentielle du poète : « ah ! frappe toi le cœur, c’est là qu’est le génie » • Chez Malherbe qui est plus connu en tant que poète encomiastique

mai de Musset qui premièrement est tout comme « L’albatros », une œuvre romantique du XIXe siècle. Deuxièmement l’œuvre montre un poète pathétique qui se fait maltraiter par le reste du monde malgré sa contribution à la société. Troisièmement les deux œuvres font référence à un long voyage sur Terre qui pour le pélican et l’albatros est une source de douleur car tout deux préférerait s’élever dans le ciel. Pour finir « L’albatros » et La Nuit de Mai conte tout deux la déchéance d’un pélican, oiseau

maudit son orgueil blesse l’invite a chercher dans le ciel sa véritable patrie. Il est possible que ce poème a été inspire par une scène vécu sur le bateau au cours du voyage a la réunion. Le martyre de l’albatros fait penser au sacrifice du pélican de Musset Les albatros sont des vastes oiseaux de mer, qui est dit par le poète comme indolent compagnons de voyage que les marins suivent. On comprend alors mieux l’article défini singulier du titre du poème ‘l’Albatros’ qui met l’accent sur la valeur

relève plus de la descente sur l’homme d’un souffle divin, mais un paroxysme de l’échauffement des sens .Le poète se libère ainsi de la captivité de son génie étroit dont parle Boileau. Le Romantisme reprendra et développera cette conception. Et chez Musset on trouve nombre de formules pour définir cette poésie-effusion qui tend à ce confondre avec l’expérience existentielle du poète :  « ah ! frappe toi le cœur, c’est là qu’est le génie » • Chez Malherbe qui est plus connu en tant que poète

d’écouter Jules Laforgue dans ses Premiers Poèmes, qui se confesse: «Je tords mon coeur pour qu’il s’égoutte en rimes d’or…» C’est ce qui fait dire à Alfred de Musset, dans sa Nuit de mai: «Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots.» On peut s’interroger sur ce qui a amené Musset à consacrer la souffrance comme source poétique privilégiée et à assigner au poète la tâche de « purifier » ses « sanglots » de façon à atteindre la plus grande