Le Combat Homérique

sensibilité exacerbée, lucidité particulière, sens d’un certain devoir vis-à-vis de la nation et de la langue, capacité d’empathie pourraient figurer parmi les explications possibles. Mais les raisons de la prédominance de la poésie dans la littérature de combat tiennent aussi à sa forme elle-même : le poème est plus facile à apprendre, aisé à recopier et à diffuser discrètement ou sous la forme de tracts. On pourrait, pour commencer, demander aux élèves d’apprendre par cœur certains de ces textes et les

« art tyrannique ». Deuxième tentative : il n’argumente plus, il ne reste plus que la rhétorique. « prosopopée » : faire parler les mots. Ne marche pas. « Le vent emporta tout » personne ne s’émeut. Idée d’une foule versatile : elle s’occupe de combats d’enfants. Vient ensuite la troisième tentative : Discours direct nous met à la place de la foule. On sait qu’il commence une fable car il y a une déesse, l’imparfait, deux animaux (l’anguille, l’hirondelle), de plus ces trois personnes appartiennent

Ainsi la « triste vieillesse » (cf. Hésiode) est petite-fille du chaos et n’est pas aimée des Olympiens. La mythologie montre des jeunes qui se révoltent contre les tyranniques vieillards, les chassent, les détrônent, les tuent. Quant au monde homérique, ce n’est pas un monde de vieux mais de héros forcément jeunes ou dans la force de l’âge. Les vieux qu’on écoute, sont respectés et honorés parce que ce sont d’anciens héros, pas parce qu’ils sont vieux. La littérature grecque de l’époque classique

un différent les opposes, le droit que s’est réservé Gilgamesh de déflorer toute les jeunes filles du royaume. Ainsi ils s’affrontent en un rude combat ou chacun épuise sa force physique puis tombe sous le charme de l’autre, cette bataille est relatée dans la deuxième tablette de l’épopée, puis Enkidou devient le fidèle compagnon de Gilgamesh. Ce combat est une scène clé de l’épopée car Gilgamesh découvre ses propres limites et il est invité à ne plus abuser de son pouvoir. Les deux amis partent

Sacha Lienhard Héritage de l'Antiquité Résumé Course à pied, jeux de balles, sports de combats... Tant de pratiques sportives antiques qui ont survécu au cours du temps ! Comment se fait-il que deux cultures diamétralement opposées puissent aspirer aux mêmes pratiques sportives ? Que nous a réellement légué l'Antiquité d'un point de vue strictement sportif ? Outre l'extrême violence des combats de gladiateurs dans l'arène des amphithéâtres, quelles sont les pratiques aujourd'hui abolies

qui sont nécessaires à envisager rapidement pour comprendre l’évolution ultérieure de la Grèce. Lorsque celles-ci s’effondrent, les «siècles obscurs» durent environ quatre siècles, jusqu’à la Renaissance du IXe siècle, dont la société de l’époque homérique est l’exemple avec beaucoup de souvenirs de cette époque obscure (section II). Section I Les sociétés archaïques § 1 La Crète ( v. 2000-1450) La Crète a abrité une civilisation pré-héllénique brillante, faite de luxe et de raffinement

Artémis, l’Alphée, Kronos et Rhéa. A Délos ou à Cos, autres grands sanctuaires grecs, les douze dieux étaient encore différents. Il y a donc une croyance dans la primauté de Douze dieux sur les autres, croyance qui est déjà affirmée dans l’Hymne homérique à Hermès, mais cette croyance en douze dieux principaux ne s’accompagne pas du sentiment de la nécessité d’en uniformiser la liste. De plus, il y a de forts particularismes régionaux, voire locaux, c’est-à-dire des regroupements de divinités propres

bagages. Puis, tandis que les critiques s’acharnent sur la préface et les érudits sur les notes, il peut arriver que l’ouvrage lui-même leur échappe et passe intact à travers leurs feux croisés, comme une armée qui se tire d’un mauvais pas entre deux combats d’avant-postes et d’arrière-garde. Ces motifs, si considérables qu’ils soient, ne sont pas ceux qui ont décidé l’auteur. Ce volume n’avait pas besoin d’être enflé, il n’est déjà que trop gros. Ensuite, et l’auteur ne sait comment cela se fait, ses

lumineuses (puisqu’elles éclairent le port) et obscures (par rapport à la clarté du soleil ou de la lune), l’alliance de mots devient légitime et la contradiction disparaît. Le rôle de cette figure est ici de rendre l’atmosphère d’attente qui précède le combat (le vers est en effet extrait d’un récit de bataille). © rue des écoles, 2012 L’alliance de mots est également appelée oxymore, oxymoron ou antinomie. antithèse Remarque allitération Une allitération est la répétition, dans une phrase

catégorie des romans mythologiques, - il s'agit du « Roi des aulnes » publié en 1970 et couronné par le prix Goncourt, qui inspira le grand film du même nom de Volker Schlöndorff en 1996 - Michel Tournier consacre des dizaines de pages à une description homérique des scènes de chasse du maréchal Göring. Ces scènes grandioses illustrent parfaitement le thème de l' « ogritude » que Tournier a voulu développer : l'enrôlement militaire des enfants dans les « Hitlerjugend » de Baldur von Schirach, l'embrigadement