Le Pere Amable

milieu paysan pour la plupart 3) Il y a dans certaines la présence d’un prêtre (bon : père Amable, méchant : le Saut du …) 4) Les femmes y sont souvent les victimes ou du moins innocentes (Miss Harriet, Histoire vraie…) 5) Les amours heureux sont inexistants ou brefs (ex : Histoire vraie, Père Amable, Toine) 6) A l’exception de Toine, les histoires se terminent par un suicide (Miss Harriet, Histoire vraie, Père Amable) ou une condamnation (Le saut du …) 7) Certains personnages sont aveuglés par l’amour

soit sédentaire ou nomade.  Marie-Amanda Beauchemin représente l'archétype sédentaire presque parfait de cette vie épanouie apportant le bonheur  Le père Didace est celui qui prend conscience de ses peurs et de ses limites et fait le choix de se prendre en main et de les dépasser.  Amable, quant à lui, se retrouve à l'opposé de son père. Totalement englué dans ses préjugés, ses critiques, sa jalousie et son négativisme, il refuse catégoriquement de changer quoi que ce soit, considérant sa

réside dans le nomadisme Sous argument 1 : le survenant est libre de ses actes Illustration : «de mon bord, si j’aime pas l’ordinaire, pas même le temps de changer de hardes et je pars.» (p42-43) Idée expliquée : Le survenant explique clairement au père Didace que si il n’aime pas la vie à la ferme avec eux, il partira le plus vite possible, ceci montre que le Survenant est libre de ses faits et gestes car rien ne le retient si il juge que la vie avec cette famille n’en vaut pas la peine. Sous argument

PRESENTATION DE L’OUVRAGE La structure de l’ouvrage Une édition « spécial cinéma » DECOUVRIR LES NOUVELLES Les lectures actives  Lecture active 1 : Aux champs  Lecture active 2 : Le Vieux  Lecture active 3 : Toine  Lecture active 4 : Le Père Amable  Lecture active 5 : En famille  Lecture active 6 : Deux amis POUR ALLER PLUS LOIN :

de simplement se procurer de nouveau vêtement. Étant nomades, ces priorités étaient certainement autres que son habillement. L’extrait nous fait par la suite découvrir Amable. Le personnage typique d’un paysan de cette époque. Comme presque tous les gens de cette époque, il travaille sur la terre familiale, accompagné de son père. Le passage du roman, nous laisse savoir qu’il est un bon exécutant. N’étant pas la famille la plus fortunée du village, la famille Beauchemin avait quand même les moyens

Sous-argument 1 : Le nomadisme permet au Survenant la libre expression de penser et de parole. Preuves : « Pour ben faire, faudrait toucher à rien dans cette maison icitte : le père a son fauteuil, le garçon, sa berçante, et v’là que la petite mère a sa tasse » (Pg:35 l.21-23). « Il y a peut-être pas d’ouvrage pour toi, Amable, mais il y en a encore pour moi. Quant à avoir tous les vices, il s’en faut. Tout de même je m’en accorde quelques-uns. Mais j’ai pas de défaut. Tandis que toi, t’as pas un vice

et la famille Beauchemin, soit le père Beauchemin, le fils Amable et son épouse Alphonsine (Phonsine) ainsi que la fille Marie-Amanda qui vit ailleurs. Un autre fils, Éphrem, mort noyé, la mère Mathilde, la grand-mère paternelle sont tous décédés durant les trois dernières années. Deux ou trois membres de la communauté, les Provençal (maire et voisin, rival), Angélina une voisine qui aimera le Survenant et l'Acayenne (Blanche Varieur), l'Autre femme, que le père Beauchemin épousera donnant ainsi

comme des infirmes. Premièrement, on peut classer Amable infirme à cause de sa maladie. C’est aussi à cause de cette faiblesse qu’il ne peut pas travailler durement et de longues heures. Donc le père Didace ne lui traite pas avec beaucoup de respect et il admet qu’il ne fait pas confiance a son fils avec la propriété. Cela indique que durant l’époque, les infirmes n’ont pas beaucoup de place dans la société, ils sont très faibles et inutile. Amable montre un très bon exemple qui suit bien cette assertion

services d'homme engagé en échange de l'hospitalité, gîte et nourriture, et d'un « peu de tabac par-dessus le marché » (p. 10). Ce véritable Moïse, ce « grand-dieu-des-routes » arrive à point nommé pour le père Didace, sixième du nom, qui, depuis la noyade d'Éphrem, ne peut plus compter que sur Amable, son unique fils désormais, « maladif et sans endurance à l'ouvrage [qui] ne serait jamais un vrai cultivateur »(p. 14). Opposés aux Provençal, leurs voisins, les Beauchemin ne font plus le poids surtout

Alphonsine Beauchemin

Jeune femme dans la vingtaine, elle est mariée à Amable depuis trois ans et n’a pas encore d’enfant. Alphonsine se voyait faite pour la dentelle plutôt que pour le ravaudage des rudes hardes de paysans. Elle n’a cependant pas hésité à épouser ce jeune cultivateur établi qui lui assurait la sécurité. Pourtant, rien ne lui appartient dans la maison, sauf une petite tasse gagnée à une kermesse, qu’elle protège comme un trésor inestimable.

Délicate, sensible et insécure, Alphonsine