Le Désir Et La Servitude

La réflexion d’Epictète semble s’articuler en trois temps. Dans un premier temps, la liberté est évoquée tout à fait théoriquement, de sorte qu’il en résulte une vision manichéenne du monde : l’homme qui ne rencontre aucun obstacle à son désir et qui « a tout à sa disposition comme il veut » est libre ; quant à l’homme « qui peut être arrêté, contraint, entravé ou jeté malgré lui dans quelque entreprise », il est serve. Cependant, Epictète ne se borne pas à poser cette assertion ; plutôt

recours à l’imparfait descriptif et itératif et au présent gnomique. III. Un idéal de société humaniste : L’Abbaye de Thélème = lieu romanesque, imaginaire, qui correspond à la société idéale dont rêve l’humaniste. En effet, Thélème = en grec « désir » mais aussi = « volonté divine » (cf Nouveau Testament) Dc synthétise toute l’aspiration humaniste : une société libre, vertueuse et harmonieuse. Correspond à un projet divin (mais pas clérical). A. Un pays libre : Paradoxe : mot d’ordre = liberté

L’Etre et le Néant Il arrive qu'un asservissement total de l'être aimé tue l'amour de l'amant. Le but est dépassé : l'amant se retrouve seul si l'aimé s'est transformé en automate. Ainsi l'amant ne désire-t-il pas posséder l'aimé comme on possède une chose : il réclame un type spécial d'appropriation. Il veut posséder une liberté comme liberté. Mais, d'autre part, il ne saurait se satisfaire de cette forme éminente de la liberté qu'est l'engagement libre et volontaire. Qui se contenterait d'un amour

naturel a tout ce qu’il désire car il ne désire que ce qu'il a. Mais lorsqu’il fut forcé de vivre avec les autres, il actualisa sa raison et pour Rousseau, cette culture de la raison est le début de la fin. Si la vie de l’Homme primitif était heureuse, c’est parce que ses désirs étaient très modérés, or ce bonheur, cet équilibre sera rompu par l’activité de l'intelligence. Aux besoins naturels de l'Homme vont s'ajouter des passions factices dont la plus redoutable est le désir de surpasser les autres

les aide à guérir. Cela est basé sur la doctrine chrétienne : « aimer et aider tout le monde ». More soutient la théorie que la médecine de l’âme est plus efficace que la médecine du corps. De plus, on ne supprime pas le malade si celui-ci ne le désire pas. Rapport à l’euthanasie. Au contraire si quelqu’un veut abréger ses souffrances, on exécute ses ordres. Le malade est roi. Si quelqu’un est atteint d’une maladie incurable, on essaye d’apaiser ses douleurs « et lui rendre la vie tolérable »

de se battre pour la cause des femmes ( scene 6) - Peripeties :  Athenice et Mme Sorbin veulent abolir la servitude du mariage ( scene 5)  femmes pretent serment de se battre pour leur cause ( scene6)  Femmes se servent des hommes ( p41)  Mme Sorbin veut ne plus etre desirable pour que les hommes les ecoutes VS Femmes pas d’accord elles veulent rester coquettes pour etre desiré et que les hommes les ecoutes → avis contradictoires donc disputes (scene 9)  Lina raconte a Persinet ce qu’il

panier à ouvrage avec ébahissement, comme une chose extraordinaire. Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? Il souhaitait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes qu’elle avait portées, les gens qu’elle fréquentait ; et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n’avait pas de limites. Gustave Flaubert, L’éducation sentimentale, 1869 Ce fut comme une apparition : Elle était assise, au milieu

La Boétie Discours de la servitude volontaire Il n'est pas bon d'avoir plusieurs maîtres;  n'en ayons qu'un seul.  Qu'un seul soit le maître, qu'un seul soit le roi.  Voilà ce que déclara Ulysse en public,  selon Homère. S'il eût dit seulement : >, c'était suffisant. Mais au lieu d'en déduire que la domination de plusieurs ne peut être bonne, puisque la puissance d'un seul, dès qu'il prend ce titre de maître, est dure et déraisonnable, il ajoute au contraire : > Il faut peut-être excuser

philosophie Les passions   Les enjeux de la notion – une première définition   On peut définir une passion comme un état psychique causé par des objets extérieurs qui sollicitent de manière spontanée des facultés de l’homme comme la sensibilité ou le désir. Connaître les passions, leur nature, leurs causes et leurs effets a toujours été une tâche essentielle de la philosophie. Si tel est le cas, c’est parce que les passions ont le plus souvent semblées s’opposer au projet de la philosophie. D’un point

Georges Perec, « Les choses » :Présentation : « Les Choses » a obtenu le prix Renaudot en 1965, c’est le premier ouvrage publié par Georges Perec et qui a rencontré immédiatement le succès, il a été vendu à plus de cent vingt mille exemplaires. C’est le roman d’une époque, dont le sous-titre est une « histoire des années soixante », celle de la société de consommation qui vient juste de débuter en France. Georges Perec nous raconte l’histoire d’un jeune couple, Jérôme et Sylvie, deux