Le Particularisme Breton

siècle. La centralisation a abouti à la remise en cause des traditions et des identités locales (destruction des particularismes locaux en France). Cette évolution conduit à l'émergence d'un clivage entre partisans de cette centralisation (les Jacobins en France au moment de la Révolution) et les défenseurs d'une certaine autonomie régionale qui revendique la défense des particularismes locaux/régionaux (les Girondins). Aujourd'hui, ce clivage pourrait être illustré par Chevènement et Pasqua

monarchie qui, se voulant absolue, ne pouvait reposer que sur l'unité de religion explique, dans une certaine mesure, l'âpreté des guerres de Religion en France. La monarchie espagnole se heurtait à d'autres difficultés, qui venaient plus des particularismes locaux que du féodalisme ; elle atteignit son but moins au niveau politique, par élimination des rivaux et concentration des pouvoirs « réguliers », qu'au niveau administratif. La monarchie espagnole est un État bureaucratique, expression de l'absolutisme

seigneur. Dans l’esprit du Moyen Age le fait d’être régi selon son propre droit est perçu comme une liberté. Le roi doit reconnaître cette liberté, il doit la protéger et ne pas y porter atteinte. Aujourd’hui il reste un petit peu de cela lorsque des Bretons, des Basques… revendiquent la liberté de vivre selon leurs propres mœurs (question de liberté locale). Ce sont des conceptions d’une liberté non abstraite, il n’y pas de liberté individuelle mais d’un corps social. Les libertés du groupe n’impliquent

siècle un avocat au parlement de paris, Dumoulin (1500-1566) est prés du pouvoir centralise de part sa situation géographique. Il est donc partisans d’un pouvoir royal absolu centralise. D’Argentée (1519-1590), noble breton attache aux privilèges et particularisme des provinces. Cujas (1522-1590), grand romaniste. Au XVIIe, Loysel (1536-1617) qui a écrit « les maximes et institutes coutumières » ouvrage dans lequel il résulte l’ensemble des règles en maximes pittoresques : « boire

coutumier (non unifié). Au 18ème s, la moitié nord c’est 60 coutumes générales différentes et 300 coutumes locales. Il s’agit d’une mosaïque. Pour être absolue dans la pratique, l’autorité royale devrait s’exercer sur une société nettoyée de tous ces particularismes or c’est loin d’être le cas. Elle n’a jamais pu la réaliser parfaitement, c’est donc encore un frein à l’autorité du roi. Il faut également se rappeler qu’au 18ème s la France avec ses 128000 km², est considérée comme un des plus grands royaumes

politique important, Mirabeau. Il avait décrit la France comme « un agrégat inconstitué (inorganisé) de peuples désunis » Sous la royauté française, le roi ne parlait jamais de SON peuple mais de SES peuples. Jusque 1789, il parlait des nations bretonnes, lorraines, normandes, bourguignonnes, etc. Dans la France d’ancien régime, chaque province constituait une communauté qui avait ses propres règles. Ces règles qui régissaient ces communautés étaient les privilèges. Du latin privatales, ce sont des

Une gestion déconcertante de la zone côtière Dans l’univers incertain qu’est la zone côtière, dans le monde complexe qu’est son utilisation par l’homme, l’action de gestion à long terme ressemble… à une randonnée en kayak de mer le long des côtes bretonnes : les buts sont clairs, les équipements sont disponibles mais l’itinéraire se réajuste à chaque coup de pagaie, en fonction des aléas que sont la marée, l’état de la mer, la météo, et des opportunités. Si certains de ces aléas sont prévisibles tels

juristes de pays de coutume et 2 juristes de pays de droit écrit. Tronchet, champion du droit parisien, estime qu'en pays de coutume, le droit commun parisien est doit être le droit commun coutumier. En revanche, le Breton Bigot de Preameneu, à pour mission de rappeler les particularismes régionaux. Enfin, ces 4 juristes appartiennent à des cours de justice de très grande réputation : Aix pour Portalis, Bordeaux pour Maleville, Rennes pour Bigot et Paris pour Tronchet. -critère professionnel

plus en plus délaissées au profit des pires superstitions ; la sorcellerie, la magie, le culte du diable font de rapides progrès, non seulement chez les paysans, mais jusque dans les hautes classes de la société. Le procès de Gilles de Rais, un baron breton, ancien compagnon de Jeanne d’Arc, criminel et magicien, p030 mis à mort en 1440, en a révélé long sur ce chapitre. Enfin, exception faite de quelques grandes familles, qui ont trouvé l’occasion, dans la tourmente, d’arrondir leurs possessions, c’en

principautés Nous sommes ici à la fin du ixe siècle, début xe siècle. La dissociation du royaume en principauté territoriale a deux origines. D’abord les grands commandements militaires mis en place par Charles le Chauve et aussi la manifestation des particularismes ethniques et juridiques pour un temps étouffé par les carolingiens. Elle se forme à la périphérie du regnum, là où l’influence du pouvoir central s’exerce avec moins de rigueur, là où il est moins facile pour les ducs d’user des compétences anciennement