Le Désespoir Lamartine

sens de désigner la poésie médiévale et chevaleresque. L'origine du mouvement est donc d'ampleur européenne. Il se caractérise par : – le refuge dans la rêverie et dans la solitude ; – une attitude instable, passant de l'enthousiasme au désespoir qui mène parfois au suicide ; – une mélancolie sans cause précise et sans remède qu'on appellera le «mal du siècle» ; – l'impression d'être maudit, marqué par la fatalité ; – une complaisance à la douleur qui grandit l'être, qui le révèle à lui-même

malade-Guillaume Apollinaire Thème de l’automne très présent chez les poètes : Chanson d’automne, Verlaine (thème de la fuite du temps et musicalité) / Chant d’automne, Baudelaire (arrivée menaçante de l’hiver, présence obsédante de la mort) / L’automne, Lamartine (saison du deuil, deuil de la nature, la mort et la fuite du temps) / En Septembre, Verlaine (brise qui rappelle l’ouragan, transition entre plusieurs saisons, éloge de l’automne, joie) / Voici que la saison décline, Victor Hugo « Je suis soumis

de solitude du poète ? I) Le poète face à un décor naturel II) La poésie comme expression de soi I) Le poète a mis en place un paysage romantique avec la « montagne »qui évoque une nature sauvage et majestueuse. C’est le lien choisit par Lamartine pour exprimer sa sensibilité avec l’isotopie du paysage : « montagne/mont/rochers/orageux aquilons/de colline en colline » marquant un relief plein d’aspérités (traces de passages). Ainsi, on a le sentiment que la « montagne » offre un point de vue

1859 Alphonse de Lamartine : 1790 à 1869 Alfred de Vigny : 1793 à 1863 Balzac : 1799 à 1850 Victor Hugo : 1802 à 1885 Alexandre Dumas : 1802 à 1870 Alfred de Musset : 1810 à 1857 Théophile Gautier : 1811 à 1862 Charles Michelet : 1822 à 1898 Les post romantiques Chamfleury : 1821 à 1889 Edmond de Goncourt : 1822 à 1896 B – Les oeuvres selon les genres a) La poésie « Les Méditations » (1820) de Alphonse de Lamartine. « Les Chimères »

par le désespoir amoureux et l’angoisse de la fuite du temps. C’est dans ce sens que des œuvres tel que Elégies, mascarades et bergeries de Ronsard et Regrets de Du Bellay voient le jour. On remarque que l’élégie fut relayée au second plan à l’époque classique, elle n’était pratiquée que par peu d’auteurs à savoir Mathurin Régnier, Théophile de Viau, La Fontaine. Depuis cette époque la poésie élégiaque à influencer plusieurs auteurs parmi lesquels on retrouve Maurice de Guérin, Lamartine et plus

la nature, l’énigme de la mort : Baudelaire dit « Mon âme est fêlée ». Les romantiques sont des âmes exaltées, passionnées : ils souffrent de leur déception éternelle « l’infini de leur destinée » dans René, de la douleur de l’amour blessé chez Lamartine, de l’amour impossible chez Julien Sorel, de la solitude chez Moïse, de la nostalgie du passé dans Notre-Dame de Paris, ils appellent la mort « Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie ! », le suicide

auteurs tels que Novalis, Tieck, Kleist, Madame de Staël et en Angleterre avec Blake, Wordsworth, Coleridge, Byron, Shelley, Keats au cours des 30 dernières années du 18ème siècle, le romantisme s’est largement développé en France avec Stendhal, Lamartine, Vigny, Hugo, Musset, Gautier après la Révolution pour gagner ensuite les pays de l’Europe du sud, notamment l’Espagne et l’Italie avec Manzoni et Leopardi. Tous ces romantismes nationaux ont en commun d’être des mouvements rejetant les principes

aux états d’âme (bonheur ou désespoir) Rythme: très lent, contemplatif (phrases longues) ou très rapide. Lié aux émotions misent en scène. Ponctuation : beaucoup d’exclamations, de points de suspension et interjections pour manifester les sentiments. Figures de style : les comparaisons, métaphores, allégories, les hyperboles et antithèses traduisent toujours les effets de la sensibilité. Souvent exagérés. 3.5 Analyse de texte Alphonse de Lamartine (1790-1869) est un célèbre poète

Aphonse de Lamartine « AUTOMNE »[1] Salut, bois couronnés d'un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards. Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire; J'aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois. Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire, A ses regards voilés, je

condamne à la solitude : « Qui vient, qui m’appelle ? – personne. Je suis seul ; c’est l’heure qui sonne ; Ô solitude ! Ô pauvreté » dans La nuit de mai de Musset, mais aussi des amours impossibles car la mort a séparé les amants comme dans Le Lac de Lamartine « Regarde ! Je viens seul m’asseoir sur cette pierre où tu la vis s’asseoir ! »Aussi, le héros romantique est souvent seul parmi les hommes au milieu d’une société qui le rejette ou que lui-même rejette. Il aspire à s’isoler et à s’élever au dessus