Le Photojournalisme

fidèlement la réalité confère très vite à la photographie un grand rôle à jouer pour la mémoire collective. La photographie est maintenant considérée comme une forme d'écriture à part entière. A partir des années 60, Paris devient la capitale du photojournalisme. En 1929, la conjonction de difficultés techniques, de traditions journalistiques et de ces convictions entraîne un usage limité de la photographie : celle-ci est surtout présente en première page et dans les pages magazines, peu mise en valeur

et à la compréhension. Elle permet de mieux saisir la réalité du monde. A ce moment la, la photographie va trouver sa place dans le contexte de la presse écrite. Elle remplace très rapidement l’illustration. A ce moment là apparaît le terme de photojournalisme. La première vocation de la photographie est de type géographique : « voyage photographique ». A cette vocation va s’ajouter une fonction de caractère informatif. 2. Le rapport de l’image au réel et au temps Problème de la représentation

drame, vécu comme un crime anglais, est née la conscience nationale irlandaise, qui conduira à la création, en 1922, de l'État libre d'Irlande How the Other Half Lives: Studies among the Tenements of New York (1890) was an early publication of photojournalism by Jacob Riis, documenting squalid living conditions in New York City slums in the 1880s. It served as a basis for future "muckraking" journalism by exposing the slums to New York City’s upper and middle classes.

pratiquante. • En 1937 il s’exile à Berlin. Par la suite, il poursuit des études de Sciences politiques au sein de la Deutsche Hochschule für Politik pendant 2 ans. • C’est en 1932 qu’il fait la rencontre de Simon Gutman, fondateur de l’agence de photojournalisme Dephot. Il lui offre l’opportunité de couvrir son premier reportage : reportage sur la conférence que tient le révolutionnaire Trotski en exil à Copenhague au Danemark. • Montée du nazisme et l’accession d’Hitler au pouvoir en 1933, Endre Friedmann

journaliste, auteur de nombreux essais, elle a vraiment révolutionné le monde de l'information en 1991, lors de la Guerre du Golfe, où l'on vivait la guerre en direct à la télévision. Dans un article ultérieur, il dénonçait la menace qui pèse sur le photojournalisme devant l'immixtion (= le fait de s'immiscer) croissante des contributions d'amateurs. Ses propos rejoignent les préoccupations de Christian Caujollle cité dans ce dossier. J'y ajoute le fait que la télévision est aujourd'hui incontournable car

entièrement éclairé. Deuxieme partie : Analyse d’un portrait photographique Cette œuvre est une photographie réalisée par Henri Cartier Bresson en 1932. Henri Cartier-Bresson (1908-2004) était un photographe français et un pionnier du photojournalisme. Il s'est surtout illustré dans le reportage de rue, la représentation des aspects pittoresques ou significatifs de la vie quotidienne des Européens et des autres peuples. Il est l'inventeur du concept d'instant décisif lors de la prise de vue

en évidence une démarche objective dans une quête d'informations et d'éloigner des poncifs sur les ''sauvages'' hérités de l'orientalisme. S . Curtis publie une encyclopédie de 20 volumes intitulé L'Indien d'Amérique du Nord qui préfigure le photojournalisme moderne. En Hongrie, Bartok et Kodaly posent les jalons de l'ethnomusicologie en sillonnant les campagnes armés d'un photographe et de papiers de musique. Il (Bartok) enregistre presque 16000 cylindres en Roumanie, Slovaquie, Serbie, Transylvanie

constituée d’une gamme chromatique sombre, dans des tons de noir et gris. Il y a aussi du blanc qui forme un contraste avec le fond sombre, faisant ressortir certains éléments de l’œuvre. Le choix de ces teintes fait référence à un autre art : le photojournalisme de guerre. Il s’agit de rappeler la typologie et les photos d’un journal, par lequel il avait vécu l’évènement. Enfin, l’absence de couleur symbolise aussi la mort et le deuil, et la violence des évènements. Le tableau représentant un ensemble

légère contre-plongée, ce qui indique la proximité du photographe. L'effet de flou. Il peut renvoyer aux conditions de la prise de vue, à l'histoire vivante en train de se faire. Le flou du paysage devient rapidement la signature esthétique du photojournalisme, comme si la valeur émotionnelle, celle de l'événement vécu, prévalait sur la valeur esthétique. L'arrêt sur image. La silhouette vacillante n'est pas encore tombée à terre. Le premier bénéfice en est un effet de réel, plus exactement un effet

les premières cartes. Désormais les programmes informatiques permettent de visualiser en trois dimensions la surface du globe. Quotidiennement, pour indiquer un chemin à suivre, on fait un croquis. 3) L’information Le photojournalisme, rendu possible dès la fin du XIXème siècle par l’allégement des appareils et l’augmentation de la rapidité de la prise de vue, a permis de découvrir le monde et de se faire une idée des événements qui s’y produisaient. Dans les années 50, les