Le Photojournalisme

devient alors une source idéale d'inspiration. Récemment, William Claxton et Gordon Parks ont fait parler d'eux pour leurs photographies de jazzmen afro-américains. Leurs clichés sont reconnus comme de véritables œuvres d'art et non comme des « photojournalismes ». Ces clichés trouvent alors une place dans galeries et musées et les photographes noirs (comme leurs sujets) changent de statut et sont acceptés dans le monde de l'art. Ceci crée un joli clin d'œil au passé plutôt difficile de ce genre musical

catégories. LA PHOTOGRAPHIE : DOCUMENT ET ARCHIVE 1- Art et non-art Certains artistes photographes commencent à apparaître à la fin du XIXème siècle. Alfred STIEGLITZ réalise à partir de 1890 un travail de photographe moderne, les débuts du photojournalisme, et fonde la revue Camera Work en 1897, qui présente pour la première fois de la photographie en tant qu’œuvre d’art. Plus tard, des artistes, comme Marcel DUCHAMP, vont avoir recours à la photographie pour conserver des traces d’œuvres éphémères

l’effet de pathos L’effet de flou Il peut renvoyer aux conditions de la prise de vue, à l’histoire vivante en train de se faire, prise sur le vif, faire référence au métier de reporter. Le flou devient rapidement la signature esthétique du photojournalisme, comme si la valeur émotionnelle, celle de l’événement vécu, prévalait sur la valeur esthétique. Ce parti pris anti-esthétique correspond à une éthique nouvelle de la profession. À pratique nouvelle, esthétique et éthique nouvelles. Le flou

des photos qui servent à faire passer un message, à changer les opinions et à faire passer une émotion. De ce fait, grâce à la photographie, notre monde s’est ouvert et les hommes s’intéressent à ce qu’il y a autour d’eux.  On parle même de « photojournalisme », un mouvement de témoignage documentaire par des amateurs qui a pris tout son sens pendant les attentats du 11 septembre 2011 ou des milliers de spectateurs ont photographié la destruction des tours jumelles du World Trade Center en temps réel

est diffusé en kiosque et par abonnement dans toute l'aire francophone. Dans un format grand large, avec une mise en page et une illustration somptueuses, la revue réunit l'œil du géographe et le talent du cartographe, les meilleurs regards du photojournalisme ainsi que des signatures scientifiques reconnues qui ont à cœur de partager leur savoir. La GéoGraphie touche le plus vaste public grâce une approche thématique résolument ancrée dans les sciences humaines, l’environnement des sociétés et la

« papier » et proposant parfois des compléments. Certains proposent aussi un traitement quotidien de l’actualité. Plus original, il existe aussi maintenant les « webzines », des magazines créés spécialement pour le web. Le photojournalisme On dit que le photojournalisme est né en janvier 1904, lorsque le journal anglais, « The Daily Mirror » fut, pour la première fois, entièrement illustré de photos. Avant cette date, les publications utilisaient essentiellement des gravures, plus faciles à

plupart y sont restés et s’entassèrent dans les quartiers sud de la ville créant ainsi un « Ghetto des immigrants　». C’est-ce que nous décrit Jacob Riis dans son livre How the other half lives. Son ouvrage agrémenté de photos marque le début du photojournalisme, approche journalistique usant le support photographique. Ainsi il mit en image les conditions de vie sordides dans les «　bidonvilles　» de New-York. L’extrait de son livre intitulé le Ghetto des immigrants est un témoignage reflétant l’importance

l’apparition des photos à rayons X en 1895. D’ailleurs, les progrès d’impression aidant, les revues et magasines s’arrachent les photos, n’hésitant pas à mettre en avant des doubles pages et les travaux d’un métier en pleine émergence, le photojournalisme. Parmi les filons pressentis par le demandeur d’ordre, le photoreporter de guerre a de l’avenir. En ce début de XXe siècle, les conflits armés font rages et apportent leur lot de sensationnel, avec en première ligne, la guerre mondiale. Les reportages

photographie à des fins publicitaires. o En 1924 et 1925, apparait deux nouveaux petits appareils: l'Ermanox et le Leica 35mm qui permit de faire des clichés instantanés en lumière naturelle et ont ainsi ouvert de nouvelles perspectives pour le photojournalisme. o En 1925 qu'apparait le premier flash électronique. o En 1937 qu'apparait le premier appareil compact. o En 1948 aux Etats-Unis, qu'apparait le Polaroïd, invention d'Edwin Land qui Donna une épreuve sépia en 60 secondes. o En 1982

monde entier. Les photographes, qui n’hésitaient pas à se mêler aux combattants, ont ainsi conféré à leurs images un caractère émotionnel. Cette nouvelle vision personnelle et engagée de la guerre, qui ouvrit la voie à la pratique moderne du photojournalisme, contribua à remettre en cause le statut même du médium photographique, considéré jusque-là comme une transcription exacte et objective des faits réels ,Ce cliché de Guernica constitue ainsi un témoignage humain sur les destructions survenues