Le Cauchemar Fusil

au dernier couffin d’Émilie, Yousef ! Ce sont des spécialités lorraines. La quiche, tu connais ? Elle a fait des madeleines aussi. Elle te salue. Je lui ai parlé de toi. Elle vient de passer de terribles moments avec les maudits cauchemars allemands. * Les cauchemars allemands ? * Verflucht Alptraum ! comme elle dit. Ah, Émilie ! Dans la même semaine, les nazis revendiquent le rattachement à l’Allemagne de sa Lorraine natale, les soviétiques signent avec Hitler un pacte de non agression

regarder. Juste marcher. Droit devant moi. Qu’ils me laissent passer sans m’arrêter. Sans me questionner. Que veulent-ils que je leur dise ? Que nous avons tenté une offensive massive et que nous avons échoué ? Qu’une telle marée d’hommes et de fusils, je n’en avais encore jamais vu ? Que Boris a cru que je lui avais sauvé la vie mais que ce n’est pas vrai ? Lorsqu’il m’a remercié, je n’ai pas eu la force de lui expliquer. Je n’ai sauvé la vie de personne. Ni de Boris. Ni d’aucun. J’ai

plaisirs que peuvent lui procurer la vie. Très amoureux de sa femme, il fait tout son possible pour la rendre heureuse. De nombreuses fois, il lui fait part de son affection. Il va jusqu’à lui donner les 400 francs qu’il avait économisé pour s’acheter un fusil de chasse pour qu’elle puisse trouver une robe à son goût. Il est aspiré dans la spirale infernale liée à la perte de cette fameuse parure. Pour rembourser les dettes plus rapidement, il trouve un second emploi. Jeanne Forestier Cette jolie jeune femme

cache Bolivar, ils seront fusillés.” (I, 7) Bourreaux et victimes sont face à face, et le centre du tableau est barré, à l'horizontale, par la ligne rigide des fusils. On note le contraste de lumière : l'ensemble du tableau est sombre, telle une nuit mortelle seulement éclairée, de façon dramatique, par la lanterne posée en premier plan. Elle révèle la tache rouge du sang qui a déjà coulé de la victime au sol, et met en valeur la chemise blanche de l'homme qui va être fusillé, dont l'innocence est ainsi

plusieurs rêves des bons ou des mauvais. Ils n’ont pas tous la même significiation. Il y a les « Kunkuknar », qui sont bénéfiques pour la chasse mais ils ne sont pas suffisants et les « Mesekrampar », qui sont des rêves qui annoncent le malheur (cauchemar). Ces rêves sont nuisibles. « Le rêve est une démonstration pratique de l’arbitraire des frontières ontologiques. » (p.136) Pour conclure

International. Onoratapo : Révolutionnaire libyen. Pablo Picasso: Peintre espagnol de génie. Pacem : Professeur dans une école du royaume de la Paix. Parabellum : Professeur allemand qui enseigne qu’il vaut mieux attaquer qu’être attaqué, et qu’un fusil chargé est le meilleur des arguments. Aura une longue et riche carrière sur tous les continents et dans toutes les armées. René Cassin : Français, européen et grand homme qui a œuvré pour la paix, devenu un sage écouté au royaume de la Paix. Sefoutu :

voient Roger Aulle dans une voiture qui passe en trombe. Roger a 50 ans, est également photo-reporter et a été otage pendant un an au Liban. Julo réalise qu’il ne comprendrait jamais les journalistes qui voient des horreurs et qui doivent faire des cauchemars toutes les nuits. Il fait la connaissance de Bernard Roc de TF1 qui part en tournage. Rentrés dans la chambre, Magali propose à Julo de charger ses photos dans l’ordinateur portable : Julo s’aperçoit que sur une photo deux hommes en djellaba tenaient

soldats dans le Monde. De plus, les enfants soldats sont parfois drogués pour qu'ils supportent cette violence perpétuelle : cocaïne ou brown brown, un mélange à base de poudre de fusil : quelle façon d'assurer «le bienêtre» de ces enfants ! Cela fait maintenant dix ans que China a émigré au Danemark, grâce à l'ONU. Des cauchemars la poursuivent encore : «Dans mon sommeil, je revois sans cesse mes camarades enfants soldats qui ont mis fin à leur vie afin d'échapper aux tortures des ennemis ou à l'obligation

Jour ( ~ 8 décembre 1915) Beaucoup de monde. Enterrement Clémence : peu de monde. Rêve (cauchemar) du narrateur. Arrivée du bébé. 20 Retour à Yann le Floc. Il est enfermé à la prison de V depuis 6 semaines. Le narrateur va le voir. Portrait ; c’est encore un gosse. Le narrateur demande s’il est vraiment le tueur. Yann le Floc est devenu fou et il répète que c’est lui sans s’arrêter. Yann le Floc est fusillé un mois et demi plus tard après avoir été reconnu coupable. L’affaire est close. Le procureur

les parasites, l’épuisement, l’éloignement des êtres chers. Les liens avec l’arrière sont rares, et censurés, avant la mise en place tardive des permissions. Les soldats développent d’ailleurs des troubles psychiques pendant et après le conflit (cauchemars, tremblements, mutisme). ► Comment expliquer la ténacité des combattants ? Certains historiens (J.J Becker) développent l’idée d’un « consentement » des hommes au conflit et à la violence, rendu possible par l’existence d’une culture de guerre spécifique