Le Devoir Moral Est Il Une Entrave

essentiel qu’il faille poser un principe simple, pour régler les rapports de la société et des individus. Par les sanctions pénales ou une contrainte morale qui est exercée par l’opinion publique, cela serait la solution que John Stuart Mill propose. Il dit même : «Ce principe veut que les hommes ne soient autorisés, individuellement ou collectivement à entraver la liberté d’action de quiconque que pour assurer leur propre protection» ₃. Ce qui veut dire que la seule raison que l’État peut avoir à user

contraintes. Je suis libre quand rien ne vient entraver mon action. Cependant, on constate que toute action humaine repose sur un certain nombre de contraintes, ne serait-ce que les limites naturelles imposées par la condition humaine : on ne peut pas marcher sur l'eau, on doit mourir un jour... De plus, l'être humain est un individu social qui ne se réalise qu'au contact d'autres hommes. Or, peut-on penser que ceux-ci resteraient libres, sans morale ni contraintes publiques ? L'objection nous

Du contrat social que l'homme exerce sa liberté civique et civile s'il est à la fois sujet obéissant à la loi prescrite par l'Etat souverain (universellement reconnu par un peuple défini comme tel) mais aussi comme citoyen ayant des droits et des devoirs, il participe alors à la vie de la cité par le vote. C'est la théorie du contrat social où la loi (souvent vécue comme une contrainte) permet la liberté en ce sens qu'elle affranchit l'homme de la contrainte d'un autre (esclavage, soumission) puisque

(Gide) Si on pense que liberté et déterminisme sont contradictoires, c’est généralement qu’on pense la liberté comme une forme d’indépendance. On passe de l’idée de la liberté comme absence d’entraves extérieures à la liberté comme absence de toute entraves (extérieures ou intérieures), c’est-à-dire une liberté comme absence de toute détermination. En ce sens, sera dit libre le phénomène qui ne relève d’aucune cause, mais seulement du pur hasard, un peu comme un lancer de dé. L’écrivain français André

Trolet Gaetan Devoir de philosophie M. Henkou Sujet : Les hommes ont-ils besoin d’être gouvernés ? La hiérarchisation de la population s’est installée de manière instinctive. Ce concept fondamental met en exergue certains principes d’organisation chez les hommes tels que les fondements moraux et les lois. Tout ceci permet alors de faciliter la vie en communauté. Cependant, le fait d’être gouverné peut entraver une partie de la liberté

s’écartant, même sans le vouloir, de la vérité, on contribue beaucoup à diminuer la confiance que peut inspirer la parole humaine, et cette confiance est le fondement principal de notre bien être social actuel, disons même qu’il ne peut rien y avoir qui entrave davantage les progrès de la civilisation, de la vertu, de toutes les choses dont le bonheur humain dépend pour la plus large part, que l’insuffisante solidité d’une telle confiance. C’est pourquoi, nous le sentons bien, la violation, en vue d’un avantage

choix, c’est sans doute que celui-ci est le bon. Mill précise que même le simple fait de vouloir « contraindre » un autre individu pour le bien de celui-ci est en contradiction avec la loi. « Contraindre quiconque pour son propre bien, physique ou moral, ne constitue pas une justification suffisante. » (l. 2-3). Il ne peut y avoir contrainte, obligation de décision d’un individu par une autre. Le fait de vouloir du « bien » par la force est contradictoire à la loi et donc demande intervention de

Mill, extrait de “De la liberté” Dans ce texte de John Stuart Mill, extrait de son œuvre “De la liberté”, l’auteur l'auteur distingue la contrainte que la société peut exercer "par la force physique" d'une autre forme de contrainte, “la contrainte morale exercée par l'opinion publique". Dans ce texte, Mill cherche à démontrer qu’on ne peut interdire quelqu'un d'empêcher par la force quelqu'un d'autre, tant qu'il ne nuit pas à autrui. Le problème auquel l’auteur entend répondre est le suivant: peut-on

ne peuvent se developper que par le travail (la contrainte, la repetition), et c'est par cela que l'on peut acquerir une liberté de penser. Ce texte nous permet de dialectiser les notions de contraintes et de liberté, ce qui peut sembler venir entraver ma liberté et c'est en fait un moyen de la deployer. Determinisme viendrait brise notre liberté. Notre liberté s'exerce et se developpe à partir d'un donné, du moment ou l'homme fait les choses pour la développer. ALAIN : en substence il ya

pensée et volonté ne peuvent être entravées de cette manière. Pour être complète, la liberté doit certes être physique et morale. Toutefois, il semble que la liberté morale soit la plus fondamentale : en effet, ma liberté existe bel et bien tant que mon esprit (pensée et volonté) est libre, même si mon corps ne l’est pas ; en revanche, si mon corps est sans entrave mais que mon esprit est privé de liberté, alors, dans la mesure où c’est mon esprit qui guide mon existence, celle-ci ne pourra